Le 24 novembre 2023, le tribunal correctionnel de Paris (la 17e chambre) a rendu son jugement dans le procès que Daniel Conversano a intenté à Alain Soral.
Il était question d’une prétendue diffamation commise le 11 décembre 2019 sur le site Égalité & Réconciliation à l’encontre du plaignant. L’article en question, « Du national-sionisme au proxénétisme, Daniel Conversano lance un site pour aider les Blancs... » aurait porté atteinte à l’honneur de Daniel Conversano.
Voici les deux phrases retenues par la partie civile :
« Pour attirer des clients, cet escroc vend la Roumanie et les autres pays de l’Est comme des paradis sécuritaires. »
« Cette étape dans son parcours, ne fait que confirmer le destin qui est le sien, celui d’une petit escroc opportuniste et médiocre ».
L’article se terminait par une vidéo où l’on voyait Daniel Conversano danser presque nu : « Il faut dire que Daniel Conversano, qui souffre de gynécomastie [1], a déjà une riche expérience face à la caméra. »
La partie civile réclamait 2 000 euros au titre de dommages et intérêts, plus 900 euros de remboursement de frais.
Le tribunal correctionnel n’a pas jugé les éléments assez probants qui vont dans le sens d’une diffamation. L’article a été jugé comme une « critique, rédigée en des termes péjoratifs, du site Internet attribué à Daniel Conversano et de l’activité qui y est présentée ». Le terme « escroc » ne suffit pas à caractériser une diffamation, les faits incriminés n’étant pas assez précis.
Daniel Conversano est donc débouté de toutes ses demandes. Il devra en outre s’acquitter de 12 euros pour droit de procédure.
Quatre mois plus tard, le 29 mars 2024, Daniel Conversano n’ayant pas fait appel, l’affaire est considérée comme close.