Il y a un mois, le mouvement de contestation qui réclamait à Bahreïn la fin du monopole de la famille royale sunnite était brisé net, le 16 mars, par l’évacuation de la place de la Perle à Manama, épicentre de la révolte.
Les arrestations se sont succédé et les traditionnels bastions chiites, dans l’ouest de l’île et au sud-est de la capitale, sont depuis soumis à un contrôle sévère. Ces mêmes manifestants, en majorité chiites, sont accusés par le régime de mener une lutte confessionnelle. Et la contestation à Bahreïn est devenue l’objet d’une bataille entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
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