TVLibertés reçoit l’artiste, essayiste et critique d’art, Aude de Kerros qui dénonce la déconstruction, la « burénisation » et la « désartification » systématique de l’art conceptuel.
TVLibertés reçoit l’artiste, essayiste et critique d’art, Aude de Kerros qui dénonce la déconstruction, la « burénisation » et la « désartification » systématique de l’art conceptuel.
ERTV | Octobre 2017 |103 | CultureÉconomieInternationalOpinions |
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kontrekulture.com | Mars 2009 | Alain Soral | CommunautésPolitiqueSociologie |
Dédié à Jean-Pierre Chevènement et aux petites gens bernés en permanence, ce livre analyse, à travers cent vingt textes polémiques et brefs, la lente dérive de l’universalisme républicain issu de la Révolution de 1789, vers cet agglomérat de communautarismes revendicatifs et de narcissismes hostiles qui constituent aujourd’hui la société française. Présenté sous forme d’abécédaire, l’ouvrage s’attaque à (...)
kontrekulture.com | Juin 2017 | Collectif | HumourPolitique |
Le quatrième volume de L’Almanach pour tous regroupe les meilleurs dessins publiés dans la rubrique hebdomadaire des « Dessins de la semaine » sur le site Égalité & Réconciliation durant l’année 2016. Ce livre a pour but de renouer avec la réelle tradition du dessin satirique ainsi que d’offrir une tribune aux jeunes dessinateurs et caricaturistes de talent qui prennent à revers tous les rentiers de (...)
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Probablement un produit dépourvu de matières grasses
Je viens de visionner une vidéo d’Aude de Kerros (l’art caché). En conclusion elle explique que l’art contemporain n’est pas là pour être aimé mais pour choquer, déranger. C’est une relation sado masochiste dans laquelle celui qui a le pouvoir est celui qui semble persécuté et faible...
Ca fait penser à notre relation dominant-dominé avec Sainte Oligarchie.
Dans la société traditionnelle, l’art existait dans le monde. Après que le pouvoir fut transféré de la possession terrienne et de la puissance militaire à la scène financière des institutions bancaire, boursière, juridique et médiatique, le terrain de l’art se réduisit à la scène artistique des musées, maisons de vente aux enchères, galeries, critiques.
La puissance artistique contenue dans le retable d’Issenheim éclairait l’humanité toute entière, du cerf au roi. L’urinoir de Duchamp ne peut exister, en tant qu’œuvre d’art, en nul autre endroit qu’au sein de la scène artistique (en dehors du musée, on pisse dessus de bonne foi) et uniquement pour un « initié » (à qui un critique a expliqué pourquoi c’est de l’art). Tout comme la totalité de la peinture de Pollock est contenue dans deux centimètres carrés d’un faux-marbre de Fra Angelico…
L’art contemporain, cet art sans qualités autres que le cynisme et l’arrogance, est à l’Art ce que le noachisme est à la spiritualité : un projet de grand remplacement des champs d’actions humains fondamentaux compatible avec l’avènement du Nouvel Ordre Mondial et ses valeurs. Le « stock » d’art véritable à jamais immuable, tel le bitcoin, ayant vocation à être entièrement capté par ses seules élites.
Pour être détruit, ou simplement soustrait au monde ?
Beaucoup d’approximations et certains clichés, qu’on peut lire ici, sont les mêmes que l’on retrouve chez les gauchistes (ça fait un point de convergence !) Voyez (écoutez) l’incursion de Mermet / Lepage à la Fiac.
Alors il faut être plus rigoureux qu’eux, en l’occurrence ici sur la compréhension de l’art (dit « contemporain »).
pour cela ça demande un développement, mais je vais tenter de pas faire trop long :
1. D’abord « l’art », et l’acception du terme. « Ce n’est pas de l ’art … » :
L’art ne coïncide plus avec son origine étymologique de tekhné. Rubens déjà, ou plus récemment Rodin, ne sous-traitaient-ils pas une grande partie du travail technique à leurs assistants ? Voir « l’Homme qui marche », geste radical s’il en est, où la sculpture résulte simplement de la suppression des membres supérieurs de l’une de ses sculpture antérieure ! Geste au sens technique / virtuose, sûrement pas. C’est ça qui fait pourtant « l’homme qui marche », pas l’antériorité du travail élaboré de son St Jean Baptiste, avant décapitation et amputation ..
