La crainte d’un krach boursier de grande ampleur commence à se diffuser sur le marché. L’effondrement des valeurs bancaires inquiète les investisseurs, car c’est par là qu’arrivent la plupart des crises boursières.
La chute des cours accélère sur l’ensemble des places boursières. À la Bourse de Paris, la baisse dépasse désormais 14% depuis le début de l’année. À Francfort la chute des cours dépasse 18% et en Italie l’indice FTSE MIB a perdu 25% en l’espace d’un mois et demi.
Pour l’heure, toutefois, il n’est pas question de krach général des marchés. Le seul compartiment qui a véritablement capitulé, c’est le secteur pétrolier et celui des matières premières. À la Bourse de Paris , toutes les titres des groupes parapétroliers se sont effondrés de plus de 84% au cours des six derniers mois : c’est le cas de Vallourec et CGG, dont la capacité de survie face à la chute du prix du pétrole inquiète de plus en plus les marchés. Total, qui a fortement réduit ses investissements et qui intervient aussi dans le secteur du raffinage, a réussi à limiter les dégâts avec un repli de 24% sur 12 mois, mais la « junior company », Maurel & Prom, a perdu 70% de sa valeur en Bourse.
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Jeudi noir pour les Bourses européennes, le Cac 40 chute de 4%
La Bourse de Paris revient sur des plus bas de 15 mois, sous les 4.000 points, rattrapée par les craintes sur l’économie mondiale et les doutes sur la latitude des banques centrales. L’or est à son plus haut depuis mai 2015, les rendements allemand et américain chutent.
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Société Générale abandonne 13,94% à 27,01 euros après avoir reconnu ne pas être en mesure de confirmer son objectif de rentabilité sur fonds propres pour 2016. Deutsche Bank perd pour sa part 6,3% et UniCredit 6,84%. Les publications de Legrand, Pernod Ricard et Total sont également mal accueillies.
ArcelorMittal perd 6,21% à 2,641 euros dans le sillage de Rio Tinto (-4,65%) qui a accusé une perte nette de 866 millions de dollars l’an dernier et abandonné sa politique de croissance du dividende.
Contre la tendance, Publicis progresse de 5,12% à 55,42 euros grâce à des résultats supérieurs aux attentes et sa prévision d’une légère croissance de ses facturations.