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Comment la France a sacrifié sa principale usine de masques basée en Bretagne

Il faut lire cet article pour comprendre ce qu’est le capitalisme libéral ou néolibéral, ce qu’est la mondialisation, la concurrence féroce entre pays qui n’ont pas les mêmes niveaux de protection sociale, la désindustrialisation nationale au mépris de toute logique et surtout, surtout, la trahison des élites. De nos élites.

Puissent les Français comprendre ce qui leur arrive aujourd’hui et pourquoi, pour ne plus jamais faire confiance à cette bande de voleurs, de menteurs et de dangereux malfaiteurs qui finissent toujours par devenir des assassins. Mais on a un doute...

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Alors que la France manque cruellement de masques face à l’épidémie de coronavirus, une entreprise française, installée en Bretagne, qui pouvait en fabriquer jusqu’à 200 millions par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Qui est responsable de ce fiasco ? La cellule investigation de Radio France a enquêté.

 

 

« Pour eux, on est un peu comme des pions sur un jeu de Monopoly ». Antoine est un « ancien » de l’usine de Plaintel, dans les Côtes-d’Armor. Depuis les années 90, il a vu passer plusieurs repreneurs de l’usine bretonne spécialisée dans la fabrication des masques respiratoires, notamment les fameux masques FFP2 indispensables au personnel médical. Il a connu le boom de l’entreprise au moment de la grippe H1N1, en 2009, lorsque l’usine fonctionnait « 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 » avec « huit machines, dont cinq supplémentaires », raconte-t-il. Une capacité de production multipliée par cinq et 300 employés pour fabriquer des masques pour la France entière.

En pleine pandémie de coronavirus, et alors que la France manque actuellement cruellement de masques pour protéger les personnels soignants notamment mais aussi tous ceux qui continuent de travailler au contact du public, cette entreprise française, installée en Bretagne et qui pouvait en fabriquer jusqu’à 200 millions par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain.

« En 2005, j’avais signé un protocole d’accord avec le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, explique Roland Fangeat, ancien président de la division respiratoire du groupe Bacou-Dalloz, propriétaire de l’usine de Plaintel à l’époque. Nous nous engagions à garantir une production d’au moins 180 millions de masques par an. Le groupe a investi plus de près de neuf millions d’euros sur le site de Plaintel pour financer notamment une extension. Nous avions une capacité de production de 220 millions de masques par an, quatre millions par semaine, en cas de crise. »

L’État s’engage, avant de se retirer

Dans ce protocole d’accord, dont la cellule investigation de Radio France révèle l’existence, « l’État s’engage à commander à l’entreprise » plusieurs millions de masques chaque année. « L’État assurera le renouvellement de son stock arrivé à péremption », prévoit l’article 11 de cet accord. Une ligne de conduite alors suivie par l’État, malgré certains retards dans les commandes, comme le montre ce courrier du 14 juin 2006 de Dominique de Villepin : « Je tiens à vous assurer que l’État continuera à respecter ses engagements, en termes de quantité comme de calendrier », écrit le Premier ministre de Jacques Chirac.

« De janvier 2009 à septembre 2010, nous avons livré 160 millions de masques FFP2 à l’État. Et puis il y a eu un désengagement de l’État. La chute des commandes a été catastrophique pour l’usine de Plaintel. » (Roland Fangeat, ancien propriétaire de l’usine de Plaintel)

En 2010, le géant américain Honeywell rachète le groupe Sperian (le nouveau nom de Bacou-Dalloz) alors propriétaire de l’usine de Plaintel qui compte encore 140 salariés.

 

Licenciements, délocalisation et fermeture

« Lorsque les Américains arrivent à Plaintel, ils nous expliquent qu’Honeywell est une chance pour nous et que nous allons “intégrer” un groupe mondial avec des “valeurs” et une force de frappe commerciale importante », témoigne Damien, ancien employé de l’usine de Plaintel. Pourtant, dès 2011, le groupe annonce 43 suppressions d’emplois. Les plans de licenciement s’enchaînent, le chômage partiel devient la règle. À l’été 2018, les 38 derniers salariés de l’entreprise sont finalement licenciés pour des motifs « économiques ».

La production de masques est délocalisée sur un site déjà existant (créé dans les années 90) à Nabeul, en Tunisie. En septembre 2018, l’usine de Plaintel ferme ses portes. Un mois plus tard, les chaînes de production sont détruites. Alexandre, lui aussi un ancien salarié, se souvient :

« Lorsque je suis sorti pour ma pause-déjeuner, j’ai vu un semi-remorque embarquer un morceau de nos lignes de production qui mesuraient entre 50 et 60 mètres de long. Tout est parti chez le ferrailleur pour être détruit. J’étais vraiment choqué. J’avais l’impression de voir un corbillard chercher le corps d’un mort. C’est un peu à l’image de ce qui nous est arrivé au sein de l’entreprise. »

[...]

