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Brigitte Macron ne valide pas la non-binarité (dans le dictionnaire) : "Il y a deux pronoms, il et elle"

Pour le professeur de français, aujourd’hui Première dame, « la langue est si belle. Et deux pronoms, c’est bien ». Brigitte Macron a été plus modérée que le ministre de l’Éducation nationale sur le pronom neutre « iel » introduit dans la version en ligne du Robert. Mais de là à dire qu’elle apprécie cette entrée dans le dictionnaire...

 

Brigitte Macron a désapprouvé implicitement jeudi l’ajout du pronom non genré « iel » dans la version en ligne du prestigieux dictionnaire français Le Robert, après des critiques du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

« Il y a deux pronoms, il et elle », a déclaré l’épouse du président Emmanuel Macron, interrogée par des journalistes sur ce sujet, à l’issue d’une visite avec Jean-Michel Blanquer dans un collège du XVe arrondissement de Paris à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. « La langue est si belle. Et deux pronoms, c’est bien », a-t-elle ajouté.

(...)

Les éditions Le Robert avaient défendu mercredi l’ajout de ce mot, permettant d’éviter une distinction de genre, à la version en ligne de leur dictionnaire. Ce pronom neutre encore peu utilisé dans le langage courant, mais de plus en plus employé par les personnes se définissant comme non-binaires, c’est-à-dire ne se reconnaissant pas dans le genre féminin ou masculin.

Lire l’intégralité de l’article sur leparisien.fr

 

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45 Commentaires

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  • #2847373

    On peut très bien considérer que les attributs sexuels peuvent subir la même contraction. Par exemple chatte et bite vont donner chat-bite ou bien con et pine vont donner copine... ah ça existe déjà... dommage !

     

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  • Elle est en campagne, elle aussi.
    Ou peut-être seulement les journalistes qui scrutent ses prises de position...

     

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  • #2847471
    Le 20 novembre 2021 à 19:24 par Roland de Roncevaux
    Brigitte Macron ne valide pas la non-binarité (dans le dictionnaire) : "Il y (...)

    ce débat ne repose pas sur des bases linguistiques rigoureuses... il n’existe pas un genre masculin et un genre féminin : il existe un genre neutre (non-marqué) et un genre marqué (féminin).

    Dès lors, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin, comme dit à tort la formule... le genre neutre (non-marqué) l’emporte sur le genre marqué (féminin).

    Il faut étudier les langues indo-européennes, et comment certaines sont à 3 genres (par ex. l’Allemand) alors que d’autres sont à deux genres (par ex. les langues latines comme le Français). Le masculin et le neutre ont fusionné en un seul genre, et il existe un genre spécifiquement féminin.

    Par ailleurs, il faut savoir que l’appellation "féminin" et "masculin" ne renvoie pas à la femme et à l’homme... c’est comme le Yin et le Yang des chinois, ce sont uniquement des pôles contraires et dialectiques... et il faut ne rien comprendre au Tao pour confondre étroitement Yin-femme et Yang-homme... les deux alternant, se complétant, au sein de chaque être et de chaque chose.

    En toute rigueur linguistique il n’y a donc pas de genre masculin ni féminin. Il y a un genre non-marqué et un genre marqué. C’est d’ailleurs pour cette raison que chaise est féminin et fauteuil masculin. Ou bien que la mort est masculin en Allemand (marqué au premier degré) et féminin en Français (marqué, car il n’existe que deux genres dans notre langue). Pareil pour le Soleil ou la Lune, le jour et la nuit, selon les langues, etc. Au début on ne distinguait pas les femmes des hommes : et c’est pour les distinguer des hommes (en général et au masculin) qu’on a utilisé le genre marqué pour les désigner.

    A l’opéra, un chanteur à la voix grave est "une basse" et une chanteuse à la voix aigüe est "un soprano". Car cela renvoie aux anciennes places dans l’harmonie : "la basse" est à la base, alors que "le soprano" (du latin supra, sur... en français "le dessus",) est au sommet de l’édifice harmonique.

    Et comme le rappelle avec son humour bien à lui Henry de Lesquen beaucoup de qualificatifs féminins caractérisent l’homme sans qu’on y voit de problème : "Un homme peut être un soldat, un héros, une recrue, une sentinelle, une ordonnance, peut-être une victime, mais toujours une personne. Hors de l’armée il pourra être une personnalité, une sommité, une éminence, ou alors une racaille ou une petite frappe... et tout cela sans cesser d’être un homme au sens vir (masculin) et non homo (humain)".

     

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    • Nous sommes nombreux à savoir que le masculin fait parfois office de neutre (ex. : il pense, il y a). Mais on a tous appris ça à l’école, merci. Alors, « Genre marqué » ou pas, on s’en tape. Moi, la linguistique psychologisante me fait horreur car c’est une pente glissante. Ça me fait penser à la véritable merde qu’on m’a forcé à avaler à Nanterre, genre « grammaire générative de l’italien, » cours obligatoire, que le prof lui-même ne comprenait pas et qu’il fallait re-servir sur nos copies. J’ose dire aussi que la linguistique de Chomsky est une véritable merde puante, incompréhensible, et nulle.

