à dcal :
Il est évident qu’une partie de l’électorat frontiste est motivée par une sorte de xénophobie. D’où les élans anti-islamistes de Marine. Mais, entre-nous, je préfère ce type de réaction, tout à fait normale et curable avec une bonne éducation, car motivée par un réel attachement à sa propre culture en quelque sorte et la recherche d’un bouc émissaire à ses souffrances quotidiennes à celles des anti-racistes éternels, qui aiment, EUX, les "bougnoules et les nègres" (euh, les beurs et les blacks.... mais avouons que c’est kif-kif bourricot, non ? car penser qu’un tunisien et un lybien c’est pareil ou, pire, qu’un sénégalais et un antillais c’est un black est bien plus raciste encore !). Qui les aiment, quand ils tapent dans un ballon ou balayent devant leur porte (comme avait dit Farid Smahi...) ou qui crachent sur le drapeau qu’ils exècrent dans le seul art qui leur est accessible (en tant qu’êtres inférieurs, probablement ?) : le rap.
En résumé, je préfère le "beauf" islamophobe qui ne fait que réagir, même mal, aux violences du mondialisme qui lui présente le musulman comme source de tous les maux à ce connard de bobo, intrinsèquement raciste, qui s’est extasié en voyant, enfin, un "black" à la maison blanche. Car le premier est récupérable, sa réaction étant naturelle, le second est définitivement perdu, son esprit étant réduit à néant.
Perso, étant de "culture-bistrot" et aimant mes semblables, je suis naturellement "arabophile", ayant vite compris qu’il n’y avait rien de différent entre le travailleur immigré devenu turfiste et moi. Il se demande si Le Jonchet peut gagner le quinté du jour, si le club phare de sa région va enfin gagner un match, jusqu’où les flics sont prêts à aller dans le racket automobiliste, etc... En gros, c’est mon égal, c’est mon pote (et pas dans le sens SOS racisme). La seule chose qui nous différencie : je suis un lepéniste de longue date et je ne lui dis pas, ou pas tant que les liens ne sont pas assez sûrs, et lui pense que le FN veut mettre les arabes à la mer. La réconciliation qu’Alain Soral espère ne tient donc qu’à un fil entre-nous... puisque nous n’avons pas besoin de nous réconcilier en réalité.
Y’a tellement de choses à dire... Mais surtout, y’a de l’espoir !