Lors de sa fermeture, l’entreprise ne produisait plus que huit millions de masques par an.

Le silence de l’État

À l’été 2018, les élus du personnel, à la demande des salariés, tentent d’interpeller par mail le président de la République. Ils expliquent au chef de l’État que l’usine de Plaintel est « une entreprise d’utilité publique » dont l’actionnaire américain a tout fait pour la rendre « largement déficitaire » tout en « absorbant massivement les deniers publics ».

« Nous sollicitons votre aide pour intercéder en notre faveur auprès des dirigeants du groupe » concernant « des indemnités de licenciement dont le niveau se situe très largement au deçà de ce qui se pratique habituellement chez Honeywell, en Europe de l’Ouest », peut-on encore lire dans ce courrier adressé à l’Élysée.

Le 24 juillet 2018, le chef de cabinet de l’Élysée lui répond qu’il prend « bonne note » de ce courrier qu’il transmet au ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Le 7 août 2018, le chef de cabinet de Bruno Le Maire répond à son tour que « le ministre a pris bonne note des éléments (…) communiqués et a demandé à la délégation interministérielle aux restructurations d’entreprise et à la direction générale des entreprises de faire le point sur ce dossier. Vous serez directement informé de la suite qui pourra lui être réservé », explique le ministère de l’Économie. « Je n’ai eu aucune nouvelle… », témoigne auprès de la cellule investigation de Radio France l’un des salariés à l’origine de l’envoi de ce courrier.

Contactée, la présidence de la République ne fait aucun commentaire. « C’est le temps de l’unité, pas de la polémique », souffle un proche de l’Élysée. Du côté du ministère de l’Économie, on assure « ne pas avoir eu les moyens d’empêcher une fermeture d’usine dans un secteur qui n’était pas alors considéré comme stratégique ».

[...]

« C’est la logique du marché qui a prévalu. Fabriquer des masques à un moindre coût en Chine ou en Tunisie paraissait sensé pour nos responsables politiques et économiques. On voit bien aujourd’hui que c’est totalement absurde ! » (Serge Le Quéau, du syndicat Solidaires)

« Personne n’a rien fait lorsque notre usine a fermé », témoigne encore Coralie, l’une des 38 personnes licenciées.

« C’est révoltant. On a eu l’impression qu’on nous laissait tomber. Quand je vois ce qui se passe en ce moment avec l’épidémie de coronavirus, je me dis que je devrais être en train de fabriquer des masques… »

De l’artisanat à la mondialisation

« C’est une belle histoire industrielle qui se termine par un beau gâchis », commente, un brin désabusé, l’ancien maire de Plaintel, Joseph Le Vée. Pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut remonter à 1964, lorsque le Français Louis Giffard reprend l’activité de fabrication de chapeaux pour dames de son père. Le secteur est alors en déclin. Un an plus tard, Louis Giffard se lance donc dans la production de masques anti-poussières. En 1971, il crée une société anonyme à Saint-Brieuc (baptisée FILGIF puis GIFFARD) et tente de s’inspirer de ce qui se passe aux États-Unis avec la société 3M qui écrase le marché. Dans les années 80, Louis Giffard quitte ses locaux à Saint-Brieuc pour s’installer à Plaintel.

« C’est l’époque où on commence à s’occuper plus sérieusement de la santé des salariés, explique l’ancien directeur général du site de Plaintel, Jean-Jacques Fuan. Il y a un essor important de ce qu’on a appelé les EPI, les équipements de protection individuelle. Mais la manière de produire des masques de Louis Giffard est assez artisanale. Elle entraîne jusqu’à 30 % de rebut. »

Après la mort de Louis Giffard, l’entreprise est vendue au groupe suédois Bilsom, en 1986. Elle est rachetée par le groupe français Dalloz en 1993 qui devient le groupe Bacou-Dalloz en 2001 (rebaptisé Sperian en 2003).

La production s’automatise et les normes se développent.

« Nous vendions des masques dans le monde entier, se souvient Jean-Jacques Fuan, en Allemagne, en Angleterre, en Suède, à Taïwan, au Japon, en Amérique du Sud, aux États-Unis… Lorsque je suis devenu directeur industriel du groupe en 2003, j’ai été chargé d’harmoniser les pratiques des 48 sites de production en Europe et en Afrique. Mon rôle a consisté à rationaliser les fabrications du groupe pour faire des économies d’échelle. »

[...]

