À quoi sert la police belge ? D’après Benyamin Netanyahu ou François Hollande, la réponse est simple : à rien. Si ce n’est à aller là où il lui est dit de se rendre…
Comme le chienchien qui court dans la direction où son maître lui lance la baballe. A peine les faits survenus samedi à Bruxelles au Musée juif étaient-ils connus, certains ont servi sur leur éternel plateau rouillé leur jugement, plus expéditif que dernier, vu qu’ils ne cessent de le ressasser, perpétuellement.
Se détournant vite du cas des victimes, ils ont tôt fait de se tourner vers les motivations du tueur, qu’ils affirment connaître mieux que personne. L’horreur tragique de l’exécution par balles à bout portant de quatre personnes, en plein centre-ville d’une capitale européenne, ne leur suffit pas. Non, il leur en faut plus que les faits. C’est cette gourmandise qui les rend si prompt à utiliser ces meurtres pour en justifier d’autres, les leurs, en interdisant à qui que ce soit de critiquer Israël, sous peine d’être désigné moralement responsable de pareils assassinats comme ceux perpétrés à Bruxelles.