@ Vagabond des mers du sud
J’appelle ton attention (et celle de tous) sur la propension maladroite à caractériser négativement toute dénonciation qui ne correspond pas à notre inclination, c’est à dire que nous estimons, nous, motivée par des motifs vils et méprisables.
Du point de vue des commerçants ignorants (formatés par les manipulations médiatiques et politiques) qui se plaignent du non port du masque par des clients, voici quelques considérations qui peuvent légitimement motiver leur requête appuyée et leur déclaration d’intention de dénonciation :
risque judiciaire et d’amende ;
risque sanitaire estimé pour soi-même, ses proches, et les clients ;
risque induit de faire fuir des clients ayant une sensibilité similaire (les clients assistant directement à la scène ainsi que d’autres clients, via le bouche à oreille et les réseaux sociaux informatiques), s’ils ne réclament pas fermement le respect des règles, voire ne déclarent pas leur intention de dénonciation aux forces du maintien de l’ordre voire à l’autorité judiciaire.
En se mettant à la place des personnes formatées par les manipulations médiatico-politico-sanitaires, on peut comprendre la légitimité de leur fermeté et de leur inclination à la dénonciation. Pour prendre un exemple de dénonciation légitime du point de vue d’un être sainement constitué, il est objectivement souhaitable de dénoncer un acte de viol.
Dans mon explication, j’ai utilisé le mot dénonciation (lien vers le dictionnaire du CNRTL) qui a plusieurs acceptions, dont certaines ne sont pas nécessairement négatives.
Le mot délation (lien vers le dictionnaire du CNRTL), lui, est toujours négatif. En effet, la seule acception donnée par le CNRTL est la suivante : « Dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables ».
Pour référence, dans le commentaire auquel je réponds, je dénombre :
2 occurrences de « délateurs »
2 occurrences de « délation »
1 occurrence de « dénoncer »