« Pourtant, nous avions potentiellement une forte capacité de production pour le secteur hospitalier. Nous avons pressé la direction du siège français d’envoyer des commerciaux auprès du monde médical pour nous ramener un chiffre d’affaires. Mais on nous a répondu que ce n’était pas possible, que notre cible était l’industrie… pas le secteur hospitalier. » (Antoine, un ancien employé de l’usine de Paintel)

Lire l’article entier sur francetvinfo.fr

 

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34 Commentaires

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  • #2426295

    Et scandale dans le scandale des masques, une nouvelle qui a de quoi révolter davantage encore, si c’est possible, tellement le curseur atteint déjà des hauteurs vertigineuses !

    Airbus, qui était jusque là classé en catégorie 3 - industries non essentielles - a obtenu un passe-droit - défini par le Gouvernement - le faisant passer en classe 2, et donc industrie essentielle, le 20mars...

    Du fait de ce classement, les usines ont rouvert, et les ouvriers y travaillant ont recours à des masques ffp3 - le top de la protection - qui leur ont été livrés par le groupe 3M et par milliers, ces ouvriers ayant pour consigne impérative de la direction d’en changer toutes les 4 heures...

    Voilà donc une industrie qui n’a AUCUN intérêt stratégique actuellement dans la pandémie - C’est la guerre ! disait certaine marionnette... - qui capte à elle seule des milliers de masques ffp3 - le top de la protection, enfonçons bien le clou ! - quand les soignants n’ont droit - au mieux - qu’à des masques chirurgicaux, et que la SEULE APHP - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris - dénombre déjà 1.200 soignants infectés !!

    Indignation, colère, stupéfaction, révolte, nausée, on peine à trouver le mot juste...

    Ce gouvernement devra payer pour son incurie de départ, pour ses mensonges éhontés successifs, et pour son absence totale d’organisation dans la gestion de cette crise, qui n’aurait JAMAIS dû prendre cette ampleur, si
    - les 2 clusters principaux - Grand Est et Ile de France - avaient été mis en quarantaine dès février, avec interdiction absolue de quitter la région
    - le stock des masques - réduit à zéro par incurie scandaleuse de l’Etat - avait été de plusieurs centaines de millions d’unités en vue de protéger toute la population.
    Ce qui aurait eu pour effet de ne mettre que 2 régions en quarantaine, et de continuer à fonctionner normalement sur tout le reste du territoire, et donc sans quarantaine, puisque sans aucun foyer de contamination en février.

    Responsables ET coupables, il faudra qu’ils fassent un long séjour à La Santé, ce qui leur rappellera chaque jour qu’ils ont mis en danger - parfois mortel - celle de millions de Français !!

     

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    • Pour nuancer ce qui est dit, Il ne faut pas oublier que Airbus tire derrière elle toute une infrastructure de fournisseurs industriels indispensables à l’industrie de la défense ; qui lui est un secteur malheureusement stratégique !
      maintenant c’est vrai l’approvisionnement des soignants qui se fait au compte goutte est largement prioritaire au contrôleur qualité airbus...

       
  • Relax, La France ne perd que 10 milliards par jour de confinement et quelques vieux qui libèrent des lits dans les EPHAD. Macron a dit que nous étions en guerre. Quoi de mieux qu’une guerre pour les marchés...

     

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  • UN STOCK CA SE GERE !!
    C’est ça le plus choquant.
    Le stock a été constitué par Bachelot après le H1N1 (1 milliard de FFP1, 700 millions de FFP2), et qu’est ce qu’on fait les suivants, ils les ont laissé pourrir.
    Pourtant, ca ne coutait RIEN.
    Il fallait juste obliger les hôpitaux a acheter leurs masques au stock national, qui leur filait les vieux et rachetait des neufs et donc le stock ne pourrissait pas.
    Bref, c’est de la gestion basique d’un stock stratégique, il faut le faire vivre et donc une fois constitué, il ne coute plus rien.

    L’administration française à prouvé de manière définitive sa monstruosité assassine.

     

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  • #2426367

    On voit aussi les dogmes indiscutables dans lesquels vivent certains dirigeants d’entreprise bien de chez nous !
    Je le le dis à contre coeur mais la fin de l’extrait montre bien sur les dirigeants eux même pensaient que le hôpitaux n’étaient pas un marché ! Cest le problème de la France, le libéralisme a forts dogmes. Car il est indiscutables que les hôpitaux étaient déjà un marché, le liberalisme cest pas vendre les masques à ceux qui en ont besoin immédiatement mais créer en plus des nouveaux besoins.

