Quand la propagande féministe dénonce la propagande masculiniste...
C’est une histoire qui a pris une tout autre dimension par la violence et le harcèlement dont Amber Heard a été l’objet sur les réseaux sociaux, elle s’est transformée en une sorte de procès anti-MeToo, comme une revanche de certains hommes 5 ans après la libération de la parole des femmes. Comme un retournement de situation quand c’est l’homme, suspecté de violences, qui porte plainte contre son ex-femme et que le procès retransmis en direct sur YouTube devient le défouloir des masculinistes, ces hommes persuadés d’être devenus les dominés de la société et qui cherchent à reprendre le contrôle sur les femmes.
L’introduction – un concentré de désinformation – résume tout : Karim Rissouli, l’animateur falot inféodé aux puissances même plus occultes qui dirigent la télé, fait de Johnny Depp un homme violent et d’Amber Heard la victime des masculinistes – comprendre antiféministes – du monde entier, et ce, sur leur terrain de chasse favori : les abominables réseaux sociaux !
Les masculinistes, dans la bouche du collabo de service public, n’auraient pas supporté de perdre leur pouvoir sur les femmes depuis MeToo, et se seraient vengés sur la pauvre Amber. Pourtant, cette actrice médiocre a voulu se refaire sur le dos de son ex, comme beaucoup de calculatrices déguisées en victimes. Manque de pot, la justice américaine n’est pas (encore) la justice française, et l’accusation s’est effondrée à 90 %. La menteuse a pris cher : condamnée à verser dix millions de dollars à son tortionnaire qui, lui, devait lui en reverser deux.
Après négociations, la menteuse a accepté de mettre un terme à la procédure (contre-productive) en diffamation et a fini par refiler un vrai million à Johnny : le gros backlash (contrecoup) !
« J’ai pris cette décision après avoir perdu foi dans le système judiciaire américain, dans le cadre duquel mon témoignage public a servi de divertissement et a donné du grain à moudre aux réseaux sociaux. »
La menteuse a en outre perdu tous ses engagements à Hollywood, plus sa réputation dans les médias mainstream. Pire, sur le Net, elle est devenue l’image même du Mensonge féministe post-MeToo. Après cet effondrement, ne resteront que les coups de colère d’un Pirate des Caraïbes – porté sur la boutanche – qui a un jour claqué très fort la porte d’un placard, devant Amber. Imaginez l’effroi.
Ceux qui ont suivi le procès pourront donc témoigner de la malhonnêteté intellectuelle de Rissouli, qui n’honore pas le métier, sauf s’il s’assume agent du lobby féministe, d’ailleurs à la tête de France Télévisions avec Ernotte (idem à Radio France, France Inter et France Culture). On a vu le résultat en télé : chute des audiences année après année.
La Fabrique du mensonge porte bien son nom
Pour info, quel que soit le thème traité dans La Fabrique du mensonge, la réalité vient démentir les propos de l’animateur et de ses invités, jamais confrontés à du contradictoire. Et ne comptons pas sur le très obéissant Rissouli pour s’en charger. C’est le principe exclusif de France Télévisions : organiser des entre-soi de bien-pensance, sans risque de se faire allumer en cas de désinformation ou de délire. En l’occurrence, trois féministes « débattent » avec le triste soumis.
Du point de vue déontologique, ou simplement démocratique, Hanouna est plus journaliste que Rissouli. Le thème de cet épisode de science-fiction journalistique est « la justice à l’épreuve des réseaux sociaux ». Diffusé le 12 février 2023 sur la chaîne du savoir (désinformer), France 5, il heurte quasiment à chaque phrase – en off ou en plateau – l’intelligence et la raison.
Sur l’Ukraine, autre exemple, le degré de propagande rissouliste dépasse l’entendement : il ne manque plus que « OTAN » au générique pour le scénario et « CIA » pour les images.
L’archivage de ces mensonges extrêmes est éprouvant mais nécessaire. Nous nous y employons, pour les procès qui vont nécessairement venir. Après tout, il s’agit de notre argent, qui disparaît dans les poches de menteurs professionnels. Ou de menteurs professionnels qui nous font les poches...
Les citations célèbres de Karim Rissouli
« Comment les masculinistes sont-ils parvenus, via le procès, à imposer leur récit dans l’opinion publique, à bousculer le mouvement MeToo et à conforter une violence systémique contre les femmes ? »
« Bienvenue dans la Fabrique du mensonge. »
On n’oublie pas l’image de fin, résumé grandiose du rabaissement de la télé française...
Ces 100 minutes de délire désinformationnel sont une coproduction France Télévisions, Together Media et Babel Doc. Babel fait dans le docu international bien-pensant ; Together est une métastase de l’ancien producteur du Grand Journal de Canal+, Renaud Le Van Kim, propriétaire de Brut, le média du feelgood foireux en ligne, puisque chez eux aussi ça dégraisse. Il faut croire que la désinformation ne rapporte pas : elle coûte. Et à tout le monde.
Bonus « Tristan » rigolo
Ne ratez pas, à 51’55, l’analyse lumineuse de l’immense penseur Tristan Mendès sur la parodie de MeToo : MePoo (MoiMerde).
« Ce hashtag MePoo, il encapsule en lui-même un discrédit à la fois du mouvement MeToo mais également d’Amber Heard lors du procès. »