Egalité et Réconciliation
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Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

Depuis plusieurs années, l’idée s’est répandue que le Groupe de Bilderberg serait un embryon de gouvernement mondial. Ayant eu accès aux archives de ce club très secret, Thierry Meyssan montre que cette description est une fausse piste utilisée pour masquer la véritable identité et fonction du Groupe : le Bilderberg est une création de l’OTAN. Il vise à convaincre des leaders et à manipuler l’opinion publique à travers eux pour la faire adhérer aux concepts et aux actions de l’Alliance atlantique.

Chaque année, depuis 1954, une centaine des plus éminentes personnalités d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord se réunissent —à huis clos et sous très haute protection— au sein du Groupe de Bilderberg. Leur séminaire dure trois jours et rien ne transparait de leurs débats.

Depuis la dislocation de l’Union soviétique, des journalistes se sont intéressés à cette organisation élitiste et secrète. Certains auteurs y ont vu un embryon de gouvernement mondial et lui attribuent les principales décisions politiques, culturelles, économiques et militaires de la seconde moitié du XXe siècle. Une interprétation qu’a relayée Fidel Castro, mais que rien n’est venue confirmer, ni infirmer.

Pour savoir ce qu’est ou n’est pas le Groupe de Bilderberg, j’ai cherché des documents et des témoins. J’ai eu accès à l’intégralité de ses archives pour la période 1954-1966 et à de nombreuses pièces ultérieures, et j’ai pu discuter avec un de ses anciens invités que je connais de très longue date. Aucun journaliste à ce jour, et certainement pas les auteurs à succès qui ont popularisé les clichés actuels, n’a eu accès à tant de documents internes du Bilderberg.

Voici ce que j’ai découvert et compris.

La première réunion

70 personnalités, issues de 12 pays, participent à la première réunion du Groupe. C’est un séminaire de trois jours, du 29 au 31 mai 1954, près d’Arnhem (Pays-Bas). Les invités sont répartis dans deux autres hôtels avoisinants, mais les débats se tiennent dans l’établissement principal qui donna son nom au Groupe.

Les invitations, à en-tête du Palais de Soestdijk, sont sybillynes. : « J’apprécierais vivement votre présence au congrès international, sans caractère officiel, qui se tiendra aux Pays-Bas vers la fin du mois de mai. Ce congrès désire étudier un certain nombre de questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale et a pour but de stimuler le goodwill et l’entente réciproque grâce à un libre échange de vues ». Elles sont signées du prince consort des Pays-Bas, Bernhard zur Lippe-Biesterfeld, et accompagnées de quelques pages d’informations administratives sur le transport et l’hébergement. Tout au plus y apprend-on que les délégués seront issus des États-Unis et de 11 États ouest-européens, et que 6 séances de travail de 3 heures chacune sont prévues.

Vu le passé nazi du prince Bernhard (qui avait servi dans la cavalerie SS jusqu’à son mariage en 1937 avec la princesse Juliana) et dans le contexte du McCarthysme, il est clair que les « questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale » tournent autour de la lutte contre le communisme.

Une fois arrivé sur place, l’impression des invités est tempérée par les deux présidents de séance : l’entrepreneur états-unien John S. Coleman et le ministre belge sortant des Affaires étrangères Paul van Zeeland. Le premier est un militant du libre-échange, le second est un partisan de la Communauté européenne de Défense (CED) [1]. Enfin, on aperçoit en bout de tribune Joseph Retinger, l’éminence grise des Britanniques. Tout cela laisse à penser que les monarchies hollandaise et britannique ont sponsorisé cette réunion pour soutenir la Communauté européenne de Défense et le modèle économique du capitalisme libre-échangiste face à l’anti-américanisme que promeuvent communistes et gaullistes.

Cependant, les apparences sont trompeuses. Il ne s’agit pas de faire campagne pour la CED, mais de mobiliser les élites pour la Guerre froide.

S.A.R. le prince Bernhard a été choisi pour convoquer ce congrès parce que son statut de prince consort lui donne un caractère étatique sans pour autant être officiel. Il masque le commanditaire : une organisation intergouvernementale qui entend manipuler les gouvernements de certains de ses États membres.

John S. Coleman n’est pas encore le président de la Chambre de Commerce des États-Unis, mais il vient de créer le Comité des citoyens pour une politique nationale du Commerce (Citizen’s Committee for a National Trade Policy — CCNTP). Selon lui, le libre-échange absolu, c’est-à-dire le renoncement à tous les droits de douane, permettra aux pays alliés des États-Unis d’accroître leur richesse et de financer la Communauté européenne de Défense (c’est-à-dire de réarmer l’Allemagne et d’intégrer sa puissance militaire potentielle au sein de l’OTAN)

Or, les documents en notre possession montrent que le CCNTP n’a de citoyen que le nom. C’est en réalité une initiative de Charles D. Jackson, le conseiller en guerre psychologique de la Maison-Blanche. L’opération est pilotée en amont par William J. Donovan, l’ancien commandant de l’OSS (le service de renseignement US durant la guerre) désormais chargé d’édifier la branche américaine du nouveau service secret de l’OTAN, le Gladio [2].

Paul van Zeeland n’est pas seulement le promoteur de la Communauté européenne de Défense, c’est aussi un politicien de grande expérience. À la Libération, il a présidé la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE) dont l’objectif est de créer un union douanière et monétaire. Cette organisation a été mise en place par Joseph Retinger, déjà cité.

