On trouve toujours plus Cau que soi
Dora est cette (charmante) créature de sexe féminin née femme et demeurée femme. Dora se revendique féministe mais elle n’est pas une féministe comme les autres : c’est une féministe terf, c’est-à-dire qu’elle n’accepte pas que des hommes nés hommes se prennent pour des femmes, après opération ou pas.
Ce soir dans #QuelleEpoque, @LeaSalame reçoit avec @CDechavanne et Philippe Caveriviere :
@fabricearfi
@JeremyFerrari
Elsa Zylberstein
Julien Meimon
@GabrielAttal
Marie Cau
Dora MoutotÀ 23h15 sur notre antenne pic.twitter.com/ZmGvO1T8GG
— France 2 (@France2tv) October 15, 2022
La France a découvert Dora chez la mère Glucksmann le 15 octobre 2022 sur France 2. Nous passerons sur l’étrange casting des invités – c’est BHL à la programmation ? – pour nous concentrer sur Marie Cau, le premier maire transsexuel (ou transgenre) de France.
- « Je vous déclare mari et mari »
À cette occasion, Dora a qualifié « Marie » d’homme, ce qui est devenu une insulte, en Macronie, cet Orwelland français.
« Vous êtes un homme » : Marie Cau, maire transgenre du Nord, porte plainte contre la militante Dora Moutot pour "incitation à la haine" ; elle avait refusé de reconnaître à l'élue son identité de genre (Màj) pic.twitter.com/tqsVmDzb71
— Xavier (@restonszen69) March 7, 2023
Résultat, 10 mois plus tard : un procès pour « transphobie ». On croit rêver, on se pince, on se coupe un doigt, on se scie un bras, mais c’est bien réel.
J'ai un procès pour mégenrage en France car j'ai dit à Marie Cau sur le plateau de Salamé que je le perçois non pas comme une femme mais comme un homme transféminin.
Et voilà qu'en allemagne, il y a un projet de loi qui impose une amende de 10 K à qui mégenrerait un trans. https://t.co/cHMA37yLnV
— Dora Moutot (@doramoutot) August 27, 2023
Deux associations dont Stop Homophobie s’attaquent donc à Dora pour « incitation publique à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes sur la base de leur identité de genre », comme le dit Psyhodelik :
On souhaite bonne chance à Dora, qui a raison d’un point de vue biologique, mais pas politique, enfin, progressiste.
Kev contre les tapettes
Dans le même genre de délire, le footeux N’Doram (Kévin, car on a connu un N’Doram canari plus ancien) s’est fait shooter par la patrouille du cul pour avoir proféré une horreur à la mi-temps :
Kévin N’Doram risque jusqu'à 10 matchs de suspension !
Il a été convoqué par la Commission de discipline de la LFP.
Le joueur de FC Metz avait déclaré à la pause que son équipe « jouait comme des tapettes », avant de s'excuser après la rencontre, ne voulant blesser… pic.twitter.com/YrqIf4eTW2
— BeFootball (@_BeFootball) August 24, 2023
Kévin est convoqué le 30 août par la commission de discipline, il risque entre 4 et 10 matchs de suspension. Si c’est 10, alors le quart de sa saison est à l’eau. Il ne lui servira à rien de s’excuser, comme Médine ou Dieudonné : la sanction tombera de toute façon. On revoit l’action litigieuse à vitesse réelle :
Le milieu défensif de 27 ans s’exprime bien, pour un footballeur, il est lucide sur la mi-temps pourrave de ses partenaires messins, c’est clairement un leader. Le seul mot qui frappe dans sa déclaration, c’est donc « tapettes ». Or, tapette c’est, selon le dico, soit une petite tape, soit une sorte de raquette pour battre les tapis ou tuer les mouches.
On suggère à Kev d’utiliser une de ces trois définitions devant le grand jury progressiste, histoire d’éviter le peloton d’exécution. Il devrait pouvoir s’en sortir par une pirouette.
Rubiales dans la mierda
En revanche, un qui devrait pas pouvoir s’en sortir, c’est l’ami Rubiales, qui a roulé un patin soviétique à Jennifer après la finale gagnée des Espagnoles. Maintenant, par solidarité – elles disent sororité –, les 23 joueuses exigent la démission de Luis ou alors ce sont elles qui démissionnent de l’équipe nationale.
On trouve toujours plus conne que soi, selon la phrase fétiche de Choron, pour l’occasion genrée.
« Rubiales démission », scandent ces féministes, pour qui le baiser du président de la fédération espagnole sur la bouche de Jennifer est un acte « odieux ». Les joueuses ont pris fait et cause pour la victime, et réclament sur le site du syndicat FutPro des « réponses de la part des pouvoirs publics afin que de tels actes ne restent pas impunis ». C’est carrément devenu une affaire d’État.
Rubiales refuse de quitter son poste, donc les joueuses font grève. On dirait une resucée de Knysna 2010, quand les Bleus ont pété les plombs, il est vrai sous l’ère Domenech, qui n’était pas vraiment au niveau. Il l’a reconnu par la suite, d’ailleurs.
Là, on a quelque chose de pire, un non-événement dans le monde du foot croisé avec une atrocité selon les codes du règlement mondialiste MeToo : dans leur communiqué à la Knysna, les joueuses invoquent carrément « la dignité des femmes » :
« Suite aux événements survenus ce matin et face à la perplexité du discours prononcé par le président de la Fédération Royale Espagnole de Football, Monsieur Luis Manuel Rubiales Béjar, les joueuses de l’équipe senior, récentes championnes du monde, en soutien à Jennifer Hermoso, veulent exprimer leur condamnation ferme et retentissante des comportements qui ont porté atteinte à la dignité des femmes »
Jenni Hermoso pleurniche, car Luis a déclaré que ce baiser était un acte « spontané, mutuel et consenti » :
« Je tiens à préciser qu’à aucun moment je n’ai consenti au baiser qu’il m’a donné et qu’en aucun cas je n’ai cherché à m’approcher du président. Je ne tolère pas que l’on mette en doute ma parole, et encore moins que l’on invente des mots que je n’ai pas prononcés. »
Jeanne, au secours !