Le docteur Louis Fouché, anesthésiste et réanimateur à Marseille, aborde de front et en profondeur la question du Covid-19. En tant que médecin, bien sûr.
Nous avons commencé à extraire les parties les plus saillantes de son intervention, mais nous nous sommes arrêtés à la moitié de la vidéo : il aurait fallu tout noter ! Ce qu’il en est quand la bonne personne a la parole libre et est interrogée par quelqu’un qui n’est pas un agent su Système chargé de semer la confusion.
« Actuellement, ce n’est pas une deuxième vague, c’est une deuxième épidémie à un variant 4 du SARS-CoV-2. C’est très différent, parce que si on dit que c’est un variant 4 du SARS-CoV-2 qui est suffisamment différent pour ne pas générer d’immunité et faire une deuxième épidémie, le corollaire, c’est que la vaccination, ça sert à rien du tout ! Macron nous a dit dans son discours "de toute manière, ça s’arrêtera en juin 2021 quand vous aurez le vaccin" ; c’est pas vrai. »
« Ne pas prendre en réa ne veut pas dire ne pas soigner. Ça veut pas dire mettre du Rivotril en Ephad. Ça, c’est un scandale éthique, sur lequel on reviendra probablement dans plusieurs années. […] La directives gouvernementales disant qu’on peut distribuer du Rivotril, c’est-à-dire en gros un médicament qui fait arrêter de respirer, aux gens qui respirent mal en Ephad, c’est un scandale sanitaire sans précédent. »
« Il y a une épidémie de tests positifs. Il faut bien expliquer au grand public : avoir un test positif, ce n’est pas être malade du Covid-19. C’est pas la même chose, l’immense majorité des gens qui ont un test positif sont asymptomatiques ou [des cas] bénins : plus de 97 % des gens. Donc quand on vous dit "Y a 50 000 cas par jour, y a 50 000 contaminations par jour, en fait c’est la narration de la peur, qui joue sur les mots. […] Ce n’est pas un indicateur intéressant, il faut arrêter les tests en population générale. »
« Quelle est l’origine du virus ? C’est plutôt une chauve-souris qui a chié sur un pangolin dans un marché ou c’est plutôt un P4 à Wuhan qui fait de la recherche gain-of-function sur les Coronaviridae ? Quelle est ta probabilité pré-test ?! J’peux te dire qu’elle est sérieusement en faveur de la deuxième option ! »
« Il faut faire des tests, mais il ne faut pas les faire en population générale, faut arrêter le délire. D’autant plus que la balance bénéfices/risques est en défaveur du bénéfice. Ça induit des arrêts de travail prolongés, des non-retours au boulot, ça fait qu’ensuite l’ARS [Agence régionale de santé, NDLR] va chercher des cas contact de cas contact de cas contact de cas contact ! Va y avoir un recrutement massif de gens administratifs, alors qu’on devrait recruter des médecins, des infirmières et des aides-soignants. C’est complètement débile, vous vous mettez des bâtons dans les roues tout seul en faisant ça, donc faut pas le faire. L’autre chose, c’est que si vous consacrez deux milliards et demi pour les tests, ce qui est actuellement le cas, ça va pas, vous allez offrir des Maserati aux biologistes, mais vous allez pas aider le système de santé. »
« Combien y a de gens qui meurent, ceux-là, ils sont encore discutables. Pendant la première vague, on a eu 12 000 morts en Ehpad, tu sais pas de quoi ils sont morts, ils n’ont pas été testés et en gros on les a laissés mourir ; donc ça, c’est un scandale. On a plein de témoignages qui reviennent vers Réinfo Covid de soignants qui nous disent "ben nous, on nous a dit de cocher Covid ; elle est morte d’autre chose, la personne, mais on nous a dit ça". Donc ça, ça va sortir à un moment. Les gens vont le dire, on va se rendre compte qu’il y a une surévaluation des morts du Covid très importante. […] Chez ceux qui sont morts à l’hôpital, c’est un peu pareil. D’un coup ils ont eu des neuro-Covid, des néphro-Covid, des cardio-Covid, y a plus personne qui est mort d’autre chose. »
L’intervention du Dr Fouché :
Complément ajouté à 17h30 :
Le Dr Louis Fouché convoqué à l’AP-HM
[…]
Son discours ne plaît pas à ses supérieurs ? Nous n’avons pas la réponse, mais la direction générale de l’AP-HM l’a convoqué demain jeudi 5 novembre à 16 heures.
Le professeur Dominique Rossi, président de la Commission médicale d’établissement de l’AP-HM, et monsieur Jean Olivier Arnaud, directeur général de l’AP-HM, vont probablement lui demander des comptes.
[…]
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