C’est l’imam qui a défrayé la chronique en montant au créneau contre la burqa, le même qui s’est fait menacer par des fondamentalistes dans sa mosquée de Drancy, en Seine-Saint-Denis. Hassen Chalghoumi est devenu, depuis cette affaire, aux yeux de tous, le symbole d’un islam progressiste. Mais voilà que l’on découvre aujourd’hui son étonnant cursus.
Selon plusieurs sources au ministère de l’Intérieur, Hassen Chalghoumi serait répertorié par les services de renseignement en tant que fondamentaliste ayant appartenu jusqu’en 2005 au mouvement radical du Tabligh. Il aurait été formé pendant un an dans une école coranique en Syrie, puis pendant deux ans au Pakistan.
Visa refusé pour les États-Unis
Joint par Le Point, le conseiller d’Hassen Chalghoumi reconnaît les séjours en Syrie et au Pakistan, tout en expliquant : "Le Pakistan d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui d’il y a 15 ans." À propos de l’appartenance au Tabligh, il explique que Chalghoumi reste proche du mouvement même s’il n’en fait plus partie depuis quatre ans.