En #Algérie, Abdelkader #Bensalah nommé président par interim pour 90 jours : "on s'attendait à une démission, à un retrait..."
Quelles réactions pour les #Algériens ? @MoncefAitKaci nous en dit plus à #Alger ➡ https://t.co/j5J99AClgU pic.twitter.com/RCeiRvayhG— FRANCE 24 Français (@France24_fr) 9 avril 2019
Les contestataires entendent se mobiliser massivement lors de ce premier vendredi de manifestation en Algérie depuis l’annonce d’une présidentielle le 4 juillet : ils craignent que ce scrutin soit frauduleux et ne serve qu’à conforter le pouvoir intérimaire dont ils réclament le départ.
Sur les réseaux sociaux, où est née la contestation qui a abouti à la démission d’Abdelaziz Bouteflika, les appels à manifester continuent d’être relayés pour la 8e semaine consécutive, notamment sous le mot-dièse « Ils partiront tous ».
La présidentielle a été fixée au 4 juillet par le tout nouveau chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, 77 ans, figure de l’appareil mis en place par Bouteflika. Pour la première fois depuis le début de la contestation, qui s’est déroulée dans le calme et sans incident ces dernières semaines, un cordon de véhicules et de policiers interdit l’accès au parvis devant la Grande Poste, bâtiment néo-mauresque emblématique d’Alger.
Cela n’empêche pas les manifestants de scander « Algérie libre et démocratique » et « Bensalah, dégage ! ». Désigné par la Constitution pour assurer l’intérim, cet apparatchik est devenu la cible des slogans qui visaient initialement Bouteflika, président malade dont il était ces dernières années la « doublure » officielle, en Algérie et à l’étranger.
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Pour les protestataires, cette présidentielle organisée en trois mois ne peut être libre et équitable car elle serait organisée dans un cadre juridique et par des institutions et des personnalités hérités des vingt ans de pouvoir de Bouteflika, marqués par des scrutins frauduleux selon l’opposition. Manifestants et voix de la société civile réclament la mise en place d’institutions ad hoc, en vue d’une véritable transition post-Bouteflika.
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Le général Gaïd Salah a dénoncé des « slogans irréalistes », en allusion aux appels au départ de tous les acteurs du « système » au pouvoir. Il a estimé « irraisonnable » une transition hors du cadre institutionnel actuel, et promis aux manifestants que l’armée garantirait « la transparence et l’intégrité » du scrutin.
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