Précisément Retinger, qui fait office de secrétaire du congrès de Bilderberg, a servi durant la guerre dans les services secrets anglais (SOE) du général Colin Gubbins. Aventurier polonais, Retinger s’est retrouvé conseiller du gouvernement Sikorski en exil au Royaume-Uni. À Londres, il a animé le microsome des gouvernements en exil se faisant ainsi le plus beau carnet d’adresse de l’Europe libérée.

Son ami Sir Gubbins a officiellement quitté le service et le SOE a été dissous. Il dirige une petite entreprise de tapis et textiles, qui lui sert de « couverture ». En réalité, aux côtés de son homologue Donovan, il est chargé de créer la branche anglaise du Gladio. Il a participé à toutes les réunions préparatoire du congrès de Bilderberg et est présent parmi les invités, assis à côté de Charles D. Jackson.

À l’insu des participants, ce sont donc les services secrets de l’OTAN qui sont la puissance invitante. Bernhard, Coleman et van Zeeland servent de paravents.

N’en déplaise aux journalistes imaginatifs qui ont cru discerner dans le Bilderberg une volonté de créer un gouvernement occulte mondial, ce club de personnalités influentes n’est qu’un outil de lobbying de l’OTAN pour la promotion de ses intérêts. C’est beaucoup plus sérieux et beaucoup plus dangereux, car c’est l’OTAN qui ambitionne d’être un gouvernement occulte mondial garantissant la pérennité du statu quo international et de l’influence US.

D’ailleurs, la sécurité de chaque réunion ultérieure ne sera pas assurée par la police du pays hôte, mais par les soldats de l’Alliance.

Parmi les dix orateurs inscrits, on relève deux anciens Premiers ministres (Guy Mollet, France et Alcide de Gasperi, Italie), trois responsables du Plan Marshall, le faucon de la Guerre froide (Paul H. Nitze) et surtout un très puissant financier (David Rockefeller).

Selon les documents préparatoires, une vingtaine de participants sont dans la confidence. Ils savent plus ou moins en détail qui sont les tireurs de ficelles et ont rédigé à l’avance leurs interventions. Les moindres détails ont été ajustés et il n’y a aucune part d’improvisation. Au contraire, la cinquantaine d’autres participants ignore tout de ce qui se trame. Ils ont été choisis pour influencer leurs gouvernements respectifs et l’opinion publique de leur pays. Le séminaire est donc organisé pour les convaincre et pour les pousser à s’engager à propager les messages que l’on veut diffuser.

Les interventions ne portent pas sur les grands problèmes internationaux, mais analysent la stratégie idéologique supposée des Soviétiques et exposent la manière doit elle doit être contrée dans le « monde libre ».

Les premières interventions évaluent le danger communiste. Les « communistes conscients » sont des individus qui entendent placer leur patrie au service de l’Union soviétique afin d’imposer au monde un système collectiviste. Ils doivent être combattus. Mais cette lutte est difficile car ces « communistes conscients » sont noyés en Europe dans une masse d’électeurs communistes qui ignorent tout de leurs sombres desseins et les suivent dans l’espoir de meilleures conditions sociales.

Progressivement, la rhétorique se durcit. Le « monde libre » doit affronter le « complot communiste mondial », non seulement de manière générale, mais aussi en répondant à des questions concrètes sur les investissements états-uniens en Europe ou sur la décolonisation.

Enfin, les orateurs en arrivent au problème principal —que les Soviétiques, assurent-ils, exploitent à leur profit— : pour des raisons culturelles et historiques, les responsables politiques du « monde libre » emploient des arguments différents aux États-Unis et en Europe, arguments qui se contredisent parfois. Le cas le plus emblématique est celui des purges organisées par le sénateur McCarthy aux États-Unis. Elles sont indispensables pour sauver la démocratie, mais la méthode choisie est ressentie en Europe comme une forme de totalitarisme.

Le message final, c’est qu’aucune négociation diplomatique, aucun compromis n’est possible avec les « Rouges ». Il faut empêcher coûte que coûte les communistes de jouer un rôle en Europe occidentale, mais il va falloir ruser : comme on ne peut pas les arrêter et les fusiller, il faudra les neutraliser avec discrétion, sans que leurs électeurs eux-mêmes s’en rendent compte. Bref, l’idéologie qui est développée, c’est celle de l’OTAN et du Gladio. Il n’a jamais été dit que l’on truquerait les élections, ni que l’on assassinerait les tièdes, mais tous les participants ont admis que pour sauver le « monde libre », il faudrait mettre la liberté entre parenthèses.

Bien que le projet de Communauté européenne de Défense (CED) ait échoué trois mois plus tard sous les coups de boutoir des députés communistes et « nationalistes extrémistes » (c’est-à-dire gaullistes) au Parlement français, le congrès fut considéré comme un succès. Malgré les apparences, il n’avait pas pour but de soutenir la création de la CED ou toute autre mesure politique précise, mais de diffuser une idéologie dans la classe dirigeante, puis à travers elle dans la société. Objectivement, les Européens de l’Ouest avaient de moins en moins conscience des libertés dont ils étaient privés et ils étaient de plus en plus informés des libertés dont étaient privés leurs habitants de l’Est.

Le Bilderberg devient une organisation

Un second congrès est donc organisé en France, du 18 au 20 mars 1955. À Barbizon.