2. sur la confusion entre art « contemporain » et « conceptuel » :
L’art conceptuel est circonscrit aux années 60 … voire 70, et a bcp à voir avec Mallarmé, la poésie de Roussel, Duchamp pour la filiation « plasticienne ». C’est le refus du « rétinien », l’utilisation du langage comme substitut à l’image. Art de l’image mentale, dans une économie formelle extrême. Et il y a plutôt assez peu d’artistes conceptuels aujourd’hui .
D’ailleurs si l’on suis jusqu’au bout Hegel, par ex, l’art ne pourrait être aujourd’hui que le « conceptuel ». En ce sens Duchamp est (malgré lui) le plus hégélien des artistes, en anticipant ce basculement du rétinien au concept.
Dans le « contemporain » on trouve aussi bien des peintres réalistes, à la technique très poussée (G. Richter, L. Freud …), des pompiers (J. Koons) des minimalistes, des performers, des installeurs, … Il y en a pour tous les goûts.
3.
…
3. Elle devrait alors annoncer son acception du « contemporain » comme « genre » (ok), et le définir comme cette seule partie qui crête, visible par ses coups d’éclats, provoc, subventionné ou spéculatif, dont raffolent les media (c’est un peu fait pour ça).
C’est uniquement de ça dont parle Lepage/ Mermet ‘à la fiac’.
(drôle comme ils procèdent en artistes post duchampien (c’est le contexte qui fait l’oeuvre) / là c’est le media, la description de l’oeuvre, qui fait procès. En décrivant qqch posé par terre ds le contexte et le ton de l’émission, « c’est » de la merde. Nécessairement. Je peux décrire ainsi « le mec a posé une asperge au bord d’une table et il l’a peinte » pour moquer un Manet sublime, sur lequel il y a presque rien.
enfin le « vrai » art selon Mme : S’il n’est pas dans les réseaux de l’art c., il faut reconnaitre que toute activité a son réseau, donc son public. A raison de souligner qu’il faut alors oeuvrer en dehors, mais il est vain de critiquer un système dont on refuse les codes… On ne peut vouloir être dedans et dehors.
Plein de galerie, foires, manifestations, sont dédiés au dessin ou peinture décorative, à des formes plus traditionnelles…
Maintenant, faites un tour dans ces foires et salons, à bastille, au champ de mars ou ailleurs. Ce n’est pas le niveau du Salon des refusés, ou son équivalent contemporain, loin de là … Vous verrez des étales de « faiseurs », peintures à la chaîne de marines au couteau, de tableaux reliefs en cd, de portraits en circuit imprimé … Maitrises d’UNE technique, parfois spectaculaire, surement agréable pour celui qui fait et celui qui achète, mais dénuée de pensée.
On peut tjrs essayer de peindre comme Rembrandt aujourd’hui et il y aura des acheteurs. Mais est-ce que ça parlera de notre monde et nous fera réfléchir sur lui ? On a l’art de notre époque, qui lui ressemble. Sa particularité est l’impératif de singularité, d’où se dégage quelques tendances (citation, tas, formes moles ou jonchées par terre…). Ce qui d’ailleurs est en train de changer : la dèche se généralisant, le marché se « contractant », la tendance est au retour du tableau déco, au fait main rassurant, vous verrez.
Je rejoins l’opinion des commentaire de "pepapig" : déjà pourquoi mélanger art contemporain et art conceptuel ? Qu’est-ce que cette odieuse confusion ?Mais je ne suis pas d’accord avec le fait que l’art conceptuel corresponde à la période des années 60-70. car il ne faut pas non plus confondre "art conceptuel" et "art minimaliste". (Je vais ici rentrer dans une conversation de puriste qui déplaira sans doute à certains, mais nous parlons d’art, et l’art n’est pas à mon sens préoccupation populaire, mais est de l’ordre de l’au delà, et de l’exception, donc n’en déplaise à certains ! Les intéressés me suivrons. Avis ici, aux artistes et esthètes en tout genres qui auront le courage de me suivre...) L’art conceptuel est invention française ! Respectons là donc un peu. Car l’invention de ce courant revient pour moi à ce grand monsieur qu’était Marcel Duchamp : un français, qui a conquis les américains. Et les américains ont su exploiter ceux qu’à l’époque l’Europe et la France rejetaient. Duchamp faisaient parti de ses mal aimés (aussi de ces lâches qui ont fuit la guerre, il faut l’avouer), et qui a reçu le bon accueil des américains, qui étaient en mal de reconnaissance culturelle au début du XXème siècle. Peut-on reprocher à Duchamp d’avoir été chercher reconnaissance ailleurs quand son propre pays le snobait ? Il ne faut pas s’arrêter à la Fontaine (urinoir) de Duchamp, comme si c’était sa seule et unique création, il faut s’intéresser historiquement à l’intégralité du parcours de cet artiste (« souche française ») qui à mon sens est respectable. Car Duchamp, n’a pas fait que d’affreux "ready-made" (objet manufacturé à spéculation artistique, initiée par les américains), il a aussi peint, écrit, et donné des interviews (qu’on trouve sur youtube). Il faut lire Duchamp pour comprendre l’art d’aujourd’hui ! Ma foie, on ne peut nier, que comme la plupart des grands artistes, cet homme fut un odieux opportuniste ! Mais on ne refera pas les artistes ! (Tous les grands sont des opportunistes !) Et quand on s’intéresse à sa biographie, on ne peut que comprendre son parcours (pour ça il faut lire, pas juste regarder des vidéos !).Respectons donc un peu l’un des pères de l’art conceptuel, "invention française !". Et ne confondons pas "art conceptuel" et "art minimal", car là : au contraire l’art minimal est un pur produit américain, né dans les années 60-70.
