La présence de l’opération française « Barkhane », qui mobilise 4 500 hommes dans la bande sahélo-saharienne, est un terreau fertile pour de nombreuses rumeurs en Afrique de l’Ouest, où elles rencontrent un fort écho sur les réseaux sociaux et entraînent des milliers de commentaires nourris d’un fort sentiment antifrançais.
De fausses photos de l’accident d’hélicoptères au Mali
Après la collision de deux hélicoptères, le 25 novembre au Mali, ayant entraîné la mort de treize soldats français, de nombreuses images prétendant montrer les débris des appareils ou leur collision sont apparues sur des pages Facebook maliennes. Elles ont été partagées des milliers de fois, du Burkina Faso à la Côte d’Ivoire en passant par le Sénégal. Au nombre d’entre elles, des photographies prises en Argentine lors du tournage d’un jeu télévisé, en Irak, en Azerbaïdjan ou… des images extraites d’un jeu vidéo.
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Non, l’armée française n’a pas frappé une base militaire au Niger
Depuis le 23 novembre, des publications extrêmement virales ont été partagées sur Facebook au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Elles prétendaient que l’armée française avait frappé une base militaire située à Diffa, dans le sud-est du Niger. Cette rumeur avait été prise au sérieux par des centaines d’internautes qui, dans les commentaires, accusaient l’armée française d’entretenir les conflits djihadistes au Sahel.
Ces publications ont pris de telles proportions que l’ambassade de France au Niger les avait démenties sur ses comptes Facebook et Twitter dès le 24 novembre.
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