Les attaques que subissent l’Église en général et les églises en particulier, sans oublier leurs hommes, augmentent dans la France mondialiste d’Emmanuel Macron. Le président de la République n’en est pas responsable en personne, mais l’idéologie qu’il professe, malgré sa petite phrase électoraliste sur la laïcité qui n’a « pas pour fonction de nier le spirituel », va dans le sens d’une éradication de la croyance et des croyants. Pour parler plus franchement, les idées et les actes de Macron sont à l’exact opposé de ce que l’Église professe. Sur l’argent, la famille, l’amour, la générosité, le sexe, les vertus, le jeune élu qui semble moderne aux yeux de ses électeurs libéraux exprime des valeurs inverses. De là à dire qu’il travaille pour le Diable...
De partout les signaux sont alarmants, et ce n’est pas le journal La Croix, passé complètement à la gauche sociétale dans une entreprise masochiste extraordinaire, quasiment miraculeuse (pour les libéraux), qui va tirer la sonnette d’alarme. En pleine campagne contre Mgr Barbarin, poussé par le pouvoir profond à abdiquer son pouvoir céleste, presque à renier sa foi, La Croix n’a rien trouvé de mieux que de promouvoir la tournée du réalisateur gauchiste homosexuel François Ozon pour son film anticatholique.
« Le film "Grâce à Dieu" du réalisateur français François Ozon sur les scandales de pédophilie dans l’Église catholique a été récompensé samedi soir à Berlin, à quelques jours d’une décision de justice sur un éventuel report de sa sortie. Le festival du film de Berlin a décerné sa deuxième récompense majeure après l’Ours d’or à ce long métrage, tourné en secret l’an dernier. "Ce film essaie de rompre le silence d’institutions puissantes" sur ces affaires d’abus sexuels d’enfants, a déclaré le metteur en scène français de 51 ans en recevant sa récompense."Je veux partager ce prix avec les hommes libres qui m’ont inspiré" qui "ont été victimes d’un prêtre pédophile", a-t-il ajouté, ému... »
- François Ozon reçoit sa récompense
(une gargouille ?)
« Le silence d’institutions puissantes » dit-il... On en connaît d’autres, et de plus puissantes encore !
Dans le numéro du 17 février 2019, le journal chrétien met un genou à terre sous la pression. Mais ce n’est rien à côté du Monde qui donne la parole au réalisateur dans un tour de passe-passe dont il a le secret : d’accusateur, le film devient accusé, d’agresseur, il devient victime... de l’hypocrisie de l’Église. Ozon est interrogé par Jacques Mandelbaum, spécialiste du cinéma et grand sioniste devant l’Éternel. Au Monde, on ne laisse pas le secteur culturel, qui façonne les esprits, à n’importe qui.
« Comment comprenez-vous les attaques dont votre film, avant même sa sortie, a fait l’objet ?
Je les comprends pour ce qu’elles sont, c’est une stratégie de la défense des parties mises en cause qui justifie de son action en faisant valoir que le film, s’il sortait aujourd’hui, porterait atteinte à leur présomption d’innocence. Il faut d’abord rappeler que notre tournage s’est déroulé en mars 2018, et qu’à ce moment, nous pensions que les procès auraient lieu plus rapidement, que le verdict tomberait en janvier 2019, et que nous sortirions le film dans la foulée. Cela ne s’est pas passé ainsi.
Mais cela n’enlève rien au fait que le film s’est construit sur des documents qui existent, depuis le dossier monté par les victimes jusqu’aux aveux du père Preynat, qui a déjà reconnu sa responsabilité. Il n’y a aucun scoop dans ce film. Il n’invente ni ne dit rien qui n’ait déjà été porté à la connaissance du public par la presse, les livres ou les documentaires consacrés déjà à cette affaire. Je pense que la raison de l’attaque marque aussi la puissance du cinéma. »
« La puissance du cinéma », quel euphémisme, on ne saurait mieux dire ! La bande-annonce de l’agression sous un prétexte vertueux est là :
« Un débat inédit. Samedi 6 avril, le cinéma Bellecombe dans le 6e arrondissement de Lyon, à l’issue de la projection du film “Grâce à Dieu” sur l’affaire Preynat, sera le théâtre d’une rencontre entre François Ozon, le réalisateur, François Devaux, le président de l’association la Parole libérée et le père Yves Baumgarten qui a pris temporairement le relais du cardinal Philippe Barbarin à la tête du diocèse de Lyon. Alors que l’Église lyonnaise demeure dans la tourmente... » (La Croix du 5 avril 2019
Que les victimes d’abus pédophiles dans l’Église ne se méprennent pas sur notre angle : personne ici ne nie les faits, mais on s’intéresse à leur très opportune et très politique exploitation.
