Une belle photo de famille à Strasbourg ce jeudi devant l'ARS les infirmiers sont venus protester contre l'obligation vaccinale ils sont repartis ac une belle photo BLEU BLANC ROUGE (Policiers + Infirmiers + Pompiers) #ZapponsMacron pic.twitter.com/3fcafZPC30
— LE GÉNÉRAL Officiel (@LE_GENERAL__0FF) September 9, 2021
La date de la mise en œuvre de l’obligation vaccinale avait été fixée par Emmanuel Macron lors de son allocution du 12 juillet. Les soignants qui n’auront pas reçu au moins une première dose au mercredi 15 septembre verront leur activité et salaire suspendus. À deux jours de cet ultimatum, il reste pourtant des irréductibles parmi les soignants qui refusent toujours la vaccination contre le Covid-19. (France Info)
La fin de l’article de France Info est troublante :
« Ultraminoritaires, ces soignants non vaccinés manifesteront partout en France mardi. »
Selon nos chiffres, qui ne sont pas nos chiffres mais ceux publiés discrètement par la presse mainstream, 300 000 soignants n’étaient pas vaccinés la première semaine de septembre 2021.
Tous les soignants devront avoir reçu une dose de vaccin anti-Covid le 15 septembre pour pouvoir continuer à travailler. À ce jour, 12 % d’entre eux ne sont pas vaccinés, soit près de 300 000 personnes. Cela pourrait fortement perturber l’organisation des soins dans les hôpitaux.
Or, cette estimation vient du site France Info en personne (morale) : « 300 000 personnes », ce n’est pas ce qu’on peut appeler une fraction « ultraminoritaire » des soignants... On sent que du côté du service public audiovisuel, on essaye de pousser à la roue vaccinatoire, dans le sens du gouvernement et du Big Pharma, les seuls qui vont profiter de cette ignominie. Aux uns le fric et le pouvoir, aux autres la soumission et les effets secondaires. L’ironie est que le service public audiovisuel (SPA) participe au sabordage du service public hospitalier, sans oublier celui du service public éducatif ! Or, tous les services publics sont visés par l’agression mondialiste économico-sociale sous couvert de pandémie. Le SPA est donc sur la liste. Après avoir fait le sale boulot, il disparaîtra lui aussi.
Quand on pense qu’une seule grève même pas générale aurait éradiqué cette mesure inique en moins d’une semaine, et que les soignants, d’habitude si soudés, ont en partie cédé, un par un... Décidément, seule la solidarité paye.
#manifs11septembre #manifestation11septembre soutenez les personnels soignants qui n'ont pas hésité à braver l'épidémie sans protection et qui sont aujourd'hui traités comme des criminels. rejoignez nous ! pic.twitter.com/PIQhf2g9of
— collectif santé 29 (@29Sante) September 7, 2021
La piqûre ou le chômage
Au lieu de ça, des soignants honnêtes se retrouvent seuls devant la dictature sanitaire, comme Damien, infirmier aux urgences de 37 ans interrogé par France Info :
« Je ne suis pas contre le vaccin. On a quatre vaccins à faire qui ont tous été faits, je me suis remis à jour, mais j’ai une méfiance envers ce vaccin et cette pathologie. C’est vraiment sur le vaccin car ce sont de nouveaux procédés. »
Le 15 septembre, le couperet devrait tomber pour Damien. C’est ce que lui a écrit son employeur : « Si vous n’avez pas engagé votre chemin vaccinal avant le 15, vous ne serez pas autorisé à poursuivre votre activité au-delà. Vous serez automatiquement suspendu sans rémunération. » (...)
« Mon boulot, il est perdu, déclare Damien. Je ne remettrai pas la blouse dans la fonction publique à l’hôpital. Je ferai autre chose mais je ne serai plus dans le soin. »
Damien n’est qu’un exemple parmi des centaines de milliers de soignants qui subissent un chantage ignoble : la piqûre, ou le chômage.
Mais l’obligation ne concerne pas que les soignants : les pompiers sont aussi dans la nasse, et chez les volontaires, l’hémorragie vide les casernes. Le syndicat Sud a tenté une requête auprès de la CEDH, mais la Cour européenne des droits de l’homme est par définition alignée sur l’idéologie européiste, soit le néolibéralisme, et donc les intérêts du Big Pharma. Libération écrit :
« La cour a estimé que ces demandes étaient hors du champ d’application de l’article 39 de son règlement » qui permet de la saisir selon une procédure d’urgence lorsque les requérants sont exposés à « un risque réel de dommages irréparables ». Les pompiers avaient invoqué les dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme relatives au « droit à la vie » et au « droit au respect de la vie privée et familiale ». Dans un communiqué annonçant son intention de saisir la Cour, qualifiée de « principal gendarme de l’Europe », le syndicat Sud Sdis des sapeurs pompiers insistait en effet début août sur le fait qu’il n’était « pas contre le vaccin » mais contre l’obligation vaccinale « très mal accueillie, y compris par des agents déjà vaccinés ».
Le leader syndical des pompiers de la base ne lâche pas l’affaire et prévient :
« Nous allons poursuivre la procédure au fond », a réagi auprès de l’AFP, Rémy Chabbouh, secrétaire national du syndicat Sud Sdis, à l’origine de cette procédure. Ses collègues « avaient vraiment fondé de gros espoirs sur les juridictions européennes versus les juridictions françaises », a-t-il souligné, évoquant leur « extrême déception ». « Une grosse partie d’entre eux va se radicaliser et ne va pas se faire vacciner ».
La preuve en images :
#résistance "L'HEURE DE LA RESISTANCE GÉNÉRALE A SONNÉ" BRAVO À CE POMPIER (HIER À PARIS ) pic.twitter.com/WZkVFtInTv
— Flo (@Flobga) September 12, 2021
Pour tous ces Français qui ont le sens de l’honneur et le sens de l’autre, il reste la désobéissance civile.
Gwenaëlle, soignante libérale s’inquiète de son futur personnel et professionnel : "C’est effrayant. On met en danger nos familles mais aussi nos patients, parce qu’on se demande comment on va pouvoir continuer les soins ?" Pour elle, cette loi et ses sanctions sont disproportionnés, elle risque "des amendes et des sanctions pénales". Ce qui ne l’empêche pas d’envisager de faire preuve de "désobéissance", et d’aller travailler sans certificat de vaccination. "Je pense qu’on a le devoir de désobéir quand la loi n’est pas bonne", martèle Gwenaëlle. (France Bleu)
Nous sommes bien dans une guerre, mais pas la guerre civile pronostiquée et astiquée par Zemmour : c’est une guerre du haut contre le bas, celle que nous annonçait, tranquillement, le serviteur du Diable installé à l’Élysée.