Il y a encore une semaine, la candidature de Bilal Hassani était fêtée comme une victoire sur les discriminations (sexuelles et raciales) par les agents médiatiques du Système et leurs relais cruchoïdes sur les réseaux sociaux.
Aujourd’hui, Bilal, malgré sa carte LGBT, est devenu l’ennemi à abattre : c’est un propalestinien soutien de Dieudonné, autant dire un nazi.
Comment le Système gère-t-il ce genre de contradiction ?
Nous avions eu un précédent avec les agressions sexuelles des migrants chéris par l’Anne Hidalgo dans le quartier de la Chapelle à Paris. Le féminisme et l’antiracisme, deux des sept piliers de l’idéologie mondialiste, étaient alors entrés en conflit. Si l’on défendait l’intégrité des Françaises qui se faisaient harceler par ces jeunes clandestins subsahariens gorgés de sève, alors on devenait raciste. Si au contraire on défendait les petits soldats de Soros, alors on devenait sexiste. Cet épisode occasionna une migraine sans précédent chez les agents en charge de la propagande.
Aujourd’hui le cas Bilal Hassani divise la gauche culturelle dominante dans les médias : si l’on défend le jeune travesti, on est alors en phase avec l’injonction LGBT, c’est-à-dire le respect des différences jusque dans l’étrange, mais on bascule alors dans le camp propalestinien, c’est-à-dire antisioniste, ou antisémite selon l’amalgame des représentants du lobby sioniste en France. Autant dire pro-Shoah, à ne pas confondre avec Pro-Choix, la revue très confidentielle de l’agent lesbien atlanto-sioniste Caroline Fourest, intimement liée au mouvement Femen et protégée par BHL.
De plus, Bilal, comme beaucoup de jeunes immigrés en France, qu’ils soient français ou pas, a défendu Dieudonné. Ce qui en fait un double antisémite, en plus de la défense de la Palestine. Cependant, Dieudonné étant un métis noir-blanc – ce mélange incroyable de Bretagne et de Cameroun –, il est aussi antiraciste par définition, puisqu’il n’est pas blanc, et donc coupable de colonialisme raciste, selon la définition de la folle de Tolbiac. Dans ce cas, être pro-Dieudonné serait une preuve d’antiracisme, mais aussi d’antisémitisme. Migraine !
Conclusion, pour que tout tienne debout : le sionisme est un racisme, redéfinition sur laquelle était tombée la majorité des 170 pays lors de la Conférence mondiale contre le racisme à Durban en Afrique du Sud (2-9 septembre 2001). L’Afrique noire avait demandé des excuses aux puissances colonisatrices et des réparations pour l’esclavage. Israël avait été condamné très sévèrement pour son racisme envers les Palestiniens, nous étions alors en pleine Intifada, la révolte des pierres… contre des chars et des balles réelles.
Heureusement, si l’on peut dire, deux jours plus tard explosaient les tours du 11 Septembre, ce qui déplaça le problème et l’ensevelit sous une couche de gravats. On ne reparla plus ou plus beaucoup du racisme israélien et encore moins des réparations pour l’esclavage, quasiment quatre siècles de Traite et de déportations. La persécution des juifs lors du XXe siècle en Europe pouvait garder la première place dans l’échelle de souffrance et les réparations post-Shoah repartir de plus belle. Ouf !, aurait dit Pierre-Emmanuel Barré.
On voit, si on veut prendre un peu de hauteur, que le Système se marche sur les pieds et que rien ne tient dans son architecture. Enfin, rien ne tiendrait sans une propagande féroce, quotidienne et surpuissante. Sans ce push marketing, il ne faudrait pas trois semaines pour que la population même la plus bornée comprenne de quoi il retourne, qui domine, profite et punit. Pourtant, et c’est là notre lueur d’espoir, au milieu de ce bombardement quotidien de mensonges et de désinformation, les Français – les vrais – survivent, s’informent et s’organisent.
Blood, sweat and tears, il fallait ça pour réveiller un peuple !