Nous avons à peine forcé le trait. Juste ajouté « lâchement » au titre du Nouvel Observateur qui relate cet effroyable événement qui, telle la tarte à Tain, ébranle la République – ou presque. Les autres journaux ne sont pas en reste, la Dépêche du Midi titrant dans le même esprit : « Alice Coffin victime d’une agression à Rouen par des militants identitaires ». C’est ensuite toute la twittosphère gauchiste et militante LGBT qui, traumatisée, réagira à cet incident gravissime. Devant l’importance de l’affaire, nous nous devions de relater cette terrible agression.
« Des passages à l’acte qui laissent craindre le pire » s’alarme avec justesse Thomas Portes :
Des identitaires ont ce soir agressée Alice Coffin à Rouen lors de son intervention à la Friche Lucien dans le cadre du mois du féminisme. Soutien à Alice. La violence de l’extrême droite s’accélère et se banalise. Des passages à l’acte qui laissent craindre le pire. Réagissons !
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) June 16, 2021
On fera l’impasse sur la faute d’orthographe (« agressée ») puisque le prochain tweet, celui du maire de Grenoble, en contient aussi une jolie (« imposé ») qui s’harmonise fort bien avec la précédente, tendant à montrer que le gauchisme rime avec école buissonnière – ou intelligence limitée, c’est selon :
Tout mon soutien à #AliceCoffin. L’extrême droite cherche a imposé son idéologie raciste et masculiniste par la violence. Rien n’est jamais acquis. Réaffirmons sans cesse notre attachement aux valeurs humanistes. Ne laissons personne faire face seul.e à l'extrême droite.
— Éric Piolle (@EricPiolle) June 17, 2021
S’indignant d’une telle violence, le secrétaire national EELV s’époumone sur le bien légitime thème de la haine et la violence :
Tout mon soutien à Alice Coffin.
La haine et la violence des identitaires masculinistes ne font que confirmer et renforcer notre mobilisation pour l'égalité. https://t.co/JfrXVud6Cz
— Julien Bayou (@julienbayou) June 17, 2021
Grand maître de cérémonie du gauchisme (et des loges), Jean-Luc Mélenchon hausse le ton et fait voir qui est le patron (et multiplie les contre-feux diront les mauvaises langues) :
❌ Samedi : manifestants pour les libertes agressés à Tarbes
❌ Mercredi : Alice Coffin agressée à Rouen
❌ Mercredi encore : Patrick, 62 ans, battu et menacé d’un couteau à Périgny
Partout l'extrême droite passe à la violence physique !
Ça suffit le déni !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 17, 2021
C’est pourtant un très, très gros mensonge, un nouveau, que profère ici Méluche, car de violence physique il n’y en eut aucune. En effet, revenons sur les faits :
Voici "l'agression" subie par #AliceCoffin.
« Un jeune homme s’est mis à genou en tendant un bouquet de fleurs et a dit : ‘Je sais que vous n’êtes pas de ce bord-là, mais pourquoi n’aimez vous pas les hommes ?’ » raconte Chloé Argentin, conseillère municipale de Rouen. pic.twitter.com/DbU5YvYi4P
— L'Incorrect (@MagLincorrect) June 17, 2021
Une image peut mentir aurait dit un certain Professeur. Visionnons alors la vidéo de l’événement, certes montée par les responsables du happening :
Revoir l'agression en question :pic.twitter.com/F8Kqe1SyDn
— 3615 Touittheure (@AllianceDroite) June 17, 2021
Fichtre, voici donc encore un joli médiamensonge, démontrant que la presse, loin d’être un quelconque quatrième pouvoir, n’est que le relais des idéologies et des puissances (la même alliance gauchistes-oligarchie qui parait contre-nature pour le béotien politique, mais qui a réussi à renverser Donald Trump, comme l’a décrit en détail – toute honte bue – le très long article du Times, traduit intégralement par vos serviteurs de la Rédaction E&R – mais nous nous éloignons de notre sujet).
Les images du crime étant parvenus, la presse a dû en rabattre tout de même. D’ailleurs le Nouvel Obs a modifié son titre, mais c’était sans compter sur notre vigilance. De « Alice Coffin agressée par des militants identitaires à Rouen : ce qu’il s’est passé » à « Ce que l’on sait de l’agression verbale d’Alice Coffin par des militants identitaires ». Nuance non négligeable.
Avant :
Après :
Pire, les gauchistes et leurs milices armées (femen, antifas, etc.) sont coutumiers de la violence. Bien sûr le camp du Bien a tous les droits, il peut humilier, frapper, mutiler, voire tuer le Mal (Darmanin lui-même n’a-t-il pas parlé de « marque satanique » dernièrement ?).
Une image valant un long discours, rappelons-nous ce qu’est à la fois la « haine et la violence » de l’extrême gauche, mais aussi ce que peut être une attitude digne et presque christique d’une victime, très éloignée des comportements hystériques de gauchistes que l’on a osé remettre en cause par une simple petite action florale d’agit-prop sans prétention :
Mais, pendant que toute la sphère gauchiste, féministe et LGBT était en PLS, comme disent les jeunes, les choses graves et sérieuses continuaient à se dérouler. Au risque de nous faire passer pour de minables populistes, signalons tout de même que le même jour, sous le silence assourdissant des mêmes médias et des mêmes gauchistes, on arrêtait un suspect concernant une affaire qui ne fit pas beaucoup de bruit : une mamie de 91 ans, violée et massacrée par un migrant pakistanais.
C’est le 10 juin dernier qu’une de ses connaissances, venue lui rendre visite, découvre la victime dans son appartement proche de la place d’Italie (13e arrondissement), le corps marqué par son agression, mais encore vivante. Transportée à la Pitié-Salpêtrière et placée sous respirateur artificiel, elle succombe à ses blessures le lendemain. On déplore notamment un traumatisme crânien, plusieurs fractures et hématomes, et même des traces d’un viol, selon une source policière.
[...]
Mardi 15 juin, un SDF d’une vingtaine d’années a été arrêté à Sarcelles (Val-d’Oise). Selon une source policière auprès du Figaro, il s’agirait d’un individu d’origine pakistanaise. Ses empreintes correspondent à celles retrouvées dans l’appartement de la victime. L’homme est connu des services de police sous plusieurs alias et « change très souvent de date de naissance ».
Plein de mielleuses précautions dont on aurait aimé qu’ils fissent usage quant à l’agression d’Alice Coffin, la presse parle d’un « SDF ». En réalité un « migrant », qui est pourtant déjà la tournure euphémistique de « sans papiers » lui-même métaphore de « immigré » dérivé du trop agressif « clandestin » pour une société hygiénisée à l’excès.
Bref, l’actualité la plus triste et la plus sordide continue chaque jour à fournir son lot de nouvelles désespérantes qui devraient rappeler aux gauchistes, s’ils avaient un peu de décence et de respectabilité, la juste hiérarchie des faits et la nécessité qui s’imposent à eux de fermer un peu plus souvent leur gueule.