Progressivement l’idée que ces congrès seront annuels et qu’ils nécessitent un secrétariat permanent s’impose. Le prince Bernhard se met en retrait lorsqu’il est pris en flagrant délit de trafic d’influence (scandale Lockheed-Martin). Il cède la présidence à l’ancien Premier ministre britannique Alec Douglas Home (1977-80), à l’ancien chancelier et président allemand Walter Scheel (1981-85), à l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre Eric Roll (1986-89), à l’ancien secrétaire général de l’OTAN Peter Carrington (1990-98), et enfin à l’ancien vice-président de la Commission européenne Étienne Davignon (depuis 1999).

Pendant longtemps, le président du Groupe de Bilderberg est assisté de deux secrétaires généraux, un pour l’Europe et le Canada (les États vassaux), l’autre pour les États-Unis (le suzerain), cependant, il n’y a plus qu’un seul secrétaire général depuis 1999.

D’une année sur l’autre, les débats sont très redondants, c’est pourquoi les invités changent. Il y a toujours un noyau dur qui a préparé le séminaire à l’avance et des nouveaux venus à qui l’on inculque la rhétorique atlantiste du moment.

Actuellement, les séminaires annuels rassemblent plus de 120 participants, dont toujours un tiers forment le noyau dur. Ils ont été sélectionnés par l’Alliance en fonction de l’importance de leurs relations et de leur capacité d’influence, indépendamment de leurs fonctions dans la société. Ainsi, ils restent membres du noyau dur lorsqu’ils changent de métier.

Voici la liste exacte de ce noyau dur, incluant les membres du Conseil d’administration, qui servent de devanture pour les invités, et des membres moins visibles pour ne pas effaroucher les nouveaux venus.

Conseil d’administration

Josef Ackermann Banquier suisse, directeur de la Deutsche Bank, vice-président du Forum de Davos.
Roger C. Altman Banquier états-unien, ancien conseiller des campagnes électorales de John Kerry et Hillary Clinton, directeur de la banque d’affaire Evercore Partners Inc.
Francisco Pinto Balsemão Ancien Premier ministre socialiste du Portugal (1981-83), président-fondateur du plus important groupe de télévision portugais SIC. (T)
Fran Bernabè Banquier italien, actuel patron de Telecom Italia (T)
Henri de Castries Pdg de l’assureur français AXA
Juan Luis Cebrián Directeur du groupe de presse écrite et audiovisuel espagnol Prisa.
W. Edmund Clark Banquier canadien, PDF de Toronto-Dominion Bank Financial Group
Kenneth Clarke Ancien vice président de British American Tobacco (1998-2007), Garde des sceaux et ministre britannique de la Justice, vice-président du Mouvement européen UK.
George A. David Pdg de Coca-Cola.
Étienne Davignon Homme d’affaire belge, ancien vice-président de la Commission européenne (1981-85), actuel vice-président de Suez-Tractebel.
Anders Eldrup Pdg de la société danoise des gaz et pétrole DONG Energy.
Thomas Enders Directeur d’Airbus.
Victor Halberstadt Professeur d’économie à l’université néerlandaise de Leiden, il conseille diverses sociétés telles que Goldman Sachs ou Daimler-Chrysler.
James A. Johnson Financier états-unien, il fut un des principaux responsables du Parti démocrate et un des artisans de l’investiture de Barack Obama. Il est vice-président de la banque d’affaire Perseus.
John Kerr of Kinlochard Ancien ambassadeur du Royaume-Uni à Washington, vice-président du groupe pétrolier Royal Dutch Shell (T)
Klaus Kleinfeld Pdg allemand du géant états-unien de l’aluminium, Alcoa.
Mustafa V. Koç Pdg de la holding Koç, première entreprise turque.
Marie-Josée Drouin-Kravis Éditorialiste économique dans la presse écrite et audiovisuelle canadienne. Chercheuse au très militariste Hudson Institute. Elle est la troisième épouse de Henry Kravis.
Jessica T. Mathews Ancienne directrice des affaires globales au Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis. Actuelle directrice de la Fondation Carnegie.
Thierry de Montbrial Économiste, directeur-fondateur de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et de la World Policy Conference.
Mario Monti Économiste italien, ancien commissaire européen à la concurrence (1999-2005), co-fondateur du Spinelli Group pour le fédéralisme européen.
Egil Myklebust Ancien président du patronat norvégien, directeur de Scandinavian Airlines System (SAS).
Matthias Nass Directeur adjoint du quotidien allemand Die Zeit
Jorma Ollila Homme d’affaire finlandais, ancien Pdg de Nokia, actuel président du groupe pétrolier Royal Dutch Shell.
Richard N. Perle Ancien président du Conseil consultatif de Défense du Pentagone, il est un des principaux leaders des Straussiens (les disciples de Leo Strauss) et à ce titre, une figure majeure du néo-conservatisme.
Heather Reisman Femme d’affaire canadienne, Pdg du groupe d’édition Indigo-Chapters.
Rudolf Scholten Ancien ministre autrichien des Finances, gouverneur de la Banque centrale.
Peter D. Sutherland Ancien commissaire européen irlandais à la concurrence, puis directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce.Ancien directeur de BP. Actuel président de Goldman Sachs International. Ancien président de la section européenne de la Commission trilatérale, et vice-président de l’European Round Table of Industrialists, actuel président d’honneur du Mouvement européen Irlande.
J. Martin Taylor Ancien député britannique, Pdg du géant de la chimie et de l’agroalimentaire Syngenta.
Peter A. Thiel Chef d’entreprise états-unien, Pdg de PayPal, président de Clarium Capital Management et à ce titre actionnaire de Facebook.
Daniel L. Vasella Pdg du groupe pharmaceutique suisse Novartis.
Jacob Wallenberg Banquier suédois, il est administrateur de nombreuses compagnies transnationales.

