On est chaque fois surpris de découvrir le potentiel du corps humain. Tout le monde ne peut pas courir 115 km, mais chacun peut développer un petit superpouvoir. Avec l’entraînement et la discipline, la progression vient, on crée un cercle vertueux. C’est pareil pour l’information.
Cette vidéo ne s’adresse pas aux obèses (elle les discrimine ?), qui par définition ont déjà du mal à marcher. Mais la technologie médicale allopathique leur vient en aide.
Le Dr Jimmy Mohamed, rendu célèbre par Hanouna, a été l’un des grands défenseurs du vaccin miracle aux effets secondaires désastreux. On l’entend maintenant vanter le Wegovy, le médoc miracle contre l’obésité.
Le dernier amaigrissant miracle en date s’appelait le Mediator des laboratoires Servier et il a fait 2 100 morts (officiellement, hein) et des milliers d’handicapés à vie. Tu maigris, mais tu crèves.
Le mediator est mort, vive le Wegovy !
Toute la grossosphère s’affole, le médoc n’est pas encore accessible pour tous en France, les usines danoises ont du mal à soutenir la demande, mais la promo est mondiale : les supergros peuvent perdre 30 à 50 kg par an sans coup férir. Ce coup-ci, c’est sûr, nous disent les médecins, y a pas d’effets secondaires comme pour l’injection anti-covid ou le Mediator, cette amphétamine camouflée.
Ce médoc ressemble à celui qui dégoûte les alcooliques de l’alcool. On en a déjà parlé. Comme dirait Béa Bach, ça flingue le symptôme mais ça touche pas le problème de fond (elle dit ça mieux, mais nous, on vulgarise). En y pensant, c’est un peu comme les exécutants des attentats, qui y passent toujours, tandis que les commanditaires restent impunis.
Le problème de fond de l’obésité n’est pas la prise de poids : c’est une conséquence du problème.
Le Figaro en a fait un gros sujet qui ressemble assez à un publi-rédactionnel, mais malin :
« J’ai perdu 30 kilos en un an et demi, pour me stabiliser à 95 kilos. Avec mon 1 mètre 66, je suis encore considérée comme obèse, mais ma vie a changé », sourit Marie-Hélène Crépillon. Le surpoids de cette assistante dentaire de 50 ans l’empêchait de se baisser pour nettoyer son poste de travail et la gênait pour marcher. Ces difficultés sont désormais derrière elle. Depuis deux ans, sur prescription de son endocrinologue, la Nîmoise s’injecte chaque semaine une dose de Wegovy, le médicament-star du laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk. Ses fringales boulimiques ont diminué, manger trop gras la rend malade et « la sensation de satiété arrive plus vite, raconte la quinquagénaire. Au lieu de manger un paquet de chips en une heure, je peux le garder une semaine. »
Le revers de la médaille, en attendant les effets secondaires, que le Big Pharma la main sur le cœur nous promet nuls, c’est le prix du miracle : aux USA : où il est en vente depuis 2021, le traitement coûte 1 000 dollars pour 28 jours. Et là-bas, les obèses et les diabétiques pullulent (30 % de la population, avec une grosse prévalence chez les pauvres). Tout le monde se bat pour obtenir son Wegovy.
Sur le Vieux Continent, le Wegovy a été approuvé par l’agence européenne des médicaments en janvier 2022. Il est déjà disponible au Royaume-Uni et en Allemagne. En France, la Haute Autorité de santé le recommande pour les patients de moins de 65 ans dont l’obésité est sévère (IMC supérieur à 35). À l’instar de Marie-Hélène Crépillon, 10 000 patients bénéficient d’un accès précoce au Wegovy en France. Mais les discussions s’étirent en longueur avec les autorités françaises pour le commercialiser dans l’Hexagone, et obtenir par la même occasion son remboursement, qui promet d’être coûteux pour les finances publiques.
« Les patients qui ne meurent pas guérissent un peu plus vite que les autres. »
Ce coût assez faramineux nous rappelle le Remdesivir, le médoc pourrave de Gilead vanté par la commerciale Karine L., qui passait en boucle sur TF1 pendant le covidisme, le nom de la tyrannie sanitaire. Elle parlait en 2020 d’un traitement « prometteur » contre le covid (une grippe saisonnière à la con un peu trafiquée en labo), ça coûtait juste 2 000 dollars... La bonne femme a ensuite disparu, mais on l’a retrouvée devant une commission d’enquête.
En France, les commissions d’enquête, comme celle-ci sur le covid, n’ont aucun pouvoir. Les responsables des mensonges et des conséquences de ces mensonges sur le grand public sont automatiquement blanchis par le Système, qui sait se protéger, lui.
On conseille donc aux obèses, ceux dont l’IMC dépasse les 35, s’il ne s’agit pas d’une obésité génétique (c’est rare), d’aller voir dans le passé ce qui a pu déclencher cette déviance, et de commencer à travailler un peu sur la discipline alimentaire, mine de rien.
Une grosse de 130 kilos, en se remettant à marcher, en mangeant moins ou peu le soir, peut perdre 2 kg par mois gratuitement. Le mix psychothérapie-renutrition (comme il y a la réinformation) a des effets non seulement efficaces, mais durables. Ce n’est pas rapide, mais ce n’est pas violent, comme les traitements allopathiques. Et c’est garanti sans effets secondaires, puisque ça traite et le problème de surface – le surpoids – et le problème de fond – le déclencheur. On veut pas causer de tort au Big Pharma, mais depuis le Mediator, le faux vaccin, on se méfie un peu des miracles...