Les enfants sont censés dévoiler leur « position préférée », concevoir une maison close, pratiquer des massages. L’éducation sexuelle repousse toutes les limites. C’est ainsi que le souhaite la classe politique. Divers protecteurs de l’enfance tirent la sonnette d’alarme.
Dans le Land de la Rhénanie-du-Nord – Westphalie (NRW), les garçons peuvent passer leur permis à partir de la quatrième [1]. Non leur permis de conduire, mais un permis d’un autre genre : quiconque réussit le test théorique et pratique, reçoit le permis d’utiliser des préservatifs, ainsi qu’un kit comprenant un pénis en silicone, un bandeau, des crayons, des livrets d’exercice, d’examen et de solution, des préservatifs.
Le projet a été proposé par le groupe de travail « Encadrement des garçons en Rhénanie-du-Nord – Westphalie », dont les collaborateurs supervisent également les examens, et subventionné par le Ministère de la Famille de la NRW. Le ministère parle de « matériel pédagogique » et indique que le Centre fédéral pour l’éducation à la santé recommande le projet aux écoles. Les membres de deux syndicats fédéraux de Pro Familia supervisent eux aussi cet « examen ».
Les écoles peuvent également réserver le projet. Un intervenant du groupe de travail rattaché au Land amène alors le « matériel pédagogique » et dispense une introduction au contenu d’une durée de cinq heures. Cette forme d’élaboration de projets destinés à l’éducation des enfants et des adolescents répond à des velléités d’ordre politique.
L’enseignement ainsi transmis de la « matière sexuelle », classée dans la catégorie « biologie », devra être étendu à plusieurs autres disciplines.
Les Verts avaient proposé en 2013, dans le Land du Baden-Württemberg, d’accroître le rayon d’action du thème « diversité sexuelle », alors cantonné aux sciences naturelles, afin qu’il recouvre également l’enseignement de l’éthique, des langues et des sciences sociales.