Membres cachés du noyau dur

Carl Bildt Ancien Premier ministre libéral de Suède (1991-94), ancien envoyé spécial de l’Union européenne puis de l’ONU dans les Balkans (1995-97, 1999-2001), actuel ministre suédois des Affaires étrangères. (T)
Oscar Bronner Pdg du quotidien autrichien Der Standard.
Timothy C. Collins Financier états-unien, directeur du fond de placement Ripplewood. (T)
John Elkann PDG du groupe italien d’automobile Fiat (son grand-père Gianni Agnelli fut pendant quarante ans un des animateurs du Groupe de Bilderberg. Il a hérité de la fortune familiale après le décès de son grand-père Giovanni et la mort prématurée de son oncle Edoardo, probablement d’un cancer. Cependant, des sources policières sont convaincues que Edoardo a été assassiné après qu ?il se soit converti à l’islam chiite, de sorte que la fortune revienne à la branche juive de la famille).
Martin S. Feldstein Ancien conseiller économique de Ronald Reagan (1982-84), et actuel conseiller économique de Barack Obama. Il a aussi été conseiller de George W. Bush pour le Renseignement extérieur. Il enseigne à Harvard. (T)
Henry A. Kissinger Ancien conseiller de sécurité nationale des Etats-Unis et secrétaire d’Etat, personnalité centrale du complexe militaro-industriel US, actuel président de la société de conseil Kissinger Associates.
Henry R. Kravis Financier états-unien gestionnaire du fond de placement KKR. Il est un des principaux collecteurs de fonds du Parti républicain.
Neelie Kroes Ancienne ministre néerlandaise libérale des Transports, commissaire européenne à la concurrence, et actuelle commissaire à la société numérique.
Bernardine Léon Gross Diplomate espagnol, secrétaire général de la présidence du gouvernement socialiste de José-Luis Zapatero.
Frank McKenna Ancien membre de la Commission de surveillance des services de renseignement canadiens, ambassadeur du Canada à Washington (2005-06), vice-président de la Banque Toronto-Dominion.
Beatrix des Pays Bas Reine de Hollande. Elle est la fille du prince Bernhard.
George Osborne Ministre britannique des Finances. Ce néo-conservateur est considéré comme un eurosceptique. Il faut comprendre par là qu’il est opposé à la participation du Royaume-Uni à l’Union européenne, mais qu’il est partisan de l’organisation du continent au sein de l’Union.
Robert S. Prichard Économiste canadien, directeur du groupe de presse écrite et audiovisuelle Torstar.
David Rockefeller Le patriarche d’une longue lignée de financiers. Il est le plus ancien membre du noyau dur des Bilderbergers. Il est également le président de la Commission Trilatérale, une organisation similaire intégrant des participants asiatiques.
James D. Wolfensohn Financier australien ayant pris la nationalité états-unienne pour devenir président de la Banque mondiale (1995-2005), aujourd’hui directeur du cabinet conseil Wolfensohn & Co.
Robert B. Zoellick Diplomate états-unien, ancien délégué au Commerce des États-Unis (2001-05), actuel président de la Banque mondiale.

Les Bilderbergers n’engagent pas les entreprises ou institutions dans lesquelles, ils travaillent. Cependant, il est intéressant d’observer la diversité de leurs secteurs d’activité.

Le lobby de la plus puissante organisation militaire mondiale

Au cours des dernières années, le nombre de sujets abordés lors des séminaires annuels a augmenté en fonction de l’actualité internationale. Mais cela ne nous apprend rien, car ces discussions n’ont aucun objet en elles-mêmes, elles sont juste des prétextes pour faire passer des messages. Malheureusement, nous n’avons pas eu accès aux documents préparatoires les plus récents et ne pouvons que supputer sur les mots d’ordre que l’OTAN s’efforce de diffuser via ces leaders d’opinion.

La réputation du Groupe de Bilderberg a conduit certains auteurs à lui attribuer des capacités de nomination. C’est stupide et cela masque les vrais tireurs de ficelles qui se trouvent au sein de l’Alliance atlantique.

Par exemple, on a rapporté que durant la dernière campagne électorale présidentielle aux États-Unis, Barack Obama et Hillary Clinton ont disparu durant une journée, le 6 juin 2008, pour négocier à l’écart la fin de leur rivalité. Ils se sont en réalités rendus au séminaire annuel du Groupe de Bilderberg, à Chantilly (Virginie, USA). Or, le lendemain, Mme Clinton annonçait qu’elle se retirait de la course. Certains auteurs en ont conclu que la décision a été prise au cours de la réunion du Bilderberg. Ce n’est pas logique, dans la mesure où cette décision était certaine depuis trois jours vu le nombre de voix du sénateur Obama au sein du comité d’investiture du Parti démocrate.

Selon notre source, c’est autre chose qui s’est passé. Barack Obama et Hillary Clinton ont conclu à l’écart un accord financier et politique. Le sénateur Obama a renfloué les caisses de sa rivale et lui a offert un poste dans son administration (Mme Clinton a refusé la vice-présidence et a choisi le département d’État) en échange de son soutien actif durant la campagne contre le candidat républicain. Puis, les deux leaders ont été introduits par James A. Johnson au séminaire du Bilderberg où ils ont assuré les participants qu’ils travailleraient ensemble. Depuis longtemps déjà, Barack Obama était le candidat de l’OTAN. M. Obama et sa famille ont toujours travaillé pour la CIA et le Pentagone [3]. De plus, les premiers financements de sa campagne ont été fournis par la Couronne d’Angleterre via l’homme d’affaire Nadhmi Auchi. En présentant le sénateur noir aux Bilderbergers, l’Alliance atlantique organisait à l’échelle internationale les relations publiques du futur président des États-Unis.

