De deux choses l’une : soit Jacquadit a dépassé la date de péremption, soit il tourne casaque car les chars russes sont (presque) à Paris. Dans les deux cas, on peut dire qu’il fait dans la realpolitik. En réalité, quand on gratte un peu, on retrouve son satané agenda mondialiste...
Quand le vent tourne, ça donne ces déclarations (rétropédalage) de Jacques Attali… pic.twitter.com/Mujbwh2GlN
— Victor Djamba (@VictorDjamba) March 19, 2025
On va l’écouter quand même en entier, parce que Jacquadit, c’est un peu la voix des Rothschild, toutes proportions étant gardées.
En général, c’est pas la peine d’écouter Macron, qui n’est que la voix de son maître, il suffit d’écouter Attali. Mais parfois, il n’est pas vraiment plus clair : ces gens-là ne sont pas omniscients, on sent que la situation leur échappe.
Dans le Grand Jury, tous écoutent le Mage sans broncher :
il y va de leur carrière
« Il faut regarder les tendances longues. »
« Je ne veux pas dire que le président américain est un agent russe ni que monsieur Poutine veut envahir l’Ukraine et la Pologne et l’ensemble de l’Europe de l’Est, mais pour nous, tout se passe comme si. »
« Je pense pour ma part que monsieur Poutine n’a pas renoncé à son ambition de mettre un gouvernement fantoche à Kiev, et ensuite de conquérir la Moldavie, de déstabiliser la Roumanie, pour les prochaines élections. »
« Je ne pense pas que ni monsieur Trump ni monsieur Poutine soient Hitler, faut pas faire des comparaisons historiques excessives, même si on peut y penser parfois de manière non déraisonnable. Mais nous Européens, nous avons l’obligation de garder en mémoire qu’en 1936 nous aurions dû arrêter Adolf Hitler quand il a envahi la Ruhr. »
« La stratégie, tout à fait compréhensible du point de vue américain, c’est de couper l’axe Russie-Chine, de faire une alliance avec la Russie contre la Chine, et d’oublier les Européens qui ne comptent pas dans cette histoire. »
« Il faut surtout ni provocation ni résignation, donc il ne faut pas créer une prophétie autoréalisatrice en disant ils vont nous attaquer, créons les conditions pour qu’ils soient en situation de le faire, je pense qu’il faut alerter sur les risques, mais ne pas être provocateurs. »
« Tout se passe comme si l’Europe est gravement menacée dans son existence… Et donc il est très important de nous réarmer, de se mettre en économie de guerre, ce que je dis moi depuis de longues années… Et de le faire avec toutes les forces du pays. »

Blonde du Figaro à 8’56 : Et quand on voit les manipulations électorales, notamment en Roumanie, les cyberattaques en France, est-ce que vous pensez qu’on est déjà en guerre contre la Russie aujourd’hui ?
Jacquadit : Non, on n’est pas en guerre contre la Russie, il ne faut pas créer l’événement quand il n’existe pas. Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie, d’ailleurs moi-même depuis très longtemps je pense que la Russie a sa place dans l’Union européenne… Le jour venu. D’ailleurs les Européens et les Américains sont très largement responsables du tournant anti-occidental de la Russie puisque dans la conférence de Munich devenue si célèbre pour le discours de monsieur Vance, il y a eu il y a quelques années, il y a longtemps, un discours de monsieur Poutine où il ouvrait presque explicitement la voie à une candidature de la Russie à l’Union européenne. Deux fois, et il n’a pas été entendu. Donc nous avons une part de responsabilité dans le retournement de l’Ukraine comme nous avons d’ailleurs une responsabilité dans l’islamisation de la Turquie, à qui on a fermé la porte. Ceci étant dit, il faudra créer les conditions d’une guerre inévitable. La guerre de 1914, elle aurait jamais dû avoir lieu. Et c’est un engrenage qui l’a rendue inévitable, un engrenage absurde. Nous sommes dans une situation qui est ni celle de 1914 ni celle de 1938, mais il faut tirer les leçons des deux : pas provocateurs, mais se réarmer.
Journaliste timide : Mais vous employez une formule forte, « il faut rentrer dans une économie de guerre ». Une économie de guerre, ça veut dire transformer nos industries, par exemple, pour faire de l’armement...
Jacquadit : Alors je parle d’économie de guerre depuis des années, et pour moi économique de guerre c’est pas seulement économie de l’armement… Économie de guerre, ça veut dire prendre conscience qu’il faut travailler beaucoup plus, aller beaucoup plus vite dans les questions écologiques… Il faut à tout prix que ceci nous mette en économie de guerre à l’égard des changements nécessaires écologiques.
Journaliste timide : Mais à vous écouter ça veut dire que c’est une opportunité entre guillemets pour faire un certain nombre de réformes et lancer un certain nombre de choses, est-ce qu’il faut vraiment parler de guerre, est-ce qu’il faut lier les deux ?
Bon, on a compris, le mage a fini par lâcher le camembert. Cette pseudo-guerre, c’est pour nous faire bosser plus, accélérer les « réformes », qui figurent dans l’agenda 2030 de Schwab, d’ailleurs mourant, ou dans les 300 propositions que le Mage avait susurrées à l’oreille de Sarkozy, et que Macron a appliquées sans sourciller, détruisant sciemment la France. La vraie guerre, elle est là, contre nous, notre façon de vivre.
Pour donner un exemple de ces « réformes », qui ne sont que violence contre l’esprit du CNR de 1945 (qui devrait être cher au socialiste Attali), toute cette construction sociale que les gouvernements néolibs successifs – tous conseillés par Attali – se sont attachés à démolir, il y a cette intervention de Louis Fouché sur les « barbares », ces prédateurs de services publics.
« Ceux qui survivent, ce sont ceux qui réussissent à s’assembler, à s'organiser, à se serrer les coudes. »
« On n’aura pas trop d’une vie pour reconstruire patiemment une société souhaitable. »
Réécouter l’émission https://t.co/lv4nf9UGv6
@louisfouch3, auteur de… pic.twitter.com/v4uoCLIcfk
— Tocsin (@Tocsin_Media) March 19, 2025
L’émission complète du boss direct de Macron