Conseillère d’opposition Front de gauche à Mantes-la-Ville, Bénédicte Bauret dirige l’association Fratercité et l’antenne locale de la Ligue des droits de l’homme, dont les subventions ont été supprimées et l’occupation du local annulée par le maire Front national Cyril Nauth, qui gère la ville depuis un an.
Un CV apparemment impeccable. Sauf que Bénédicte Bauret, cohérente dans sa défense des droit de l’homme, est pro-palestinienne et soutient la campagne de Boycott-Désinvestissement-Sanctions, qui appelle à un boycott des produits israélien. Ce qui lui vaut d’être diabolisée, qualifiée d’antisémite et persécutée par les associations communautaires.
Au début du mois de mars, dans un post Facebook Bénédicte Bauret appelait au boycott des médicaments du géant pharmaceutique TEVA :
Bien que la militante se soit immédiatement excusée, la Ligue des droits de l’homme, dont elle est membre, annonçait le 5 mars engager « les procédures utiles pour que son adhérente présente ses explications ».
Dans la foulée, Bénédicte Bauret avait été victime d’un des « canulars téléphoniques » dont Ulcan a le secret. Dans la nuit du 8 au 9 mars dernier, la police et le SAMU s’étaient en effet déplacés à son domicile après l’appel d’un individu affirmant avoir tué son épouse et disant être retranché avec un otage dans le domicile, à l’adresse de la militante du Front de gauche.
Pour avoir appelé au boycott des produits Israéliens, Bénédicte Bauret a été convoquée au commissariat de Mantes-la-Ville le 31 juillet 2014, suite à une plainte pour diffamation et injure publique déposée en février 2013 par le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) de Sammy Ghozlan.
Bénédicte Bauret l’a appris à ses dépens : les droit de l’homme s’arrêtent là où commence Israël.