Grâce aux efforts inlassables de l’organisation de surveillance Broward Bulldog et à son action contre le gouvernement via le « Freedom of Information Act », davantage d’informations sont diffusées au sujet des Saoudiens de Sarasota [Floride, NdT] qui se sont déplacés subitement hors de leur domicile, laissant derrière eux des vêtements, des bijoux et des voitures, environ deux semaines avant les attaques terroristes du 11 septembre 2001.
Benswann.com suivait cette histoire depuis des mois et ce lundi [30 juin 2014, NdT], le FBI révèle 11 pages fortement censurées, qui comprennent des informations sur un « adversaire » des États-Unis.
D’après un rapport du FBI d’avril 2002 :
« Le bureau du FBI de Tampa a déterminé que [blanc] est un adversaire des États-Unis d’Amérique. [Blanc] réside à Jérusalem. [Blanc] aurait tenu des réunions régulières à sa résidence pour y critiquer les États-Unis d’Amérique et dénoncer ses politiques. [Blanc] est prétendument un homme d’affaires international très riche. En novembre 2001 [blanc] a visité les États-Unis pour la première fois. Il a voyagé à Sarasota, en Floride, a ouvert un compte en banque et rédigé des requêtes nécessaires à l’achat d’une propriété dans la partie sud de la Floride centrale. [Blanc] a l’intention d’établir un complexe musulman en Floride centrale. [Blanc] a révélé que [blanc] a peur de [blanc] et craint que [blanc] ait l’intention de commencer des opérations offensives contre les États-Unis s’il parvient a acquérir des propriétés et à établir un complexe musulman en Floride centrale. »
Malheureusement, ces « blancs » seront censurés jusqu’en 2039, ce qui vous fait vous demander : qui le gouvernement essaie-t-il de protéger ?
Broward Bulldog a intenté des poursuites en 2012, après s’être vu refuser l’accès au dossier du FBI sur l’élément secret de l’enquête, en se concentrant sur les Saoudiens de Sarasota : Abdulaziz al-Hijji, sa femme, Anoud, et son père Esam Ghazzawi, un conseiller d’un prince saoudien.
Les pages révèlent que la famille al-Hijji a quitté les États-Unis à la hâte peu avant le 11 septembre et qu’un « complément d’enquête » a « révélé de nombreuses connexions » entre eux et les personnes associées aux « attaques du 11 septembre 2001 ». Même si, publiquement, le FBI a nié toute connexion.
Une autre partie intéressante des documents comprend l’histoire suivante, qui a eu lieu autour de Halloween [31 octobre, NdT] 2001. Les autorités ont été prévenues après qu’un homme avec un passeport tunisien a été observé déposant des objets dans une benne à ordures derrière une installation de stockage qu’il avait louée à Bradenton. Le nom de l’homme est masqué par un « blanc » mais le rapport affirme que les autorités qui ont cherché la benne ont trouvé un manuel sur le terrorisme et le jihad, une carte de l’intérieur d’un aéroport sans nom, un testament rudimentaire, un nécessaire à calculer le carburant d’un Cessna 172, des informations de formation au pilotage du Flight Training Center de Venice (Floride) et des impressions de cartes des centres commerciaux Publix à Tampa Bay.
Le Flight Training Center est l’endroit où Ziad Jarrah, un pilote du détournement du 11 Septembre, qui était aux commandes du vol 93 de United Airlines quand il s’est écrasé à Shanksville, en Pennsylvanie, a pris des leçons de pilotage.
Lisez les documents ici. Les documents ont été établis par un tribunal ordonnant des recherches et utilisant les noms de al-Hijji et Ghazzawi. Le juge de district William J. Zloch examine actuellement plus de 80.000 pages de documents sur le 11 Septembre.
Le procureur général du First Amendement de Miami, Thomas Julin, qui représente BrowardBulldog.org, affirme :
« Ce communiqué indique que le FBI a couvert une information qui est d’une importance vitale pour la sécurité publique. C’est surprenant que, après avoir commencé par nier qu’ils avaient tous les documents, ils continuent de trouver de nouveaux documents au fil des semaines et des mois. Chaque nouveau lot suggère qu’il y a beaucoup, beaucoup plus de documents. »
Alors, qui est cet adversaire des États-Unis et homme d’affaires international ? Pourquoi le FBI tente-t-il de le protéger ? Pourquoi aucune autorité élue n’exige de réponses concernant cette affaire qui pourrait affecter l’avenir des relations étrangères ?