Je n’ai pas encore visionné ce reportage mais j’ai quelques doutes quant à la pertinence des informations nutritionnelles fournies par la chaîne oligarchique qui se veut intelligente qu’est Arte. Je présume que l’on aura la même rengaine anti-viande, anti-graisses saturées, anti-cholestérol...pro-huiles végétales...
La diététique est simple : il suffit de regarder comment mangeaient nos ancêtres avant l’introduction des huiles végétales et la banalisation du sucre rendu possible grâce à l’industrialisation de l’agriculture (avant extraction du fructose du maïs et du sucrose de la betterave sucrière le sucre était un luxe consommé avec une extrême parcimonie)
Les seules matières grasses consommées de manière quotidienne pour faire la cuisine par les humains étaient selon les régions du monde : le saindoux, le suif (mouton/boeuf), la graisse de volaille (oie, canard, poulet), le beurre, l’huile d’olive, l’huile de noix de coco et autres palmiers oléifères, et enfin le gras pouvant être extrait de certains gibiers (ours, phoque...)
Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’humanité des cultures utilisant de manière quotidienne pour faire la cuisine des matières grasses provenant du tournesol, soja, colza, huile de pépin de raisin, maïs ! L’extraction industrielle de ces huiles n’a été possible que grâce à la monoculture et la technologie. Ces huiles de cuisine sont inadaptées à la physiologie humaine et sont toxiques à moyen terme. Elles sont trop riches en acides gras polyinsaturées, elles s’oxydent trop facilement à la cuisson...
Je conseille la lecture du livre "Nutrition and Physical Degeneration" de Weston Price. Il a fait une étude comparative systématique de l’état de développent physique des hommes à travers le monde : à chaque fois qu’une population abandonne son alimentation traditionnelle pour une alimentation basée sur le sucre, huiles végétales et la farine blanche il y a une dégénérescence physique qui se produit dès la génération suivante. Les populations humaines consommant traditionnellement d’importantes quantités de céréales (blé, orge, avoine, maïs...) avaient adopté des stratégies pour neutraliser en partie les facteurs anti-nutritionnels contenus dans ces aliments et rendre digestibles et assimilables certains nutriments. La fermentation, le traitement à la chaux (nixtamalisation du maïs...), trempage et germination (légumes secs...) accompagné de la consommation d’aliments d’origine animales nourrissants (organes, graisses...)
Répondre à ce message