La France de Macron est celle d’une oligarchie violente, liberticide et malade. Thierry Casasnovas n’a plus le droit de parler de santé, alors il parle politique.

Face à ce discours sensé, nous avons déniché une archive assez stupéfiante, et toute fraîche puisqu’elle date de 2024. Le Pr Yvon Le branchu a la parole.

« Je pense que le bon exemple, c’est ce qui se passe chez le nourrisson. Tout le monde admet maintenant, et on verra tout à l’heure que ça a pas été aussi simple que ça, qu’il faut vacciner les nourrissons, les enfants. C’est dans l’image populaire et ça ne se discute pas, sauf une frange extrêmement donc marginale de la population. Et je crois qu’il faut s’inspirer de cet exemple pour choisir des cibles, et la cible prioritaire, là je vois Yves Buisson dans la salle, c’est les personnes âgées, c’est les personnes âgées, et il faut faire chez les personnes âgées ce qui a été fait chez le nourrisson, c’est la cible prioritaire et il faut donc un carnet vaccinal de la personne âgée, et ce carnet vaccinal doit bien sûr être numérique, donc il faut cibler, donc, la personne âgée. Deuxième cible après, donc, ce sera la femme enceinte. Parce que là aussi il y a un calendrier vaccinal chez la femme enceinte qui n’est pas forcément celui de la femme âgée, de la personne âgée ou du nourrisson. Je crois que c’est en ciblant les populations que on progressera donc beaucoup, et c’est la position en particulier de l’Académie, et c’est pour ça aussi que nous avons une réunion donc avec la Haute Autorité de santé, avec la Direction générale de la santé, donc le 4 décembre ici à l’Académie pour essayer d’avancer et de faire bouger donc les lignes sur cette population. Et puis, si on réussit sur les personnes âgées, bien sûr il faudra utiliser d’autres cibles comme ça a été fait aussi chez l’adolescent avec le papillomavirus, c’est-à-dire qu’il faut cibler, donc chez le nourrisson c’est dans les mœurs, maintenant y a onze vaccins, ça passe à treize, à mon avis ça passera sans aucun problème. »

N’en sois pas si sûr, mandarin. La frange marginale qui a refusé les onze vaccins pour les nourrissons a été rejointe par la frange non marginale qui a refusé progressivement les multiples rappels anti-covid, qui ont causé tant de dégâts dans la population, à tel point que même la majorité des octogénaires a refusé la cinquième dose, synonyme d’effets secondaires désastreux.

Ainsi, la fracture s’élargit entre une population qui prend de plus en plus en charge sa propre santé, et un corps médical officiel – un lobby qui ne s’en cache pas, entre l’Ordre et l’Académie, sans oublier la Haute Autorité et la Direction de la santé – qui part dans des délires de domination sanitaire complètement décalés par rapport aux besoins des gens.

Cette Académie de médecine, à diffuser de tels discours (on peut parier que certaines des prochaines conférences seront privées !), se tire une balle dans le pied et perd tout crédit scientifique puisqu’il s’agit carrément d’un projet politique qui « cible » des catégories de populations, qui plus est fragiles, à l’image d’un courageux sniper israélien qui abat des femmes et des enfants à 800 mètres de distance.

Cette distance est un gouffre aujourd’hui, qui matérialise la défiance de la majorité des personnes lucides, les autres étant malheureusement sous la coupe d’autorités de plus en plus dangereuses qui imposent leur propre légitimité. La tyrannie sanitaire n’a retenu aucune des leçons de la tragédie covidiste, non seulement elle récidive, mais elle veut intensifier le contrôle social des corps.

Rappelez-nous, cher Professeur, combien de morts pour Casasnovas, et combien de morts pour vos vaccins.

Pour ceux qui douteraient du dérapage du pouvoir politico-médical