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Amnesty International dénonce la violence judiciaire contre les Gilets jaunes

Un sujet du Média du 28 août 2019 illustre l’article de RT sur l’acharnement judiciaire à l’encontre de Frédéric Vuillaume.

 

 

Et pendant que les racailles sortent de prison par milliers, que des dizaines de djihadistes sont libérés avec des intentions peu louables, des Français Gilets jaunes qui se sont battus pour l’amélioration des conditions de vie des plus frappés par la violence néolibérale purgent leur peine de prison ferme.

 

 

Il y a un an, au plus fort de la contestation anti-macronienne, un millier de Gilets jaunes avaient été condamnés à de la prison ferme.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Un rapport d’Amnesty International dénonce un système judiciaire destiné à « réprimer » des personnes qui n’ont pas commis d’infractions. Selon l’ONG, des dizaines de manifestants furent « arrêtés arbitrairement » et « victimes d’acharnement judiciaire ».

 

Les violences policières contre les manifestants en France ont largement été médiatisées, mais « l’acharnement judiciaire » dont ils ont ensuite fait l’objet, beaucoup moins. Dans un rapport accablant, publié ce 29 septembre, l’organisation non gouvernementale (ONG) Amnesty International dénonce un système destiné à « réprimer » des personnes qui, souvent, n’ont pas commis d’infractions.

Amnesty International affirme qu’en 2018 et 2019 plus de 40 000 personnes ont été condamnées pour divers infractions et délits « sur la base de lois vagues », fréquemment « utilisées pour restreindre illégalement les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression ».

Son rapport de 56 pages documente des dizaines de cas de manifestants pacifiques « arrêtés arbitrairement » et « victimes d’acharnement judiciaire », selon l’ONG, pendant la période de mobilisation populaire des Gilets jaunes et contre la réforme des retraites. Frédéric Vuillaume, responsable syndical de Force ouvrière et Gilet jaune de la première heure à Besançon, raconte une « descente aux enfers » pour lui et sa famille, qui n’avaient pourtant jamais eu affaire « ni à la police, ni à la justice » avant les manifestations de novembre 2018. « C’est vrai que j’ai une grande gueule et que quand je parle au mégaphone, on m’entend, mais ça ne fait pas de moi un criminel, je n’ai jamais commis aucune violence », assure à l’AFP cet agent d’entretien de 48 ans.

« Je ne faisais que relayer des messages sur Facebook appelant à la mobilisation, comme tout le monde », explique-t-il. Mais la préfecture et le parquet ne l’ont pas entendu de cette oreille. Accusé d’être un des « meneurs » du mouvement dans sa ville, il aurait dû, selon eux, déclarer les rassemblements.

« Il y a une volonté politique de dissuader les gens de descendre dans la rue »

Gardes à vue, perquisitions à leur domicile, convocations au tribunal... Un long cycle de « coups de pression » et d’« intimidations » qui va durer deux ans a alors démarré pour le militant et ses proches. Jugé trois fois pour entrave à la circulation et outrage à personne dépositaire de l’autorité publique – il avait crié « Castaner assassin » lors d’un déplacement du ministre de l’Intérieur de l’époque – Frédéric Vuillaume a été interdit de manifester et condamné à payer au total huit amendes.

Sa femme a été mise en examen à deux reprises et son beau-fils de 22 ans, au casier judiciaire vierge, a écopé en février 2019 d’un an de prison dont six mois ferme pour avoir lancé un pétard mortier. « Les violences lors des manifestations sont une préoccupation légitime, mais il y a une volonté politique de faire des exemples et dissuader les gens de descendre dans la rue », affirme à l’AFP Marco Perolini, chercheur pour la France à Amnesty International.

Selon ce dernier, les infractions, souvent formulées « de manière trop vague », amènent la justice à prononcer des sanctions « disproportionnées » contre des manifestants pacifiques. Par ailleurs, « les manifestants se retrouvent régulièrement arrêtés et poursuivis pour "regroupement en vue de participer à des violences" sur la base de simples soupçons », ajoute-t-il. Selon les statistiques officielles, 1 192 personnes ont été condamnées pour cette infraction en 2019.