Duchamp a en effet initié « l’art conceptuel », mais le terme sera véritablement employé durant la période citée (Beuys, Kosuth, sol Lewitt…) mais c’est un peu l’effet boomerang : Duchamp (et les modernes français au même moment) ont fécondé les USA dans les années 20 (armory show…) où il s’y faisait encore des croûtes façon romantisme européen (mais avec qq jolies choses qd même, voir les peintres de la river hudson).
Ils ont pris à la lettre la forme (D. est très littéraire en fin de compte) pour la systématiser, et comme d’hab, ont tout refait en + grand. On reprend ça dans la face après la guerre, version plan Marshall et ils occupent le marché mondial.
Mais D. ne pouvait faire école, c’est là l’incompréhension (voir ce qu’il dira du pop art, dans ses vieux jours…)
D. n’a pas vendu grand chose, et le « ready made » en est rarement un (importance du titre, texte inscrit dessus, assemblages). La roue de bicyclette, visée sur un tabouret), est un objet éminemment dialectique : statique/ tabouret, mobile / roue ( il avait fait ça pour remplacer la contemplation d’un feu de cheminée, qui lui manquait à New York. Le soir il rentrait chez lui, il faisait tourner sa roue et s’asseyait devant…)
Et c’’était pas pour faire un buisness , bcp sont des cadeaux à des maîtresses ou amis.
Pour Fountain on est dans une expérience sociologique (validation du processus de la reconnaissance, avec ses étapes : 1/ scandale initial, 2/ validation institutionnelle (n’oublions pas que le vrai « fountain » n’existe plus que sous la forme d’une photo de presse + article, et que le truc a été perdu), 3/ oubli, et 4/ redécouverte/ consécration.
Une thèse intéressante sur « fountain » qui serait l’élément manquant de la mécanique de la Mariée… (sans quoi elle ne fonctionne pas) en place de l’espace vide à côté de la broyeuse de chocolat (>> transformation du célibataire/ duchamp en « mariée » càd artiste consacré (la partie supérieure). C’est donc une oeuvre qui intégrait le temps de sa réception, qui s’adressait finalement aux années 60 où tout cela sera « consacré » (et accesoirement les urinoirs re-produits par un artisan, en faïence (peu savent que ceux qu ‘on voit aujourd’hui dans les musées sont des « sculptures » authentiques, puisque le modèle initial n’existe plus ! )
Sujet passionant qu’il ne faut pas évacuer d’un revers de main. Mais vrai que tout ceci repose sur un plaisir plus intellectuel que sensible.
Il y a plusieurs choses à considérer :
D’abord, sommes-nous encore unis autour de croyances communes ?
Les gens qui pensent que l’Art est un moyen de faire socialement reluire. Erreur.
L’arnaque qui précède celle de l’art contemporain, l’art moderne.
Pure arnaque monopolisante, qui tente d’imposer la notion de progrès, en faisant "table rase du passé", la même équipe qui t’inflige le "devoir de mémoire" par ailleurs, jamais à court d’une contradiction chutzpahiquement vaselinée.
Cerise sur le cake, la spéculation, la soif de l’or, le dieu argent, les biftons.
Or, l’Art, c’est quoi ?
Un moyen humain de comprendre le monde, notre condition, et de se réaliser en se dépassant, rendre un hommage, maîtriser le chaos.
L’Art, c’est maîtriser le chaos du monde en se réalisant à travers une forme humainement définie.
Un film de Michael Mann.
Un tableau de Pierre-Jacques Volaire.
Jeff Hanneman.
Le cul d’Alexis Texas.
Et son sourire, et ses beaux yeux, tout un paysage.