Mgr Barbarin, qui a été poussé vers la sortie pour ne pas avoir dévoilé des faits datant d’il y a 30 ans, est l’homme qui a pris la tête de la résistance au pouvoir hollandiste en 2013 sur la question du mariage gay. L’idéologie mondialiste aux commandes ne pouvait pas tolérer une telle insoumission. Six ans après les grandes manifestations parisiennes, le cardinal paye. Parce que l’argument de la pédophilie pourrait être facilement renvoyé au camp d’en face.
Car quel est le camp d’en face ? La gauche libérale libertaire, celle de la liberté sexuelle, de toutes les libertés, même celles qui violent la loi, une liberté qui est offerte en pâture à ceux dont on a confisqué la liberté d’expression politique. Beaucoup tombent dans le piège, c’est un autre débat. Mais le Diable est dans la tentation.
Il suffirait, pour renverser la vapeur, de balancer les noms de tous les cathophobes pédocriminels et les choses changeraient brusquement de couleur, mais les catholiques sont le pot de terre contre le pot de fer du pouvoir profond. Ils ont contre eux les médias, qui font encore un tant soit peu l’opinion, ou qui l’ont faite à leur mesure depuis 50 ans, et les pouvoirs politiques successifs. Les gouvernements libéraux sur les mœurs et sur l’économie, car tout va ensemble.
En parlant de médias, voici l’émission des mondialistes gay-friendly de Quotidien sur la chaîne TMC. Y est abordé le thème récurrent du mariage des prêtres, qui est tout simplement la tentation appliquée aux hommes de Dieu. On ne peut pas faire plus diabolique ! Mais ça marche, la production en a trouvé un. Que la petite « journaliste » s’empresse d’interviewer. Mais avant, le résumé de la partie sociétale de l’émission, avec un apparentement tombé du ciel...
« On parle du mariage des prêtres avec Salhia Brakhlia, de la “décence numérique” demandée par Auschwitz avec Lilia Hassaine, de Nicolas Sarkozy avec Yann Barthès, de la conférence de presse de la France Insoumise avec Azzeddine Ahmed-Chaouch, de la victoire de Benoit Hamon sur France 2 avec Julien Bellver et d’Appels d’urgences avec Étienne Carbonnier. La question n’est pas nouvelle, mais elle pourrait trouver une réponse positive dans un avenir plus ou moins proche : les prêtres doivent-ils avoir le droit de se marier dans l’Église catholique ? Avec la crise qu’elle traverse actuellement, l’Église catholique sent la nécessité de se renouveler, de se moderniser. On en parle avec Salhia Brakhlia dans son Moment de vérité. Selfies, mises en scène, photos inappropriées… le mémorial d’Auschwitz réclame plus de décence de la part de ses visiteurs. Depuis plusieurs mois fleurissent sur les réseaux sociaux des photos jugées indécentes d’adolescents et d’adultes dans l’enceinte de l’ancien camp de concentration où sont morts près d’un million de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. On en parle avec Lilia Hassaine dans son Zoom. »
Les attaques ne se limitent pas aux préceptes de l’Église, elles visent aussi les hommes, on l’a vu avec Barbarin. Plus crue est la violence que subissent les croyants à Marseille, où ils sont maintenant insultés dans les rues. Merci aux médias qui ont sapé l’image des catholiques depuis un demi-siècle, le résultat de leur travail de fond est là. Ces mêmes médias qui ne parlent que des insultes à caractère antisémite... ou l’arbre qui cache la forêt des agressions christianophobes.
