Le 13 mars 2017, en pleine campagne électorale, le candidat Macron rendait visite à des policiers :
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts : les forces de l’ordre ont été utilisées de fin 2018 à début 2020 contre les Français en demande de justice sociale pour sauver un régime méprisant, corrompu et socialement destructeur.
« On sait ce que l’on vous doit » (Macron aux policiers, le 27 juillet 2020)
Darmanin, qui est aujourd’hui à la tête de la police pour des raisons à la fois politiques et personnelles, a parfaitement incarné ce mépris des gens du peuple. Un ministre (sarkozyste) qui méprise ses administrés, quelle classe ! Pourquoi serait-il différent avec les policiers ?
La police, qui avait joui d’un nouvel élan d’amour dans la population (de gauche) après les années de sang marquées par le passage de Manuel Valls – l’homme de main du CRIF – aux affaires (2015-2016), a perdu en quelques mois tout soutien chez les Français d’en bas qui ont été outrés par la violence de la répression.
Aujourd’hui, les forces de l’ordre font face à des explosions de violence dans les quartiers où sont cantonnés les immigrés, une guerre civile larvée actionnée par des forces occultes qui jouent les Noirs contre les Blancs, les musulmans contre les chrétiens, et même les Gilets jaunes contre les flics.
Le Président leur vient en secours avec des phrases et un chèque, mais ceux qui séparent les Français sont toujours là, aux commandes réelles du pays.
Le malaise de la police couplé au désamour de la population n’est pas prêt de s’éteindre, et ne s’éteindra que quand la police protégera la population de cette violence de bas étage (programmée !) qui pourrit la vie de tous les jours. L’idéologie de la Justice, qui prend objectivement fait et cause pour les racailles et contre les Français pour des raisons fallacieuses de « droits de l’homme », fait obstacle à cette libération. Car il s’agit d’une véritable libération, celle de l’occupant.
La police devra un jour choisir entre un régime nuisible – qui s’appuie sur des nuisibles – et le peuple. Si elle ne choisit pas, la cote d’amour déjà pas bien élevée descendra jusqu’au zéro absolu. Le paradoxe, c’est que les policiers font partie du peuple, et souffrent de la même façon du néolibéralisme.
Le Parisien, fidèle à sa soumission à l’Intérieur (qui fournit en échange de cette propagande lourdingue l’exclusivité sur les dossiers criminels), retrace les grands moments de la visite surprise d’Emmanuel Macron à des unités de la BAC de Paris et dans un commissariat du XVIIIe. Une bonne tranche de communication qui ne changera rien à la répression néolibérale qui s’abat sur tous les Français.
Et puis, quand on se balade avec le préfet Lallement, le crevette matraqueuse, on ne peut rien attendre de bon du côté de la population !
Le Président a voulu afficher son soutien aux policiers en rencontrant tard lundi soir des unités de la Brigade anticriminalité et des agents d’un commissariat à Paris. Il a annoncé une indemnité spécifique pour les effectifs mobilisés la nuit. Nous y étions.
« Le moral est bon ? », s’enquiert le président de la République à chaque nouvel agent croisé. Cette question pleine de sollicitude, Emmanuel Macron l’a posée tout au long de sa visite nocturne aux unités de la Brigade anticriminalité de nuit du XVIIe arrondissement de Paris, puis aux policiers du commissariat du XVIIIe arrondissement, ce lundi 27 juillet. Un déplacement discret auquel notre journal a pu assister.
Accompagné des ministres Gérald Darmanin et Marlène Schiappa, ainsi que du préfet de police de Paris Didier Lallement, le président de la République a tenu à assurer les policiers de son soutien et à leur adresser un message de confiance. « On sait ce que l’on vous doit. Mais je vous demande d’être exigeant avec vous-même », a insisté Emmanuel Macron auprès de ces membres des forces de l’ordre qui pour la plupart n’étaient pas au courant de cette visite ou bien ont été prévenus au dernier moment… « C’est une bonne surprise », nous confiera une policière.
Une indemnité pour les effectifs de nuit
Lors de son discours, Emmanuel Macron a annoncé, sur proposition du ministre de l’Intérieur, la création d’une « indemnité spécifique » pour les effectifs de police travaillant la nuit d’un montant de 10 millions d’euros, soit environ 100 euros par tête. « 75 millions seront débloqués pour le matériel », a-t-il ajouté.
Cette dernière mesure a fait réagir. « J’attends l’adresse pour envoyer la facture », glisse une agente présente à son collègue. En aparté, elle dit avoir dépensé 500 euros de sa poche pour s’équiper correctement. « On n’a pas l’équipement nécessaire fourni pour travailler dans de bonnes conditions », explique-t-elle encore.
« On est très affectés par l’image négative de la police »
La trentaine de policiers présents n’a pas manqué de faire part de leurs préoccupations. Leurs principaux griefs : un manque de moyens, une réponse pénale insuffisante face aux actes de délinquance, et surtout un manque de reconnaissance. « On est très affectés par l’image négative de la police dans l’opinion publique et on a ressenti un manque de soutien. Nous, on doit toujours prouver notre innocence », affirme un policier.
Accoudé à un comptoir, Emmanuel Macron les écoute pendant près d’une heure. « On est justement là pour définir avec vous ce qu’on peut changer, rassure le chef de l’État. Les caméras-piéton notamment, c’est une bonne solution pour dissuader et vous protéger. » Les brigadiers acquiescent, avec quelques nuances : « Oui, mais il n’y en a pas assez ou alors de mauvaise qualité. » Ils embrayent sur la réalité du terrain et décrivent leur quotidien.
« Ici, on a la colline du crack pas loin, le trafic à Stalingrad, des personnes de plus en plus jeunes qui dealent, on les interpelle et le lendemain on les revoit », résume l’un d’eux. Emmanuel Macron reprend un deuxième café et reprend la parole : « Le lien avec la justice est important, là aussi on doit mettre les moyens, parce qu’ils en ont autant besoin que vous. »
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