De même, on a rapporté que le Groupe de Bilderberg a organisé un dîner impromptu, hors séminaire, le 14 novembre 2009 au Château de Val Duchesse, propriété du roi de Belgique. L’ancien Premier ministre belge Herman von Rompuy y a prononcé un discours. Or, cinq jours plus tard, il fut élu président du Conseil européen. Là encore, certains auteurs en on conclu à tort que le Groupe de Bilderberg était le « faiseur de roi ».

En réalité, le président de l’Union européenne ne pouvait pas être choisi en dehors des cercles de l’OTAN, puisque —rappelons-le— l’Union européenne est issue des clauses secrètes du Plan Marshall. Et ce choix devait être avalisé par les États membres. Ce type de décision nécessite de longues négociations et ne se prend pas lors d’un dîner entre amis.

Toujours selon notre source, le président du Groupe de Bilderberg, Étienne Davignon, a convoqué ce dîner exceptionnel pour présenter van Rompuy à ses relais d’influence. La chose était d’autant plus indispensable que la première personnalité à occuper la nouvelle fonction de président de l’Union était totalement inconnue en dehors de son pays. Au cours du repas, M. Van Rompuy a exposé son programme de création d’un impôt européen pour financer directement les institutions de l’Union sans passer par les États membres. Il restait aux Bilderbergers à clamer partout où ils le pouvaient qu’ils connaissent Herman von Rompuy et attestent de ses qualités pour présider l’Union.

La réalité du Groupe de Bilderberg est donc moins romantique que certains auteurs à succès l’ont imaginée. L’incroyable déploiement de forces militaires pour assurer sa sécurité n’a pas tant pour objet de le protéger que d’impressionner ceux qui y participent. Il ne manifeste pas leur puissance, mais leur montre que la seule vraie puissance en Occident, c’est l’OTAN. Libre à eux de la soutenir et d’être appuyés par elle, ou de la combattre et d’être inexorablement écrasés.

En outre, bien que le Groupe de Bilderberg ait développé à ses débuts une rhétorique anti-communiste, il n’était pas tourné contre l’URSS et n’est pas aujourd’hui tourné contre la Russie. Il suit la stratégie de l’Alliance qui n’est pas un Pacte contre Moscou, mais pour la défense —et éventuellement l’extension— de la zone d’influence de Washington. À sa création, l’OTAN avait espéré intégrer l’Union soviétique, ce qui aurait équivalu à un engagement de Moscou de ne pas remettre en cause le partage du monde issu des conférences de Postdam et de Yalta. Récemment l’Alliance a accueilli le président Dmitry Medvedev au sommet de Lisbonne et lui a proposé que la Russie se joigne à elle. Il ne s’agirait pas alors d’une vassalisation, mais de la reconnaissance du Nouvel Ordre Mondial, dans lequel toute l’Europe centrale et orientale est passée dans l’orbite états-unienne. Une adhésion russe vaudrait en quelque sorte traité de paix : Moscou reconnaitrait sa défaite dans la Guerre froide et le nouveau partage du monde.

Dans ce cas, le Groupe de Bilderberg inviterait des personnalités russes à ses réunions annuelles. Il ne leur demanderait pas d’influer l’opinion publique russe pour l’américaniser, mais pour la convaincre de renoncer définitivement aux rêves de grandeur du passé.

 
 






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12 Commentaires

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  • #8491
    Le 10 avril 2011 à 00:47 par Enkidou
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Voilà une analyse qui semble être la plus cohérente de toute jamais proposée. Et qui rappelle aussi qu’ il ne faut pas sombrer dans le conspirationniste paranoïaque qui consiste à simplifier des rapports de pouvoir et de domination qui sont par essence plus complexes et difficiles à maitriser qu’ ils n’ y paraissent pour les citoyens lambdas, dont certains sont résistants de nature, mais manquent parfois de subtilité, d’ informations tangibles et de culture pour dresser des conjectures crédibles quant aux fonction et aux buts poursuivis par telle ou telle organisation "secrète".

     

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  • #8496
    Le 10 avril 2011 à 01:40 par Charles Tremblay
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Ainsi donc, le Bilderberg serait une pure création de l’OTAN pour influencer les gouvernements du "monde libre". Réunions à huis-clos, organisation "au quart de tour", élitisme d’une grande mission pour l’humanité (la sauver du "péril rouge"), aspect redondant obligeant une rotation des personnalités invités, grand déploiement militaire pour impressionner ces invités.

    Bref, d’authentiques techniques d’embrigadement sectaire qui n’ont rien à envier à la scientologie ou à l’ordre du temple solaire. Et ceux qui osent mettre en branle ces méthodes se targuent de représenter "le monde libre" !

    Quand à Medvedev, j’ose croire qu’il ne tombera pas dans le panneau. Sinon, j’espère que Poutine saura lui régler son compte comme il l’a fait avec Khodorkovsky. Car autrement, qui, sinon la Russie et la Chine dans une "Coopération de Shanghai", saurait enrailler ce puissant outil du Nouvel Ordre Mondial ?

