Désolé de reprendre certains, mais l’analyse n’est pas à faire que sur le fond, toute révolution n’est pas bonne, ni mauvaise, il est important de savoir faire le tri.
Quant à la forme, on reconnait évidemment la patte de Loizeau, qui sur ce documentaire comme sur celui de la Syrie est partie prit.
Concrètement ce n’est pas un documentaire censé dénoncer l’ingérence américaine, mais bel et bien un documentaire de propagande pour les néo conservateurs américains, épris de libertés et de démagogie.
Seul point positif critique la mise en évidence :
*des intérêts financiers et militaires profitant exclusivement à l’industrie américaine,
*la structure organisationnelle et décisionnelle de ces mouvements, concentré aux EU : Soros, otpor, irdi...
*l’une des raisons de la perte des marchés internationaux par la France, préférence américaine oblige, une France diluée dans l’UE, qui n’a pas ou plus de véritable politique étrangère et internationale (mise à part Israel ou l’Afrique).
Enfin pour élargir le débat la réalisatrice n’a pas pris le soin d’interroger la masse majoritaire de la population qui subit ces révolutions, n’ont été mis en avant que les pouvoirs, qui sont montrés de facto dictatorial. Car il faut bien se rendre à l’évidence que seules les minorités révolutionnaires ont été mis en avant, que des étudiants qui ne sont pas encore au fait de la réalité de la vie économique, et qui en grande partie se retrouveront, dans quelques années, dans cette majorité qui n’a pas été respectée (Ukraine aujourd’hui par exemple).
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