Pourquoi, dans l’affaire Tariq Ramadan qui est d’ordre privé car elle touche à l’intime, le nom d’Alain Soral est-il cité par l’avocat du prédicateur musulman proche des Frères musulmans ?
Maître Marsigny, qui a évincé tous les autres avocats précédents de l’accusé, est un pénaliste issu du Cabinet Metzner, l’avocat qui s’est suicidé en 2013. Marsigny est un habitué des dossiers sensibles (Angolagate, Madoff, Balkany) et n’est donc pas là par hasard.
Négociation secrète pour sa libération ?
Si l’on considère que l’affaire Ramadan déborde du cadre intime pour basculer dans le politique, le fait de botter en touche du côté d’Alain Soral ne peut être innocent : c’est un message envoyé à un réseau aussi protecteur que puissant. La présence en plateau du national-sioniste Goldnadel, en surveillant silencieux des débats, va dans ce sens.
Marsigny (de 11’40 à 12’04) :
« Vous savez moi je n’aime pas faire aux autres ce que je n’aime pas qu’on fasse à mes clients, donc je suis prudent. Je dis simplement qu’en l’état des investigations, il y a des éléments qui sont plus que troublants sur les relations et les contacts. Madame Ayari a reconnu par exemple qu’elle était en contact avec monsieur Soral, un témoin a indiqué récemment que monsieur Soral avait demandé à madame Ayari, dixit ce témoin, de bien vouloir piéger monsieur Ramadan en le filmant à son insu. »