      Donc, histoire de se remettre les idées à l’endroit : en français, comme en latin, il y a trois genres : masculin, féminin et neutre. Il y a des genres dits « naturels » comme, masculin pour « homme » et féminin pour « femme. » En gros, pour le reste, c’est comme la vie, c’est profondément injuste : le genre grammatical est arbitraire, oui « arbitraire » est le mot correct. Les mots, eux-mêmes aussi étant arbitraires, seule l’étude de la philologie (qui comprend aussi l’histoire d’une langue, de ses mots, leurs évolutions, etc.) peut être intéressante et expliquer des choses en profondeur.

      Le reste, c’est du foutage de gueule.

       
    • Merci pour la qualité du commentaire.

       
    • sauf erreur de ma part, le "it" (anglais) ou "es"(allemand) ne s appliquent qu aux animaux et éventuellement aux bébés (ou "das Madschen", cad jeune fille en allemand, éventuellement).
      Quand on parle d un etre humain, c est IL ou ELLE, ER ou SIE, HE ou SHE, mais c est bien sexué.
      Dire IEL c est enlever la part sexué d un individu et penser qu un homme est comme une femme, dans certains contextes.
      Si je dis IEL à quelqu un, alors je lui enleve son caractere sexué/sexuel. Cela revient à castrer ou déféminiser. C est tres violent.
      Si qq un me demande de lui dire IEL, alors cette personne m impose de lui parler comme etre non sexué et selon son ressenti à elle. Qd on parle à la 3e personne du singulier (Il ou ELLE), nous donnons notre point de vue et non la réalité/le ressenti de cette personne. On ne peut pas imposer à qq un de nous voir comme asexué. Il ou ELLE repose sur une norme sociale (le sexe biologique) et non le ressenti. C est comme si une personne de 60ans nous demandait de dire "jeune homme" pcq il se sent jeune ! Cela n a aucun sens.

      Le IEL ne peut pas coexister avec Il et ELLE. C est la disparition de la distinction homme/femme (du moins hors contexte sexuel), tout simplement.
      Plus grave encore : si Il et ELLE ne reflete plus la realité du sexe biologique mais un ressenti, qu en est-il des enfants ? Un enfant qui se fait appeler ELLE se sent fille ou femme ?Pourra t il en changer ? N est-ce pas lourd comme question pour un enfant ? Doit il lui meme demander à etre vu comme etre sexué à un moment donné (non par la puberté mais par un ressenti) et qu est ce que cela implique ?

       
  • #2847582

    Désolé mais je suis scandalisée de l’empoi du pronom « iel » qui prend une posture inclusive machiste ! J’en appelle aux autorités de lumière pour rétablir à nouveau et à jamais la seule manière d’ecrire « iel », c’est-à-dire, « ielle » !!!
    Merci, et vive la sodomie !

     

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  • #2847618
    Le 21 novembre 2021 à 03:37 par Si on peut plus dèconner
    Brigitte Macron ne valide pas la non-binarité (dans le dictionnaire) : "Il y (...)

    Iggy Pop sort de ce corps !!
    Vade Rétroviseur Santanas

     

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  • #2847620
    Le 21 novembre 2021 à 03:38 par Si on peut plus dèconner
    Brigitte Macron ne valide pas la non-binarité (dans le dictionnaire) : "Il y (...)

    Patrick Juvet est de retour
    Hallelujah

     

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  • Peut être a-t-elle peur que l’usage du « iel » devienne systématique pour son cas personnel non ? Haha

     

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  • #2847734

    Même les homos ne demandent pas qu on leur impose de changer de genre . C est tellement absurde cet activisme intéressé . Il n y a que des névrosés au dernier stade pour ne pas admette ce qu ils sont.

     

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  • #2847745

    Bonne Stratégie de communication de Brigitte, qui a tout intérêt à choisir le "elle". L’exploration des alternatives entre le "il" et le "elle" s’avérerait très délicat dans son cas.

     

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  • Je voudrais ici (une fois de plus, oui je sais !) inciter les supporters d’E&R, à s’abonner à FAITS & DOCUMENTS. D’une part parce que c’est indiscutablement la source d’informations les plus fines, les plus approfondies, les mieux sourcées et d’autre part parce que le duo qui rédige cette lettre fait un boulot qu’aucun journaliste ne fait aujourd’hui.

    Et en particulier les 5 derniers numéros "LE MYSTERE BRIGITTE MACRON" nous laissent sur le cul ! Bien que déjà pas mal observatrice, assez compétente en observation de "détails troublants", j’avoue que l’enquête de F&D m’a laissée sans voix !

    Depuis la lecture de cette enquête, je regarde et écoute les sorties (au double sens du terme) du "couple" d’une tout autre façon et surtout, je comprends enfin pourquoi le "coupe élyséen" veille férocement et contrôle tout ce qui pourrait être découvert sur lui...

    Franchement les amis, abonnez-vous ou achetez au moins ces 5 numéros vous ne le regretterez pas :-)

     

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