Merci Antoine !
Je rebondis :
beaucoup de plastiques sont une catastrophe (dégradabilité super lente) ;
La quasi-totalité des molécules complexes artificielles produites par l’industrie pétro-chimique qui se baladent dans nos produits de tous les jours (meubles, vêtements, objets du quotidiens) sans aucune évaluation sanitaire sont une catastrophe ;
l’agriculture industrielle qui produit des déserts verts est une catastrophe ;
l’absence de micro-faune insectoïde qui vient s’écraser sur mon pare-brise quand je roule dans mon véhicule à moteur thermique - une brave voiture 3 portes de 1999 qui m’emmène où je veux et que j’appelle Bucéphale (rapports à mes désirs d’invasion du Moyen-Orient) - est une catastrophe.
Je termine en faisant un clin d’oeil à Lounès Darbois pour son intéressant "Eloge du vulgaire" n° 4, et notamment la séquence "ameublement" où sont évoqués les matériaux "nobles" de ceux dispensables.
Personnellement, je chasse depuis longtemps autant que je peux le plastique (et les matériaux synthétiques en général) de mon quotidien pour privilégier le bois traité naturellement, la céramique, le verre, le métal - mais je le fais pour moi, c’est une marotte, une histoire de sentir bien chez soi.
Et j’essaie de ne pas m’encombrer de trop d’objets - pas par esprit décroissant, mais pour ranger plus facilement et avoir l’esprit libre (les objets nous bouffent littéralement la vie, ils mériteraient un bon coup de pied au c...l).
Pour finir : B. Alliot est très intéressant mais rate carrément le moment "transparence" sur son asso, ses moyens (nombre d’employés ? mystère), son budget annuel, ses buts, etc.
Donc, il peut très bien être un sous-marin d’Areva, de Total ou autre, d’autant qu’on ne sait pas d’où vient ce type. Mais j’adhère à 90 % de son discours, sinon.