La fuite en avant d’une construction européenne anti-démocratique et la fin d’une certaine idée de la France, incarnée par Nicolas Sarkozy qui se prosterne devant George W. Bush, mettent en relief un constat alarmant et préoccupant pour les partisans d’une France indépendante : la classe politique française ne croit plus en la France, les médias tournent le dos aux personnalités politiques qui osent encore croire en elle et les citoyens sont matraqués par un discours censé leur imposer un sentiment de mépris pour leur propre pays : l’auto-flagellation !
Confrontée à une situation de crise (institutionnelle, sociale, politique et économique), la France est aujourd’hui confrontée à son propre destin. Placée dans l’impasse par des dirigeants politiques toujours plus préoccupés par leurs intérêts personnels (ou de caste) que par l’intérêt général, elle navigue à vue, vers une destination inconnue. Entre absence de projet pour le pays et mépris pour le peuple, la classe politique a privatisé le pouvoir et interdit aux citoyens de se mêler de ce qui les regarde. Ces derniers ont l’impression de braconner dans un pays qui leur a été confisqué par leurs "élites". Comment s’étonner que les médias de masse, au service de la nouvelle oligarchie au pouvoir et complices actifs de la situation, mettent en avant des candidatures incarnant la continuité dans le néant ? Comment s’étonner de la mise en avant d’un Nicolas Sarkozy imposant par voie parlementaire un traité constitutionnel pourtant rejeté par le peuple et une Ségolène Royal jouant à fond sur son statut de femme, surtout lorsqu’elle est critiquée, d’ailleurs timidement.
Deux discours qui se ressemblent dans le néant, deux façons de concevoir la politique (image et communication) qui piétinent la conscience politique et achèvent de transformer les citoyens en consommateurs... de politique transformée en produit.
Nul doute que le Général de Gaulle, en bon visionnaire, avait prévu ces évolutions, en voyant les jeunes manifester en 1968 contre une certaine idée de la citoyenneté.
Arezki BAKIR, porte-parole du collectif "Tous Français".
Confrontée à une situation de crise (institutionnelle, sociale, politique et économique), la France est aujourd’hui confrontée à son propre destin. Placée dans l’impasse par des dirigeants politiques toujours plus préoccupés par leurs intérêts personnels (ou de caste) que par l’intérêt général, elle navigue à vue, vers une destination inconnue. Entre absence de projet pour le pays et mépris pour le peuple, la classe politique a privatisé le pouvoir et interdit aux citoyens de se mêler de ce qui les regarde. Ces derniers ont l’impression de braconner dans un pays qui leur a été confisqué par leurs "élites". Comment s’étonner que les médias de masse, au service de la nouvelle oligarchie au pouvoir et complices actifs de la situation, mettent en avant des candidatures incarnant la continuité dans le néant ? Comment s’étonner de la mise en avant d’un Nicolas Sarkozy imposant par voie parlementaire un traité constitutionnel pourtant rejeté par le peuple et une Ségolène Royal jouant à fond sur son statut de femme, surtout lorsqu’elle est critiquée, d’ailleurs timidement.
Deux discours qui se ressemblent dans le néant, deux façons de concevoir la politique (image et communication) qui piétinent la conscience politique et achèvent de transformer les citoyens en consommateurs... de politique transformée en produit.
Nul doute que le Général de Gaulle, en bon visionnaire, avait prévu ces évolutions, en voyant les jeunes manifester en 1968 contre une certaine idée de la citoyenneté.
Arezki BAKIR, porte-parole du collectif "Tous Français".