En présentant « l’homme qui vit une histoire d’amour avec sa poupée », Thierry Ardisson a-t-il conscience qu’il parle de lui-même ? Pervers ou acteur financé par le fabricant, ledit Étienne est en effet le meilleur miroir du présentateur narcissique qui espère créer le buzz à chaque sujet.
Après avoir insulté le public d’Alain Soral et Dieudonné de « connards » et créé des polémiques à n’en plus finir avec les publics 2.0 du youtubeur Squeezie et du rappeur Vald, Ardisson dévoile une nouvelle fois sa stratégie : défier Internet pour en devenir un personnage incontournable. « L’homme en noir », qui a toujours cherché à choquer pour conquérir de nouveaux publics, a bien intégré l’importance des réseaux sociaux et du replay dans les modes de consommations actuels.
Reste à s’interroger sur cette volonté de s’humilier qui confine à la pathologie. À moins que Thierry ne cherche à se reconvertir sur Internet une fois qu’il se sera définitivement fait virer de la télé. Il est vrai que l’affaire Jeremstar fait peser une drôle de pression sur l’animateur, ce qui expliquerait sa soumission à la société de névroses communautaires qu’il prétendait pourfendre lorsqu’il se revendiquait monarchiste et catholique [1].
« Étienne et Erena, une histoire d’amour entre un homme et sa poupée » : émission Salut les Terriens du 27 janvier 2018