Débat très instructif.
Pour ma part j’ai une autre analyse, enfin complémentaire :
Les USA ont depuis plus d’un siècle toujours cherché à dissimuler les conséquences guerrières et meurtrières de leur impérialisme à travers des symboles finement exploités médiatiquement :
les bombes nucléaires et les bombardements génocidaires en Allemagne, il a fallu la Shoa, arme de destruction médiatique de toute opposition, définissant le "bien" et le "mal",
les guerres du pétrole : le 11 septembre et le terrorisme islamique
etc.
L’expansionnisme actuel qui devient tous les jours plus urgent, crise oblige, se doit de trouver des ennemis, des symboles.
La Syrie, même si elle est en elle-même une étape importante ne fait que dissimuler les printemps arabes et leurs forfaitures.
Il faut absolument de pas entrer dans leur jeu d’inverser systématiquement tout !
Ils commettent depuis des années des massacres de par le monde pour sécuriser les ressources en matières premières face aux chinois et aux russes, le reste est là pour masquer ce fait permanent (Mali, Libye, etc.).
Il faut comprendre que les SEULS "relais de croissance" actuels sont les guerres coloniales. C’est abject, mais réel.
J’utilise une analogie pour cela, celle des "chaises musicales" :
Le système, tant qu’il organise des chaises pour tout le monde peut rester en place, même si certains sont en fauteuil, la TV est là pour laisser croire que ceux qui sont en strapontins pourront y accéder un jour, 2ème instrument du capitalisme, le crédit est là pour vous aider à payer sur 40 ans un tabouret (...) Enlevez la « croissance » (à crédit depuis les années 70), et plus de carotte pour berner les citoyens !
Et là celui qui perd sa place vient remettre le système en cause.
Cette croissance est devenue indispensable aux tenants du système pour maintenir cet équilibre injuste et précaire (inverse du développement durable - sustainable). Elle n’est obtenue qu’avec une vision consumériste et remplace la liberté par le confort.
Relisez « Le meilleur des mondes », tout y est.
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