    Déjà que l’essentiel de mes compatriotes avale allègrement les bouleshites (en français : les bobards) de la propagande états-unienne/sioniste et que Har"peur" sera réélu le 2 mai prochain, minoritaire encore une fois, certes, mais réélu quand même. Et ne compter pas à ce que HarPEUR reconnaisse un Québec indépendant : ce sera l’occupation militaire avec complicités états-unienne/sionistes assurée (les sionistes du Canada sont les plus enragés et les plus virulents des anti-indépendantistes).

     

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    • #8621
      Le Avril 2011 à 21:11 par De Kossé
      Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

      Je ne suis pas certain que Harpeur sera minoritaire et ça ne me rassure pas. Quand je vois à Ottawa un gouvernement d’allégeance néo-conservatrice qui abandonne peu à peu la souveraineté de l’état fédéral au voisins du sud, et à Québec un gouvernement spécialisé dans sabordage et la vente de nos ressources à bas prix, je me dit que l’indépendance ça presse !
      Il m’apparaît de plus en plus qu’on se dirige vers un clash programmé qui aura pour conséquences, peut-être l’indépendance du Québec, mais probablement la dissolution du Canada en un groupe d’états intégrés dans une union nord-américaine.

       
  • #8502
    Le 10 avril 2011 à 02:53 par La résistance des Carnutes
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    J’adore les points sur les i que T. Meyssan sait poser pour recadrer les divagations certes parfois fructueuses mais quelquefois fantasmatiques des internautes.
    Les successeurs du Mouvement Synarchique d’Empire et consors se sont rarement retrouvés dans le club de Bilderberg, car c’est "le Siècle " qui reste la maison française synarchique d’après guerre.
    Les Français y sont peu présents, comme à Davos, et les Bilderberg sont surtout anglo-saxons et d’europe du nord.
    le "sur-représentation" des scandinaves, danois, suédois et finlandais laisse perplexe.
    Il est vrai que le "bloc" russe n’est pas loin.

    Avant guerre, l’obsession des élites était le communisme et la crise, c’est pour cela que l’Allemagne fut réarmée (par les USA, Les banques françaises et anglaises), que la défaite fut choisie comme "remède" au régime parlementaire de la 3 ème République Française, qui eut le tord de produire le front populaire, malgré la corruption notoire de nombreux députés et leurs intérêts très diversifiés (le Président , H.Verneuil )
    Personnellement, je ne crois pas à la "naïveté" des militaires français, dont Pétain, devant la faille de nos défenses dans les Ardennes, tout en bétonnant la ligne Maginot. C’est trop épais. Je crois aux intérêts du comité des Forges et des Houillères, à ceux de la banque Worms.
    Puis, comme Staline avançait, il fallut débarquer pour faire le boulot d’Hitler, et substituer à une occupation militaire, une occupation économique (1000 milliards de dollars H. Verneuil).
    C’est pour cela qu’il règne une certaine confusion sur la fonction des réunions dites" du club de Bilderberg".
    Lutter contre les communistes est un objectif stratégique et militaire des élites financières et industrielles occidentales de 1920 à 1989, même si les motivations sont aussi économiques.
    Pourtant, Pierre Faillant de Villemarest relate dans GRU la présence d’officiers soviétiques en 1972 à la réunion du club de Bilderberg.
    Nul ne semblait surpris de les voir.
    C’est la que tout ce complique.
    Lutter contre le communisme serait-il le parfait prétexte pour constituer un empire ?
    Depuis la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS, l’OTAN prospère, malgré la promesse de dissolution en cas de disparition du pacte de Varsovie,et le club de Bilderberg est même révélé, "promut" sur la toile.
    Si les russes avalisent le partage du Monde de Yalta, nous sommes les faux vainqueurs, plutôt les vrais perdants, sous double domination impériale euro-pan-germanique filiale de l’empire anglo-US.
    Cela nous ramène aux vives discussions de famille de nos grand-parents.
    Peut-être pouvons-nous inverser la formule et dire : la Paix n’est que la continuation de la guerre par d’autres moyens...
    Le club de Bilderberg en est l’illustration.
    Soyez certains que ce que nous vivons actuellement découle directement de l’avant guerre, ou nous vîmes le camp national divisé, dont une partie c’est vendue à l’ennemi, sans parler des radicaux et des socialistes.
    Merci M. Meyssan pour l’éclairage, je viens de connecter deux neurones...
    Les Patriotes sont rares...et certains ont la stature d’ Homme d’Etat.

     

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  • #8513
    Le 10 avril 2011 à 09:51 par richy
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    qu’en est il maintenant des buts de ce groupe ?
    comme les francs maçons qui à mon avis étaient tout autre chose à leurs origine ( quelques un étant encore de bonne foi !! ) se sont totalement dévoyés dans l’affairisme pour certains ,la prise de contrôle du pouvoir pour d’autres , le bilderbrg et ses membres se sont trouvés devant des situation qui les ont amenés à changer les paramètres du départ ......

     

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  • #8522
    Le 10 avril 2011 à 11:08 par KekkOpS
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Effectivement, l’explication de Thierry Meyssan est bien moins croustillante que ce que l’on aurait pu attendre de ce groupe.
    Mais pour ma part, l’essence même de ce genre de club est anti-démocratique, et au final, peu importe ce qui s’y passe, c’est la collusion entre les differents partis qui est anormale.

    De même, la franc maçonnerie est anti-démocratique dans sa façon de fonctionner.

    On apprend dès le collège que la démocratie dans la 5ème république repose sur la séparation des pouvoirs (executif, législatif, judiciaire et on peut y rajouter les médias).
    Or un groupe qui permet de créer des liens de fraternités secrets et occultes entre les représentants de ces pouvoirs (ministres, députés, commissaires, magistrats, journalistes...) est donc par essence anti-démocratique et anti-républicain.
    Il ne faut pas aller chercher plus loin, et je me demande pourquoi personne ne le dénonce de manière aussi simple.

