Le collectif d’aide aux réfugiés C-sur a pris la décision d’arrêter son aide aux migrants après le 16 novembre en raison du nombre croissant de clandestins à Calais (Pas-de-Calais), qui rend la situation "ingérable", a indiqué jeudi un porte-parole.
"Après le 16 novembre, on arrête. D’ici là, on aura une rencontre avec la municipalité jeudi prochain. Mme le maire (de Calais, Natacha Bouchart, UMP) va être informée aujourd’hui-même de notre décision. Nous, on ne peut plus continuer dans ces conditions-là, sinon on va tuer les bénévoles. C’est ingérable", a déclaré à l’AFP l’abbé Jean-Pierre Boutoille, porte-parole du collectif.
"On a pris la décision hier soir (mercredi) au niveau du collectif. Le déclic, c’est que le nombre de migrants ne cesse d’augmenter. En un mois, on est passé de 400 à 700 aux repas. Ca veut dire qu’à la fin du mois, ça peut être 800 ou 1.000", selon le porte-parole du collectif qui distribue notamment des repas et des vêtements aux réfugiés.
"S’il y a une aide des municipalités ou de l’Etat, on peut continuer", a toutefois précisé M. Boutoille, qui demande une assistance "pour tout ce qui est logistique", ainsi qu’"un terrain convenable" pour accueillir les réfugiés, avec notamment des points d’eau et des WC.
Contactée, la mairie de Calais n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat.
Depuis la fermeture le 5 novembre 2002 du centre de la Croix-Rouge à Sangatte, des centaines de clandestins errent dans le secteur de Calais dans l’espoir de gagner l’"eldorado britannique", notamment en montant à bord de camions embarquant dans des ferries.
Source : http://lille.ville.orange.fr
"Après le 16 novembre, on arrête. D’ici là, on aura une rencontre avec la municipalité jeudi prochain. Mme le maire (de Calais, Natacha Bouchart, UMP) va être informée aujourd’hui-même de notre décision. Nous, on ne peut plus continuer dans ces conditions-là, sinon on va tuer les bénévoles. C’est ingérable", a déclaré à l’AFP l’abbé Jean-Pierre Boutoille, porte-parole du collectif.
"On a pris la décision hier soir (mercredi) au niveau du collectif. Le déclic, c’est que le nombre de migrants ne cesse d’augmenter. En un mois, on est passé de 400 à 700 aux repas. Ca veut dire qu’à la fin du mois, ça peut être 800 ou 1.000", selon le porte-parole du collectif qui distribue notamment des repas et des vêtements aux réfugiés.
"S’il y a une aide des municipalités ou de l’Etat, on peut continuer", a toutefois précisé M. Boutoille, qui demande une assistance "pour tout ce qui est logistique", ainsi qu’"un terrain convenable" pour accueillir les réfugiés, avec notamment des points d’eau et des WC.
Contactée, la mairie de Calais n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat.
Depuis la fermeture le 5 novembre 2002 du centre de la Croix-Rouge à Sangatte, des centaines de clandestins errent dans le secteur de Calais dans l’espoir de gagner l’"eldorado britannique", notamment en montant à bord de camions embarquant dans des ferries.
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