Break News TV reprend notre analyse sur les « 40 bébés décapités », qui ont déclenché une vague d’indignation et d’amour pro-Israël dans le monde, vague qui s’est vite retirée au large. Depuis, tout le monde voit la manip.

« Le monde doit voir »

Mais cette fake news grossière – qui a été débunkée dans la foulée par des journalistes sérieux – n’est que la mère des fake news, qui pleuvent du matin au soir sur nos médias mainstream.

Des charniers sont annoncés, qui ne sont jamais montrés. Car il faut respecter les sensibilités, alors que l’ambassade d’Israël en France envoie des images choc en permanence : ici une voiture carbonisée avec ses occupants à l’intérieur.

Malheureusement, en face, il y a ça :

Les belligérants se renvoient des cadavres à la gueule, c’est ce qu’on appelle la guerre de l’image, où le gagnant est celui qui paraît le plus victime et le moins bourreau. On n’entrera pas dans ce jeu morbide. Toujours est-il que quand un récit antipalestinien ne passe pas, un autre prend sa place. Il est de notoriété publique que les Israéliens « maîtrisent » mieux les médias que les Palestiniens.

Sous cette intense pression, un véritable bombardement médiatique en Israël comme en France, et à cause des relais israéliens chez nous, il devient de plus en plus difficile d’entendre une information impartiale. Ruffin tente de résister, mais il met un genou à terre face au Monde :

Le Monde  : Après Jean-Luc Mélenchon, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, a refusé, mardi, de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, suscitant l’indignation de certains de vos partenaires…

Ruffin  : Pas de pudeur de gazelle. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : samedi, le Hamas a commis des abominations. On doit mettre des mots forts sur des actes horribles, sinon notre parole est discréditée, moquée, enlisée dans des justifications byzantines, pas à la hauteur de la gravité des événements. Nous ne sommes pas le point de repère politique, diplomatique, moral, que nous devrions être.

Quand on a 2027 dans le viseur, on doit montrer au moins une patte blanche. On ne jette pas la pierre au copain de classe de Macron : résister au chantage « si vous n’êtes pas avec Israël, vous êtes des terroristes et des antisémites » n’est pas facile.

Pourtant, les appuis à une résistance raisonnable existent, et dans le monde entier, qui est en train de basculer dans la dénonciation des crimes de guerre israéliens dans la bande de Gaza. Guillaume Ancel le résume en trois mots :

« Pour tuer une personne, vous en tuez 50. »

Toute la droite et la gauche (non LFI) sont alignées sur la Macronie, qui est alignée sur l’UE de Leyen, qui fait la tournée des exactions du Hamas en Israël. Personne n’a mandaté cette tyranne, qui a décidé ça toute seule, au mépris des règlements européens. De la même façon que pour le charnier bidon de Boutcha, l’Allemande vendue aux Américains a fait le voyage pour montrer sa soumission.

Dire l’indicible

« L’horreur qui a eu lieu ici est indicible », dit-elle. Les mots lui manquent, c’est parce qu’elle ment en permanence, comme elle a menti aux 450 millions d’Européens avec les faux vaccins. Cette femme est une corrompue doublée d’une criminelle qui nous entraîne dans toutes les guerres possibles.

Les mots manquent aussi à Lemoine et Sinclair, qui prennent leur posture la plus solennelle pour dépasser leur douleur et dénoncer les exactions du Hamas. Grand moment d’émotion, sur la pire émission du PAF :

Lemoine, la voix brisée par l’émotion : Comment, Anne Sinclair, mettre des mots sur l’impensable, et pourtant il est nécessaire de trouver ces mots ?

Sinclair, digne dans la douleur, après une minute de silence de 2 secondes : J’ai hésité, Babette, avant de venir, d’abord parce que je n’aime pas parler sous le coup de l’émotion...