     

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  • #2426368

    Gemplus ça vous dit quelque chose ? France créatrice de la carte a puce et dépecée par les usa pour 50 millions versés aux dirigeants de l’entreprise.

    Nos dirigeants tout là haut sont laches mais dans les rangs du peuple et du moyen peuple entrepreneurial il y a aussi beaucoup de lâcheté. J’en suis désolé.

     

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  • Je voudrais mettre un doigt de bon sens dans ces exercices de dénonciation du grand méchant capitalisme : si une usine française pouvait vendre des masques partout sur la planète de manière profitable jamais les propriétaires ne l’arrêteraient !

    Elle s’arrête parce que c’est strictement impossible de faire de l’industriel profitable dans un pays ou 60% du PIB est de la dépense publique, c’est à dire de la prédation sur le dos des ceux qui ne sont pas encore fonctionnaires. Un produit français va coûter 300% de plus dès le départ.

    Les américains sont justes des charognards, ils savent que les entreprises françaises sont les charognes laissées par les fonctionnaires, il viennent là pour les machines, les brevets, l’immobilier, les subventions.

    Mais c’est de notre faute si on attire que des charognards : tout français normalement constitué est un prédateur aux petits pieds, sa grande ambition c’est d’obliger par statuts de "droits acquis" la société à le payer à vie.

    Cette mentalité répugnante est pire que celle des grands prédateurs oligarchiques, qui eux au moins se battent plus ou moins entre eux dans un contexte de libre entreprise.

    On a juste ce qu’on mérite.

     

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  • #2426375

    Tout ce qui arrive n’est pas anodin.

    Quand il y a un plan, il faut qu’ils s’y tiennent.

    Fabrication de masques : on ferme.

    Fabrication de chloroquine : on ferme.

    L’inexorabilité de leur marche en avant (tiens-tiens) ne pourra être interrompue que par la vindicte populaire. Malheureusement les Français sont des veaux, voire les moutons de Panurge.

    Espérons qu’en dernier recours ils n’utiliseront pas des escadrons de la mort.

     

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  • #2426716

    @ Haze

    A faire du lobby militaro-industriel - sous couvert de secteur stratégique - le nec plus ultra intouchable de l’Economie, lequel lobby est majoritairement privé ne l’oublions pas - Dassault, pour ne pas le nommer... - on finit par tomber dans des dérives inacceptables, comme celle que l’on voit aujourd’hui, où 1.200 soignants sont déjà contaminés - uniquement en région parisienne, je le rappelle - tandis que des milliers de masques ffp2 et ffp3 - le nec plus ultra de la protection - sont utilisés chaque jour par les ouvriers d’Airbus, qui doivent en changer toutes les 4 heures...

     

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  • #2426726

    Ce gouvernement marche sur la tête - et encore... - et si l’on tient compte de son degré d’anticipation régi par une mémoire de poisson rouge, de sa capacité de compréhension digne d’une buse, et de son QI guère plus élevé que celui d’une huître, on ne doit pas s’étonner du résultat quant à sa gestion de cette crise !

    On savait déjà que ces marionnettes ne servaient pas à grand chose, on comprend aujourd’hui, à l’aune de cette crise, qu’ils ne servent à RIEN , mais qu’en plus ils nous prennent pour des c*** !

    Il ne reste plus qu’à espérer que les Français dans leur ensemble ne feront pas partie de cette ménagerie, et ne s’apparenteront donc ni à des poissons rouges, ni à des moutons, ni à des veaux, mais là, rien n’est moins sûr...

     

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  • #2428126

    Cette affaire,depuis son commencement,va de conflits d’intérêts en conflits d’intérêts et de scandales en scandales,avec des mensonges aussi gros que leur compte en banque... !!On s’aperçoit également,mais sur ce site nous le savons pertinemment,que la soumission s’effectue a tous les paliers de la classe dirigeante et des institutions publiques...L’intérêt n’est plus le "bien-être" des français et la prospérité de la france,depuis une trentaine d’années,mais bel et bien la spoliation et sa servitude pour le compte du n.o.m !!Comme l’a dit marionnette 1ère,nous sommes en guerre...Oui,et il va falloir être solidaire et tenaces pour faire le grand ménage et se libérer du joug de bruxelles également ;nous ne pouvons plus continuer ainsi...il faut redevenir souverain... !!

     

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