Selon Bachar el-Assad, les ingérences de puissances étrangères et des fanatiques religieux rendent impossible un règlement politique de la crise syrienne.
Le conflit en Syrie est quelque chose d’intermédiaire entre la guerre froide et la troisième guerre mondiale, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans une interview accordée au Sunday Times britannique. Il a ajouté qu’il était impossible d’aboutir à un règlement politique avec des fanatiques religieux. D’autant plus que le processus de négociations était compliqué par l’ingérence de plusieurs pays étrangers.
« Il est irréaliste de parler d’un règlement politique quand l’autre partie est contrôlée par l’Arabie saoudite, la Turquie, le Royaume-Uni, les États-Unis et la France. La racine du problème réside dans le fait que ces pays s’ingèrent dans la situation. S’ils cessent de le faire, les terroristes seront affaiblis et prendront la fuite ou seront vaincus. Alors, nous autres, les Syriens, nous mettrons à la table des négociations et discuterons des solutions possibles au problème », a affirmé Bachar el-Assad.
Il a relevé qu’en l’occurrence aucun sujet concret ne pouvait être abordé lors des négociations car « personne n’a rien proposé ».
Le conflit armé en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Selon les données de l’ONU, il a fait plus de 300 000 morts. Le 30 septembre 2015, la Russie a entamé des frappes aériennes contre les sites terroristes en Syrie à la demande du président syrien Bachar el-Assad.