     

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  • #8524
    Le 10 avril 2011 à 11:20 par Stef2892
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Des Bilderberg au retour à la Pangée.

    Hypothèse sur la terre promise...

    Pour les grecs il existait un cinquième élément, l’éther, les neutrinos découverts par Nicolas Tesla étant alors les particules qui composeraient cet éther, Neutrinos qui chez les catholiques deviennent particule de Dieu pour ne pas être en reste avec les avancées de la science.

    Tesla aurait-il découvert au travers de ses recherches sur les Neutrinos le secret si jalousement et violement gardé depuis des siècles sur les raisons qui poussent l’ensemble des religions à converger vers la Palestine ?

    Considérant le documentaire Arte « La terre en expansion » que vous pouvez visionner ci-dessous :

    http://www.youtube.com/view_play_li...

    Considérant Nicolas Tesla comme le plus grand génie de tout les temps et inventeur entre autre du courant alternatif et des communications radio, mais également et ce documentaire le démontre l’inventeur de l’énergie libre et gratuite par mise en résonnance d’ondes radio sous l’impulsion des Neutrinos.

    Considérant le passage de la vidéo 3/5 relatif au squelette trop faible pour leur masse des dinosaures et ou l’on peut voir un scientifique émettre l’hypothèse que « la seule explication est que la masse de la terre c’est accrue » nous pouvons déduire de cette affirmation que si les dinosaures vivaient à notre époque l’attraction terrestre ne leur permettrait pas de vivre car trop forte et que donc si la terre à cette époque était plus massive elle était probablement aussi plus grande pour leur permettre d’exister sans succomber sous leur propre poids.

    Si plus grande alors rétrécissement….

    Considérant que l’animation censée représenté la croissance de la terre par son expansion et l’éloignement des continents qui en résulte est en fait représentée et mise en mouvement dans le sens inverse (rétrécissement au lieu d’expansion).

    Nous pouvons alors emmètres l’hypothèse que le réalisateur de ce documentaire a souhaité faire passer un message qu’il ponctue par l’évocation du déluge, message qui pourrait-être le suivant : La terre à déjà par le passé eu au moins un cycle de Croissance/Décroissance.

    Partant de cette hypothèse alors on peu supposer que :

    - Les textes sacrés évoquant apocalypses et autres déluges, n’était pas des prédictions mais de simple faits relaté par les survivants

    - Que les raisons pour lesquelles la terre de Palestine fait l’objet de toutes les convoitises depuis plusieurs siècles viennent du fait qu’elle se trouve au centre de la Pangée reconstituée et est par définition l’endroit les plus sur et le plus stable lors d’une phase de rétrécissement (apparemment soudaine et d’un extrême violence puisque cataclysmique) du à son éloignement des côtes en furies, des Tsunami et autres chocs qui résultent alors du rapprochement des continents jusque là séparés.

    - Que la théorie de la relativité d’Einstein n’avait pour objectif que de tuer dans l’œuf le travail de Nicolas Tesla sur l’apport des Neutrinos au noyau terrestre expliquant la croissance de celui-ci mais également sa décroissance lorsque le phénomène se trouve violement inversé pour une raison encore inconnue.

    Que l’aéroport de D’envers et ses abris NBC est alors l’endroit où il faudra être quand la Pangée ce reconstituera de nouveau comme elle l’a déjà fait par le passé si l’on en croit le documentaire Arte.

    En effet, en cas de rapprochement très rapide des continents par effet inverse des neutrinos sur le noyau terrestre, on imagine facilement que l’endroit le plus stable ce trouve au centre des continents existants.
    Denvers est au centre des USA…

    De plus le centre de la Pangée reconstituée est la Palestine, ce qui expliquerait pourquoi ce lieu est depuis la nuit des temps le berceau de l’humanité et des principales religions et au centre des intérêts des guides du peuple élu qui devient alors le peuple qui sait.

    De plus Denvers est sur la même latitude que Jérusalem.

    Les tableaux que l’on trouve dans cette aéroport prennent alors tous leur sens si ils expliquent ce que le nouvel ordre mondial sera obligé de faire avant le retour à la Pangée pour éviter un afflux de population vers les lieux protecteurs.
    Réduire la population mondiale devient alors « logique » de peur que les personnes ayant les moyens de ce payer Denvers ne soit empêché le moment venu d’y accéder par le bas peuple paniqué.

    Et l’avènement du Nouvel Ordre Mondial et les groupes qui nous y amène (FM, Société Fabien, Round Table, Bilderberg, Trilatérale, CFR) prennent alors un sens nouveau et des plus « logique ». Seul un gouvernement mondial peut organiser au mieux la protection des élites le jour venu du retour à la Pangée.

    Voilà une hypothèse amusante non ? Au pire, une hypothèse qui se vérifie par les fait au mieux un bon sujet de Roman (avis aux écrivains).

    Votre avis sur cette hypothèse ?

    Hypothèse, qui ne demande qu’à être démontée (de préférence d’ailleurs), et que les membres E&R dont je fais parti semble être les seuls par leur liberté d’esprit et d’analyse à pouvoir valider ou invalider.