« On peut se retrouver en prison sans avoir rien fait » Julien et Gilles ont été arrêtés et fouillés le 17 février 2019 alors qu’ils rejoignaient un blocage de rond-point à Toulouse. Dans leurs poches, la police a trouvé des fusées de détresse, un masque de ski et un masque anti-poussière. Après vingt-quatre heures en garde à vue, les deux quarantenaires ont été poursuivis pour « participation à un attroupement en vue de préparer des violences » et « port de fumigènes sans but légitime ».

Libérés sous caution, ils n’ont plus eu le droit de mettre le pied à Toulouse dans l’attente de leur procès. Deux mois plus tard, le tribunal correctionnel a déclaré la procédure « nulle et non avenue ». Mais là encore, le parquet a fait appel de la décision. Ils ont finalement été acquittés faute de preuves en décembre 2019. « Je réfléchis à deux fois avant d’assister à une manifestation, vu qu’aujourd’hui on peut se retrouver en prison sans avoir rien fait », témoigne Gilles, sous couvert d’anonymat, dans le rapport.

Selon Amnesty, la répression des manifestants s’est accrue avec l’adoption de nouvelles lois, notamment celle d’avril 2019 pénalisant des comportements qui ne constituaient pas auparavant un délit, comme se couvrir le visage. En 2020, la crise sanitaire a été l’occasion d’étendre davantage les restrictions au droit de manifester : selon l’ONG, 85 personnes ont été condamnées à des amendes pour avoir manifesté en mai et juin.

Comme prévu, sur E&R :

 






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24 Commentaires

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  • #2557556
    Le 29 septembre 2020 à 16:12 par SherlockHolmes
    Amnesty International dénonce la violence judiciaire contre les Gilets (...)

    Le Peuple, - nous disons le Peuple un et indivisible, nous n’entendons point par-là la multitude, ce qui n’est que pluralité sans unité, - le Peuple raisonne avec une conscience et d’un point de vue supérieur à toute raison individuelle : aussi ses conclusions sont-elles presque toujours autres que celles des légistes.
    Le Peuple est souverain. Comme tel, il n’est obligé qu’envers lui-même. Nul ne traite avec d’égal à égal ; et lorsqu’il se lève pour sa dignité offensée ou compromise, il est absurde de demander si cette manifestation du Peuple est ou non légale. Une constitution n’est pas un contrat synallagmatique entre roi et Peuple, entre législateur et citoyens, entre mandats et mandataires. C’est le système par lequel le Peuple, l’homme collectif, organise éternellement ses fonctions, équilibre ses pouvoirs.
    Le Peuple donc, lorsqu’il apprend que sa liberté est en péril et que le moment est venu pour lui de résister, ne comprend, ne peut comprendre qu’une chose : c’est qu’il lui appartient non pas de protester, mais de décider souverainement. [...] Protester, c’est abdiquer. Quand le Peuple se lève, il entend que c’est lui qui juge et qui exécute.

    Alfred Darimon

     

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  • #2557562

    Il vaut mieux tard que jamais !
    L’oficine d’État profond "Amnistie internationale " n’a mis que 20 mois pour découvrir ce que n’importe quel "aveugle" sait depuis bientôt deux ans !!
    La violence exercée contre les citoyens qui manifestent pacifiquement , pour leurs droits les plus élémentaires n’a d’égal que le cynisme et la cruauté de cette oligarchie mondialiste qui non contente d’avoir accaparé par le mensonge, la peur et la haine communautaire envers les français , tous les pouvoirs , s’acharne aujourd’hui avec la magouille COVID à les soumettre totalement au lobby et ses labos à travers leurs marionnettes de gauche , comme de droite , tous redevables désormais de la fureur populaire qui doit maintenant se réveiller sous peine de crever sous la dictature sionisto-maçonnique qui la baillonne chaque jour un peu plus !

     

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  • #2557640
    Le 29 septembre 2020 à 19:08 par rogerlamouche
    Amnesty International dénonce la violence judiciaire contre les Gilets (...)

    Amnesty International arrive toujours pour se goinfrer quand le restaurant vient de fermer !

     

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  • #2557705

    sûrement qu’ avec 2 ou 3 obus dans la tronche, ils comprendraient mieux le sens du mot "proportionnalité" non ?
    faut dire qu’ assistés du tryptique "Justice-IGPN-Castaner" là on frôle l’ art de discréditer les institutions forever...c’ est bien simple, je pense proposer leur candidature pour le Nobel de "l’ état de droit, un peu.." pour voir si Groland raffle le prix !

