En lisant cet article de Causeur, on est tombé de notre chaise en velours noir. Comment ? Causeur, le journal lié de façon éternelle au Fonds social juif unifié (FSJU), contrôlé par la famille Rotchschild, balance à la vindicte médiatique l’antichambre de la vindicte populaire la grande et généreuse combattante des libertés, la magnifique Assa Traoré ? Mieux : Causeur balance que la Assa est directement soutenue par une officine rothschildienne d’aide aux enfants juifs !
« Le Fonds social juif unifié (FSJU) est une association créée en 1951 pour favoriser la reconstruction de la communauté juive de France après la Shoah. Le concept est inspiré des fédérations américaines. Le FSJU est alors fondé avec l’aide de la communauté américaine et du Joint. [...]
Ses nombreux services et départements dans les domaines de la solidarité et de l’identité (RCJ, NOÉ, Appel national pour la Tsédaka, Akadem, Passerelles, Réseau Ezra, l’Arche, Campus...) et ses cinq délégations régionales et sa délégation en Israël, font du FSJU le pilier de la vie juive en France. »(Wikipédia) »
Connaissant un peu les ingénieries sociales (et asociales) sionistes, cela sonne le début de la fin pour la Touffe, une sorte d’autorisation au lynchage médiatique, comme quand la Badinter a autorisé l’islamophobie sur l’antenne de France Inter, radio publique. L’image de la beauté africaine en révolte devrait en sortir extrêmement ternie...
Élisabeth (Lévy), qu’as-tu fait là ? Quel est le sens de ce virage à 180 degrés ? Assa a-t-elle fini de servir des intérêts supérieurs ?
Vous le saurez en lisant cet article de Causette, pardon, Causeur...
La porte-parole du comité Vérité pour Adama était salariée de l’Œuvre de protection des enfants juifs-Baron Edmond de Rothschild jusqu’en décembre 2019. Elle a milité pendant un an alors qu’elle était officiellement en arrêt-maladie.
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Notre Angela Davis tricolore, accablée par la maladie ?
Assa Traoré répète souvent qu’elle a appris le décès d’Adama alors qu’elle se trouvait en Croatie pour « déplacement professionnel ». C’est exact, mais à préciser. En tant qu’éducatrice spécialisée, elle encadrait avec une collègue un groupe de sept adolescents en voyage à Rabac, une station balnéaire de la côte Adriatique. Une semaine de vacances offerte à des jeunes défavorisés, ce qui cadre mal, bien sûr, avec le discours martelé par le comité Adama sur les populations racisées-abandonnées-persécutées des cités.
Le nom de l’employeur d’Assa Traoré cadre encore plus mal avec ce discours. Il s’agit d’une fondation issue d’un réseau qui venait en aide sous l’occupation à des jeunes ayant de réelles raisons de courir pour échapper aux contrôles d’identité : l’Œuvre de protection des enfants juifs (Opej). Créée en 1945, l’Opej est désormais un acteur du social avec délégation de service public. Elle s’occupe de tous les enfants en difficulté, sans distinction de confession. Son nom complet est Opej-Baron Edmond de Rothschild, car il bénéficie du soutien généreux de la fondation Rothschild.
Assa Traoré a publié au Seuil en mars 2017 un livre-témoignage écrit avec Elsa Vigoureux, du Nouvel Observateur. À aucun moment elle n’évoque ces détails. Elle « remercie la fondation Opej pour sa compréhension et son soutien », en dernière page, sans développer le sigle. Selon nos informations, ce soutien n’était pas seulement moral. Assa Traoré n’est pas retournée travailler après le décès de son demi-frère. Elle s’est mise en arrêt maladie. Un arrêt qui s’est prolongé, nous a-t-elle précisé, jusqu’en août 2017 (et non jusqu’en décembre 2019, comme nous l’avions écrit précédemment, suite à un malentendu avec Assa Traoré). Elle est restée salariée de l’Opej, sans solde assure-t-elle, jusqu’en décembre 2019.
La nature exacte de sa maladie ne regarde qu’elle, mais n’importe qui peut facilement vérifier qu’elle a fait preuve durant ces douze mois d’un allant formidable, enchaînant les meetings, les déplacements et les interviews.
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Complaisance
Tout ceci est-il bien conforme avec le repos que suppose un arrêt-maladie ?
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Sur le plan symbolique, enfin, ce passage de la biographie d’Assa Traoré détonne. Le comité Vérité pour Adama regorge de militants antisionistes dénonçant le racisme structurel de l’État français. Ils affectionnent les raccourcis-chocs, en voici un : leur égérie a bénéficié de la générosité de l’État en question pendant des années, avec le concours des Rothschild. Ils sont partout.
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