L’association SOS Racisme a déposé un recours pour demander l’annulation de la prise en charge par l’État des frais de justice accordée aux policiers poursuivis pour avoir violemment frappé le producteur de musique Michel Zecler, en novembre 2020, à Paris.
L’association annonce ce mardi 26 janvier, dans un communiqué, avoir déposé ce recours devant le tribunal administratif de Paris afin que la justice annule cette « protection fonctionnelle » qui relève d’une « décision aberrante » du préfet de police de Paris Didier Lallement.
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« Si l’État doit protéger son agent lorsque ce dernier fait l’objet de poursuites pénales pour une faute de service commise dans l’exercice de ses fonctions, cette protection ne peut pas jouer si l’agent a commis une faute personnelle », détaille l’association. « Faut-il comprendre que […] le préfet de police considère une agression raciste comme une faute de service ? », questionne-t-elle.
« Le préfet de police de Paris envoie un signal de nature à banaliser le racisme et son expression au sein de la police et plus généralement dans la société », dénonce SOS racisme.
L’association reproche au ministère de l’Intérieur de ne pas avoir désapprouvé la décision du préfet de police.
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