En octobre 2018, devant les caméras de télévision, le leader d’opposition s’était opposé avec virulence à une perquisition au siège de son parti.
Jean-Luc Mélenchon condamné. Le leader de La France insoumise a été jugé coupable, lundi 9 décembre, d’« actes d’intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l’autorité publique, rébellion et provocation ». Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis assortis d’une amende 8 000 euros dans l’affaire de la perquisition mouvementée de son parti en octobre 2018.
« C’est du n’importe quoi, le pays est à côté de ses chaussures, la justice a été instrumentalisée par le pouvoir public », a réagi le député des Bouches-du-Rhône.
Fin septembre, le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, estimant qu’il avait mené « un acte de résistance violente avec usage de la force ».
Le député Alexis Corbière a lui été relaxé, Manuel Bompard, Bastien Lachaud, Bernard Pignerol et Muriel Rozentfeld ont été respectivement condamnés à 7 000 euros, 6 000 euros, 8 000 euros et 2 000 euros d’amende.