Surtout que le teint de la peau n’a pas vraiment, directement, grand chose à voir avec une "brûlure" de la peau. C’est par contre la mélanine qui va protéger des brulures soleil, au contraire. En ce qui concerne les inuits, déjà, ils ne vivent pas la moitié de l’année dans le noir, de plus, le soleil atteint la surface de façon différente de l’équateur aux tropiques puis aux pôles, puis il y a aussi les variations dans les couches d’atmosphère qui vont rendre le soleil plus où moins agressif dans certains endroits (et donc réclamer de l’organisme qui y est exposé qu’il développe une plus où moins bonne protection contre ses effets). Enfin il y a la nourriture, la température, le vent, et bien d’autres paramètres à intégrer dans l’équation. Sans compter le patrimoine génétique ; il est tout à fait possible qu’un caractère perdu ne puisse pas toujours se re-déveloper … ou alors pas la même manière … En biologie évolutive les progression de la connaissance sont lentes car on a du mal à observer ces phénomènes puisqu’il faut plusieurs générations. Mais ça se fait, sur des souris notamment ; il y a une abondante littérature scientifique en la matière, il faut vraiment le vouloir de nos jours pour ignorer l’évidence de l’évolutivité des organismes vivants. Ce qui ne s’oppose nullement à une vision religieuse, soit dit en passant (tendrait même à rendre croyant les scientifiques qui observent de trop prêt une mécanique si parfaite).