« On est gouvernés par des lâches ! »
Brigitte Bardot – BB pour les intimes – fait le point avec son langage sans fard sur la situation sécuritaire et sociétale française, la semaine où l’on déplore une gendarme et un conducteur de bus assassinés par des racailles.
Pendant ce temps, et pour illustrer les propos de Bardot, la marche blanche en hommage à Philippe, le conducteur de tram’bus lynché par cinq ravailles, a rassemblé 6000 personnes. Elle s’est déroulée à Bayonne, dans le calme et le recueillement.
La veuve de Philippe prend la parole à 49’25 dans le reportage de RT :
« Avec les filles on va se battre pour lui, on va aller jusqu’au bout, ça va prendre du temps, de la force, l’énergie, mais on en trouve. On a un peu moins envie de pleurer aujourd’hui parce qu’on a beaucoup pleuré, la tristesse est toujours là, elle est présente, mais on a en nous quatre une force qui est en train de se développer qui est assez importante et on est hyper motivées, les quatre nanas sont hyper motivées. »
Du côté des conducteurs, on est resté il y a deux jours (Philippe était encore en état de mort cérébrale) l’arme au pied, en attendant fermement le nouveau ministre des Transports (alors qu’il faudrait peut-être s’adresser à la Justice ou à l’Intérieur, mais on sait ce que ça va donner : rien).
La violence de rue est une tarte à la crème qui n’a pas de solution, parce que la solution est politique et que le politique ne veut pas prendre ce problème social et sociétal à la gorge.
Par lâcheté, par calcul aussi : les gouvernants sont depuis les années Pasqua-Mitterrand paralysés par l’antiracisme – cette répression antifrançaise – mis en place en 1984, par l’électoralisme – à gauche on compte sur le vote dit immigré – et par le cynisme qui veut qu’un chaos social de basse intensité (malgré les agressions et assassinats qui s’accumulent) tienne le peuple français en respect.
Poutine a peut-être des défauts, mais il ne prend pas l’insécurité à la légère et cherche à protéger au maximum le peuple russe, pas seulement les élites et leurs complices.