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Selon la dernière directive de l’HAS de novembre, page 2 : « Chez un patient symptomatique, il n’y a pas d’indication à une antibiothérapie en dehors d’une infection bactérienne diagnostiquée. » Ce n’est pas avec cela qu’ils auront un prix Nobel !
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Comment est-ce possible, pour des médicaments qui à priori n’ont peut-être pas de propriétés antivirales directes ? Tout simplement en agissant sur un probable « partenaire » du virus, qui l’aide à se développer. […] Déjà en début d’année des chercheurs de Wuhan avaient constaté que les patients porteurs d’anticorps IgG actifs contre le mycoplasme, supportaient bien mieux le Covid que ceux qui en étaient dépourvus. […]
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Outre l’action première des antibiotiques sur la flore microbiote probablement partenaire du virus, il y a une action secondaire sur la surinfection d’un poumon malade, alors sensible aux germes classiques comme pneumocoques, haemophilus, pseudomonas,… Pour la grippe Espagnole, il est établi que 90 % des décès étaient dus à ces surinfections, faute d’antibiotiques.
Tout ce que je vous ai décrit converge et concorde, et au nom de quoi, et vu leur (mé)connaissance du Covid-19, nos autorités scientifiques rejetteraient-elles formellement un lien entre développement du virus et bactéries, ignorant volontairement tout traitement antibiotique qui pourrait en découler ? Sur quelles bases scientifiques peuvent-ils dire en 2020 que les antibiotiques, du moins certains, n’ont aucune action directe ou indirecte sur les infections virales ? Pourquoi refuser aux patients une chance, aussi petite soit-elle, d’échapper au pire ?
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Tout ceci se retrouve sur le terrain, mais est volontairement caché. Dans l’est, mais aussi dans toute la France, nombre de médecins traitent depuis le début de l’année, avec des résultats qui font du Covid une maladie moins mortelle que la grippe saisonnière. Là encore, tous leurs résultats concordent, des milliers, des dizaines de milliers de cas le montrent, mais il leur est interdit de le faire savoir, sous peine de sanctions.
Pourquoi ? Pourquoi les médecins ne doivent pas savoir qu’il existe peut-être des traitements. Il ne faut pas prescrire d’antibiotiques, mais qui peut me le démontrer ? Qui peut me sortir une étude, randomisée ou non, qui démontre que les macrolides ne donnent aucun résultat ? Pourquoi des médecins envoient 15 % de leurs patients à l’hôpital, et d’autres 1 % ? Pourquoi ne doit-on pas savoir ce qui les différencie ? J’ai déjà dans plusieurs billets donné nombre d’exemples ici et là. Sont-ils tous des menteurs, leurs patients fictifs ? Les chiffres d’Ameli que je donne sont-ils faux ? En septembre près de 100 000 patients auraient été traités (voir mon billet précédent), pourquoi pas tous, et pourquoi il y a eu dans la seconde vague beaucoup moins d’hospitalisés et de réanimations ? Est-ce que j’ai des visions et prends des vessies pour des lanternes ? Mon ami de Moselle qui dans son cabinet, à deux, ont traité plus de 600 patients avec leur second hospitalisé récent, avec zéro décès, est-il aussi aveugle que moi ? Pourquoi ne pas écouter ces médecins, pourquoi ne pas les croire, pourquoi les faire taire ?
Le rôle de l’Ordre n’est pas de dire si tel ou tel traitement est bon ou pas (ce qu’il fait indirectement), mais de permettre aux médecins d’exercer librement (liberté que je ne l’ai pas entendu défendre), en étant bien informés. Empêcher les médecins de communiquer leur expérience dans une pathologie nouvelle qui pose des problèmes thérapeutiques ne va pas dans le sens de l’information dont tout le monde a besoin, et confondre publicité et information n’est pas un bon prétexte pour le faire. Chaque médecin a le droit de savoir, ensuite c’est lui et lui seul qui, face à son patient, décide. Cacher une partie des données utiles pour prescrire ou ne pas prescrire ne permet pas aux médecins d’agir en toutes connaissance de cause. Indépendamment de savoir si cela marche ou pas, c’est le droit à l’information qui est ici mis en cause et qui me choque. Les Allemands n’ont pas ces problèmes, et le résultat, avec 3 fois moins de morts, se voit, à moins que l’on me donne une autre explication scientifiquement prouvée pour cette différence.
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Les explications scientifiques sont là. Des expériences in vitro confirment. L’expérience dans d’autres affections virales confirme, de même que certaines études sur le Covid. Les constatations de terrain s’expliquent et confirment. Les traitements existent, qu’est-ce qu’on attend pour bouger ? 50 000 morts de plus ?
Mesdames et messieurs les experts et décideurs parisiens, apportez-nous des preuves scientifiques prouvant que les antibiotiques et le Covid ne font pas bon ménage, c’est votre rôle. Vous l’avez fait pour le remdésivir, pour le lopinavir/ritonavir, pour l’interféron bêta, pourquoi ne le faites-vous pas pour des molécules plus bénignes, qui ne coûtent rien et qui ont plus d’arguments ? Au lieu d’affirmer, prouvez. Pourquoi refusez-vous d’écouter les médecins de première ligne ? Vous devez vous exprimer sur le sujet, au lieu de répondre comme notre premier ministre : « Je ne sais pas de quoi vous parlez. » Nous, médecins, savons de quoi nous parlons, savons ce que nous faisons, et ne fuyons pas devant nos responsabilités.
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