Après “l’échec iranien”, l’administration Obama s’est lancée, dimanche, dans un coup d’état militaire au Honduras. Ce petit pays d’Amérique Centrale, dirigé par Manuel Zelaya, a récemment marqué son rejet de la politique américaine, notamment en se rapprochant du Venezuela, de l’Equateur, de la Bolivie ou encore du Nicaragua (pays qui affichent un anti-impérialisme prononcé). Le Honduras a ainsi intégré l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) et son président (Zelaya) a entrepris le démantèlement de la base américaine de Soto Cano.
L’armée hondurienne, dont les dirigeants ont été formés par les Etats-Unis, a exilé Zelaya vers le Costa Rica. Il est reproché au Président d’avoir voulu faire voter un référendum constitutionnel prolongeant son mandat. Un mensonge largement repris par les médias occidentaux.