Des islamistes, indiquant venir du Nord-Mali, ont attaqué un site de BP à In Amenas en Algérie et pris plusieurs otages parmi les expatriés. Deux étrangers auraient été tué dans l’opération. L’armée algérienne mène une opération contre les assaillants.
Le conflit malien s’étend. Des islamistes, qui disent venir du Mali, ont attaqué mercredi à l’aube un site de British Petroleum (BP) dans la région algérienne d’In Aménas, près de la frontière libyenne et pris en otage plusieurs employés, dont des Japonais, un Irlandais et un Norvégien, selon des sources concordantes. Deux étrangers, dont un Britannique, auraient été tués, selon un nouveau bilan de l’agence de presse algérienne APS. De plus, six personnes (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) ont été blessées et « un nombre indéterminé de travailleurs, dont des étrangers », ont été pris en otages selon le ministère algérien de l’Intérieur. Le communiqué du ministère, cité par l’agence APS, ne précise pas les nationalités impliquées.
Un Français aurait été tué dans l’attaque, selon Reuters, qui cite des responsables locaux et de sociétés. On ignore s’il s’agit ou non d’un des otages. De source française, la victime pourrait être d’une autre nationalité. Selon la chaîne de télévision Ennahar, un agent de sécurité a été tué mais elle ne donne pas sa nationalité. Un porte-parole de l’ambassade de France à Alger a indiqué pour sa part qu’il « ne pouvait pas confirmer qu’un ressortissant français avait été pris en otage », après des informations d’un député algérien de la région de Tamanrasset (sud), Mahmoud Guemama, faisant état d’un Français parmi les captifs.