Les discussions sont entrées dans le « dur » à Libération, vendredi 20 décembre, à la faveur du comité d’entreprise puis d’une réunion générale.
Le quotidien doit économiser 3 millions d’euros pour amortir la baisse de ses revenus, qui devrait afficher pour 2013 une perte de 1,5 million d’euros environ. Lire : Libération cherche la parade à la chute des ventes
Plusieurs réunions informelles, en décembre, ont associé François Moulias, un proche de l’actionnaire principal de Libé, Bruno Ledoux, à qui la direction a confié un mandat de négociation, et les représentants des salariés. Après cette phase, la direction a donc présenté ses pistes d’économies.
Certaines, relatives à la masse salariale, avaient déjà été évoquées par M. Moulias dans un entretien au Monde. Elles ont été confirmées depuis : l’homme d’affaires recommande une incitation aux départs à la retraite, la mise en place d’un dispositif de pré-retraite, des réductions individuelles du temps de travail (avec diminution de salaire) et la possibilité d’opter pour une baisse de salaire pendant deux ans, avec garantie de récupérer 50 % du salaire non-perçu à l’issue des deux ans et plus de 100 % en cas de « retour à bonne fortune ».
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