     

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  • #2557732

    Ce qui est au moins aussi grave que les brutalités policières envers les manifestants , c’est que de fait , le droit de manifester en France a été supprimé.

    Je n’ai jamais connu auparavant une telle stratégie politique visant a réduire à la quasi impossibilité une manifestation quand bien même celle ci serait "autorisée ".

    - Blocage et filtrage des routes et des transports publiques, quasiment plus aucun métro et des quartiers entiers de Paris pourtant situés a l ’opposé complet des manifs ont été paralysés, simplement pour empêcher les manifestants de rejoindre les lieux de rassemblement mais également pour créer de la gène aux utilisateurs et donc de l’hostilité contre les GJ , pour lesquels la responsabilité des problèmes de circulation a 50 KM a la ronde seront systématiquement attribués.

    - Pour ceux qui aurait malgré tout réussi a venir , blocage physique sur place des accès aux lieux de rassemblements.

    - Arrestations préventives complètement arbitraires de personnes se rendant aux manifestations ou verbalisation pour des motifs délirants .

    - Nassage des manifestants dans le but de les encercler et de les " punir" sans aucune raison ( gazage , charge , grenade etc..)

    - Brutalité extrême , et sans aucune raison, sur tous les manifestants pour décourager les sympathisants du mouvement de le rejoindre.

    - Provocations gratuites de la part de policiers sur des foules complètements pacifiques

    - Faux casseur et vrais flics dont la mission est de légitimer la répression et de casser l’image des manifestants

    - Et bien sûr et c’est le pire de tout, toutes ces mutilations gratuites à l’arme de guerre juste "pour l’exemple " .
    Comme pour la première guerre mondiale il y a maintenant des GJ "gueule cassé " ces manifestants pourtant parfaitement calmes et inoffensifs qui ont perdu un œil , une main , ou ont été défigurés , dans l ’unique but de décourager quiconque voudrait rejoindre la contestation anti Macron dans la rue.

    Tout cela devra se payer un jour.

     

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  • #2557739

    La violence policière et judiciaire déferlées contre les gilets jaunes a une explication simple : Ils menaçaient directement le pouvoir de Macron, ce que des actions de racailles de banlieues, notamment en 2005, n’auraient pas fait à cette république qui en a l’habitude depuis des décennies maintenant, au détriment des français.
    Mais ce mouvement gilets jaunes, venus du fin fond de la France, bien que spontané, étaient suffisamment imprégné d’un élan révolutionnaire, suffisamment intellectuel qui savait ce qu’il voulait pour que la franc maçonnerie s’en inquiète et sorte la bonne vielle méthode de la terreur, pour crever des yeux, emprisonner, tabasser, tromper. Rappelez vous que le débat marathon de Macron le fut avec des maires et non des gilets jaunes, une belle tromperie. Ces maires qui ne se sont pas gênés non plus à mener la vie dure aux français par des décrets et impôts locaux de plus en plus insupportables.Ils ont essayé ce jour là de se donner le beau rôle.

     

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  • #2557934
    Le 30 septembre 2020 à 13:00 par 30 millions d’Amish
    Amnesty International dénonce la violence judiciaire contre les Gilets (...)

    Ils se réveillent maintenant, cette bande de gauchiasse d’Amnésie Internationale ?

     

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  • #2558133

    Tout cela met bien en valeur le 2 poids 2 mesures ! Le cachot et la trique pour le de souche gentillet et la porte de sortie avec les félicitations du jury pour les racailles ! Et tout ça organisé par..........

     

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  • #2558291

    "Amnesty International dénonce", "la cour des comptes épingle" ... Toujours la même musique d’hypocrites. Et après ? Rien.

    Tout ceci me fait penser à une façade de pseudo justice pour que les goys s’imaginent qu’on oeuvre pour leur bien, "malgré tout" ...

    Quelles seront les suites ? Aucunes.

     

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  • Notre destin n’est pas de nous soumettre aux pires.
    Mais de soumettre les pires quoi qu’ils en coute cela s’appelle être un homme.
    Mais dans ce pays d’homosexuels décomplexés qui s’exhibent c’est pas gagné.

     

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