Donald Trump a dévoilé, lundi, les premières mesures qu’il prendra dès son entrée à la Maison Blanche, le 20 janvier. Le président élu, opposé à la mondialisation, a notamment annoncé un retrait des États-Unis du Traité commercial transpacifique.
La déclaration du président américain (en anglais non sous-titré) :
.@transition2017 update and policy plans for the first 100 days. pic.twitter.com/HTgPXfPWeJ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 21 novembre 2016
On sait déjà à quoi ressemblera le premier jour de la présidence de Donald Trump. Le président élu a présenté, lundi 21 novembre, les premières mesures qu’il prendra dès son arrivée à la Maison Blanche. L’une d’elles prévoit notamment le retrait des États-Unis du Traité commercial transpacifique (TPP) et une enquête sur les conditions d’octroi des visas de travail.
Le milliardaire, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a expliqué dans une une vidéo son intention de se retirer du TPP, qualifié de « catastrophe en puissance » pour les États-Unis. Pendant la campagne électorale, le magnat de l’immobilier n’a jamais caché son hostilité vis-à-vis du TPP et contre l’Aléna (Accord de libre-échange nord américain) qu’il considère mauvais pour l’emploi.
Signé par 12 pays d’Amérique, d’Asie et d’Océanie dont les États-Unis, l’Australie et le Japon mais pas par la Chine, le TPP n’a encore été ratifié par aucune des parties signataires.
Donald Trump entend remplacer le TPP par des accords commerciaux bilatéraux qui « ramèneront l’emploi et d’industrie sur les terres américaines ». « Mon programme sera fondé sur un principe central simple : mettre l’Amérique d’abord », assène-t-il dans la vidéo.
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Face à Trump, la Chine veut imposer sa vision du libre-échange en Asie
Pékin propose à ses partenaires d’Asie de nouveaux accords commerciaux pour remplacer le projet de Partenariat transpacifique (TPP), compromis par l’élection de Donald Trump.
La Chine prépare le plan B pour contrer Donald Trump. Depuis le sommet de l’Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (Apec) qui se tient au Pérou, Pékin a fait savoir à ses partenaires commerciaux de la région Asie-Pacifique qu’elle était prête à assumer le leadership des négociations de libre-échange face aux projets protectionnistes du président américain élu.
« Nous n’allons pas fermer la porte au monde extérieur mais l’ouvrir encore plus largement, a lancé le président chinois Xi Jinping. Nous allons nous assurer que les fruits du développement soient partagés ».
Ce dernier a appelé les dirigeants de cette partie du monde à soutenir les initiatives chinoises de libre-échange en Asie-Pacifique, pour combler le vide laissé par le probable abandon de l’accord de libre-échange TPP par les États-Unis. Le TPP, signé en 2015 par 12 pays (États-Unis, Canada, Mexique, Chili, Pérou, Japon, Malaisie, Vietnam, Singapour, Brunei, Australie et Nouvelle-Zélande), sous l’impulsion de Barack Obama, exclut la Chine.
Il vise à harmoniser les normes entre ces pays et supprimer des droits de douane. Aux États-Unis, le processus est compromis par l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui pendant toute sa campagne a fustigé ce « terrible » accord commercial et promis à son électorat un tour de vis protectionniste pour protéger les emplois américains contre la concurrence de la Chine ou du Mexique.