On ne compte plus les églises délabrées, souillées, mais aussi les agressions verbales :
« François Valty est un ostéopathe réputé à Marseille. Parmi la clientèle de son cabinet, situé dans le quartier de Notre-Dame-de-la-Garde, des religieuses et des prêtres. “Je soigne les corps, mais je suis frappé par la grande détresse de certains de mes patients religieux.” Ces hommes et femmes d’Église se confient au praticien qu’ils savent catholique et fervent pratiquant. Ses mots à lui sont crus : “Ils ont été traités de “pédés” ou de “salopes” par des inconnus croisés dans la rue. Juste parce qu’ils étaient identifiables avec leurs habits de prêtre ou de religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Compassion”. » (Le Figaro du 5 avril 2019)
La hiérarchie ne sait comment réagir à cette guerre ouverte :
« À l’évêché de Marseille, le vicaire général évoque des incidents isolés, tout en reconnaissant avoir lui-même eu droit à un “pédophile” lâché dans la rue par un inconnu sur son passage. Pierre Brunet fait partie des prêtres qui militent pour la pleine reconnaissance des victimes et la condamnation par la justice des coupables de viols et d’actes pédophiles. Mais il est blessé par la théorie - développée notamment sur les réseaux sociaux – qui relie les actes pédophiles au célibat des prêtres. “La plupart des actes pédophiles sont incestueux et se passent dans les familles, avec des gens qui ont une sexualité. Le célibat, c’est la consécration de nos vies à Dieu. Cela marque notre engagement total dans la foi”. »
Fantastique gauche sociétale, qui a réussi à renverser la vapeur et à salir le camp adverse de ses propres souillures morales !
Et que peuvent les Frères et Sœurs qui sont confrontés à cette violence d’État, un État qui professe une pseudo-laïcité pour ne pas dire sa préférence pour le sionisme, cette religion d’État qui s’attaque avec des moyens différents mais puissants aux deux religions principales en France ?
« S’il y a bien une chose dont j’aurai toujours du mal à m’offusquer, c’est le traitement médiatique des affaires de pédophilie dans l’Église. » (Ingrid Riocreux dans Causeur)
Les nationaux-sionistes de Causeur prennent habituellement la fausse défense de l’Église catholique car il s’agit de remettre les cathos dans leur camp, contre les musulmans.
Le 30 mars 2017, Ingrid Riocreux écrit un article sur la « pédophilie dans l’Église (journalistes, tapez fort mais tapez juste !) », une expression désormais bien entrée dans les esprits. On devrait d’ailleurs l’écrire pédophiliedansléglise, en un mot. Le chercheur et critique littéraire, qui a décrypté la « langue des médias, la destruction du langage et la fabrication du consentement », c’est le titre de son ouvrage, ne joue pas sur le deux poids deux mesures en matière de pédophilie. Elle cite le travail des gauchistes de Premières Lignes sur le sujet, un sujet présenté par Élise Lucet dans Cash investigation :
Si factuellement comme elle le dit il n’y a rien à dire, nous savons qu’il est impossible de réaliser le même sujet sur la pédophilie de gauche, celle qui émane du milieu homosexuel tout-puissant dans la politique, les médias et la Banque. Car la séparation entre homosexuels et pédophiles dans le milieu LGBT n’a pas été faite, sauf pour la galerie !
Alors, l’Église de France est-elle condamnée à prendre des coups, à ne pas les rendre selon le précepte du Christ, et à finir laminée par l’offense médiatique permanente, qui est un appel au lynchage à peine déguisé ? Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en haut lieu le pape François ne combat pas le Diable – c’est le surnom de l’idéologie mondialiste –, il le trouve même très bien. Il appelle l’Europe à s’ouvrir aux migrants, et fustige les « barrières » élevées par les vilains souverainistes.
Le Vatican a signé le pacte de Marrakech. Les propos du pape ne laissent aucun doute sur sa soumission au mondialisme : il veut « construire une société interculturelle et ouverte » avec « des villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels ». En voyage au Maroc le 31 mars 2019, le pape a dévoilé son programme en quatre points : « accueillir », « protéger », « promouvoir » et « intégrer » les migrants.
Tiens, le même programme qu’Emmanuel Macron et Yann Barthès, ces « hommes » nouveaux qui se sont fabriqué un nouveau dieu.
Un petit débat du Figaro, journal théoriquement catholique, sur l’Église dans la tourmente :