La SNCF a « été victime cette nuit de plusieurs actes de malveillance », a justifié le groupe ferroviaire dans un communiqué, précisant que « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager [ses] installations ». Dans le détail, cinq dégradations ou tentatives de dégradations sur le réseau SNCF ont eu lieu entre 1 heure et 5h30 du matin, ciblant des boîtiers électriques ou de signalisation, ont appris franceinfo et France Inter de sources proches du dossier.

Environ 800 000 voyageurs concernés par les perturbations. « On est absolument désolés de ne pas être capable de faire circuler les trains attendus par les Français. (...) À travers la SNCF, [ce sont] les Français que l’on attaque », a fustigé Jean-Pierre Farrandou, président du groupe. Le Premier ministre Gabriel Attal a déploré sur X des « conséquences (...) massives et graves ». ((France Info))

Dans cette affaire, on comprend que les dizaines de milliers de militaires et de policiers ne peuvent rien devant cinq allumages de feux stratégiques.

Il eût mieux valu un personnel de service public renforcé plutôt qu’une armée payée à surveiller le public.

Mais c’est la logique de l’ultralibéralisme : on retire les caissières dans les supermarchés, on les remplace par des machines, et on est obligé d’embaucher des vigiles pour éviter les vols, qui augmentent en période de paupérisation, le cœur du programme ultralibéral.

Le personnel utile est remplacé par une milice.

On avait un responsable tout trouvé, Kirill Griaznov, mais il s’est fait choper avant le sabotage, comme l’écrit Le Monde, toujours prêt à aider la Macronie à dénicher la 5e colonne qui menace le pays.

Alain Bauer, le monsieur Sécurité-Insécurité-Terrorisme de la France, sait déjà qui a fait le coup dans L’Opinion :

Avant les Jeux, il avait prévenu qu’une attaque terroriste pouvait facilement avoir lieu. Bauer, c’est l’homme qui prévoit tout, et surtout qui savait tout (avant que ça n’arrive) :

Sur les RS, ça part dans tous les sens, du plus drôle au plus délirant : la France et Paris sont devenus la chambre d’écho des deux grands conflits qui agitent monde, l’Ukraine et la Palestine.

En attendant de savoir qui a fait le coup, sous faux drapeau ou pas, il faudrait que Bauer et le Mossad, ou le Shin Bet, qui est présent sur notre sol, accordent leurs violons complotistes.
Sinon, puisque toutes les options sont sur la table, une idée comme ça : et si c’était les Loubavitch ?

« Il n’y aura aucune circulation à partir de la gare Montparnasse jusqu’à 13 heures », a annoncé Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, vendredi 26 juillet lors d’un point presse, après l’« attaque massive pour paralyser le réseau des TGV » dont se dit victime la SNCF.

« L’ensemble des billets de trains » des usagers concernés par les perturbations seront remboursés « à 100 % », a aussi assuré la compagnie, invitant les clients à ne pas se rendre en gare et à attendre d’être contactés par SMS ou par mail.

[...]

Le ministre des Transports dénonce un « acte criminel scandaleux ».

« Aujourd’hui, tous les éléments qu’on a montrent bien que c’est volontaire (...), notamment la notion de concomitance des temps qui est plus que suspecte » a assuré Patrice Vergriete lors d’un point presse. « On peut penser que l’attaque a été préméditée, calculée, convenue (...) puisque l’endroit où ces incendies ont été provoqués correspondent à des bifurcations », a renchéri Jean-Pierre Farrandou.

Les circulations TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est très perturbées. « Nous détournons certains trains sur [la] ligne classique, mais nous allons devoir en supprimer un grand nombre », a affirmé la SNCF dans son communiqué. La ligne de TGV Sud-Est n’est en revanche « pas touchée », a précisé la compagnie ferroviaire. « Un train sur deux vers l’Est, vers le Nord et vers la Bretagne et un TGV sur quatre vers le Bordelais » devraient être assurés, a ajouté Patrice Vergriete.

Les perturbations devraient « durer au moins tout le week-end ». Les équipes de SNCF Réseau « sont déjà sur place pour procéder au diagnostic et débuter les réparations », mais cette « situation devrait durer au moins tout le week-end, le temps d’effectuer les réparations », a indiqué l’opérateur. Voici dans le détail le point sur les perturbations.

Le dispositif de sécurité renforcé. La préfecture de police de Paris « concentre ses effectifs dans les gares parisiennes », a annoncé sur franceinfo Laurent Nuñez, préfet de police de Paris. « L’ensemble des services de sécurité et de renseignement sont mobilisés », ont précisé des sources sécuritaires à France Télévisions, ajoutant qu’« il est trop tôt pour déterminer avec certitude qui est à l’origine de ces actions ».

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