    Alors à vos claviers…

    Et je conseille à ceux qui le peuvent de capturer ce documentaire Arte au cas où…

     

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    Voir en ligne : L’Autre Monde

  • #8558
    Le 10 avril 2011 à 14:13 par Dupont-Durand
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Et en piste pour le meilleur des mondes ... ! :

    « Un jour, bien avant que ce siècle ne s’achève, le monde aura un gouvernement pour traiter des sujets qui concernent l’humanité tout entière. Il ne s’agira pas de mettre en oeuvre de nouveaux traités ou d’imposer des règles, ni même de confier cette mission à des institutions internationales, mais d’un vrai gouvernement. Avec ses impôts, son administration, son armée, ses tribunaux. L’idée en est ancienne. Au moins aussi ancienne que la prise de conscience de l’unité de l’espèce humaine. Elle n’est ni utopique ni absurde. Elle s’impose, comme s’imposa l’idée de l’Etat, regroupement des provinces, et celui des grandes fédérations continentales.

    Pour éviter que le chaos s’installe, que les forces centrifuges à l’oeuvre ne l’emportent, pour résoudre la crise financière, pour maîtriser la crise écologique et les menaces épidémiologiques, pour réduire les injustices planétaires, pour rendre possible une croissance planétaire durable. Le moment est venu d’y réfléchir, de s’y préparer, de penser l’architecture de ce gouvernement du monde. Et même, pour le construire, le moment est venu d’organiser des états généraux planétaires. »

    INCORRIGIBLES, DECIDEMENT. Par Anne Kling.
    http://france-licratisee.hautetfort.com/

     

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  • #8569
    Le 10 avril 2011 à 14:53 par seber
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Même après dix années passées à lire Thierry Meyssan, ce type m’épate toujours. Pas étonnant qu’il soit quasiment devenu l’ennemi numéro un de l’Empire.
    Dans tout cela, il en ressort qu’on le veuille ou non un complot. Le fait d’être aussi précis et factuel n’enlève rien à ceux qui emploie ce terme. Au contraire. Nous sortons définitivement de la théorie pour entrer dans la pratique, "les mains dans le cambouis" comme dit Alain Soral.
    Ensuite, parler du fait que toutes ces organisations et ses réseaux engendrent un état d’esprit "satanique" ou "illuminé" qui les dépasse pour en faire un "Nouvel Ordre Mondial", n’est que l’expression et la conséquence d’une succession d’actes qui s’enchaînent, puis se déchaînent pour devenir incontrôlables, et échappent même à ceux qui l’ont créé.

    Ce réalisme rend beaucoup plus effrayant la situation actuelle que les sectes sataniques et la théorie des "lézard volants". En fin de compte, pour ceux qui ont du mal à supporter la réalité, les "théories du complot" Al-Quaïdesques ou des petits hommes verts sont bien plus rassurantes. Pourtant, elles sont diffusées par ceux qui........Argh !!!....

     

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    • #8585
      Le Avril 2011 à 17:08 par Dupont-Durand
      Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

      @seber

      Vous dites : " Ensuite, parler du fait que toutes ces organisations et ses réseaux engendrent un état d’esprit "satanique" ou "illuminé" qui les dépasse pour en faire un "Nouvel Ordre Mondial", n’est que l’expression et la conséquence d’une succession d’actes qui s’enchaînent, puis se déchaînent pour devenir incontrôlables, et échappent même à ceux qui l’ont créé."

      Il est plus juste de dire que c’ est un EGREGORE .

      Un égrégore (ou eggrégore) est, dans l’ésotérisme, un concept désignant un esprit de groupe, une entité psychique autonome ou une force produite et influencée par les désirs et émotions de plusieurs individus unis dans un but commun. Cette force vivante fonctionnerait alors comme une entité autonome. Le terme, apparu dans la tradition hermétiste, a été repris par les surréalistes, qui l’ont chargé d’un fort potentiel subversif.

      Un chaos émotif puissant

      La résultante d’extrémismes religieux, politiques ou nationalistes

      Voir : " Jacques Attali Nouveau prophète du N.O.M " . Collez à Jacques Attali, ses livres, les vidéos de ses interviews, ses articles, son blog : un vrai programme !, et tout ce qu’il prédit, prend place sous nos yeux ! Essayez donc. Mais attachez vos ceintures !, cela parait-il de la politique fiction ! Mais, hélas, non ! Relisez mon tout dernier commentaire. Et ne parlez plus que comme lui. C’est bien plus clair et pas de "lézards" ni de "satan" . Vous serez plus crédible aux yeux de certains de tièdes ou de désamparés.

      Cordialement

       
  • #8593
    Le 10 avril 2011 à 18:04 par Tonton Jean Claude
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    Comme toujours, l’explication est moins caricaturale que l’écho fait par les média bien pensants.

    Je me permet juste une remarque de l’ordre du détail (vieillissement de la liste des fonctions) : Sutherland n’est plus président de GS depuis longtemps (vous allez rire entre temps, il y a eu Paulson qui est ensuite devenu le secrétaire au trésor qui a renfloué GS sur les deniers publiques).

    Sur le fond ça ne change rien (les anciens dirigeants de GS partent avec avec des centaines de millions en actions GS), mais des petites révisions attentives permettent de ne pas préter le flanc aux critiques bêtes et méchantes.

     

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  • #9838
    Le 17 avril 2011 à 23:15 par anonyme
    Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

    "Francisco Pinto Balsemão Ancien Premier ministre socialiste du Portugal (1981-83), président-fondateur du plus important groupe de télévision portugais SIC. (T)"

    Faux ! Il n’a jamais été socialiste, mais social-démocrate PSD. Il s’agit d’un parti libéral, genre UDF.

     

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