« Mais le masque, ça va durer combien de temps ? Si dans 20 ans, dans 30 ans, le virus est toujours là, est-ce qu’on sera toujours masqués, est-ce qu’on n’aura toujours pas le droit de se serrer la main, de s’embrasser ? »
Ceux qui se demandent à quoi sert la philosophie n’ont qu’à écouter la leçon de relativité d’André Comte-Sponville à la propagandiste Alba Ventura, considérée par le Système comme une grande journaliste.
Dans cette interview du 7 septembre 2020, Alba Ventura s’extrait tranquillement du tam-tam médiatique assourdissant sur le Covid et les attentats (un beau couple en vérité) qui bousille l’entendement des Français depuis des mois, comme si RTL n’avait pas versé sa propre huile sur le feu de la propagande gouvernementale.
Alba Ventura : « Comment le philosophe que vous êtes prend du recul ou met à distance cette rentrée où l’on entend parler de crise du coronavirus, de rebond de l’épidémie, d’ensauvagement de la société, où l’on revit les pires heures des attentats de janvier 2015, vous avez un truc ? »
André Comte-Sponville : « D’abord en relisant Montaigne. Vous savez, Montaigne, il n’a pas connu la Covid-19, il a connu la peste. Taux de létalité du temps de Montaigne : proche de 100 %. Rappelons que le taux de mortalité de la Covid-19 est entre 0,3 et 0,5 %, ça n’a rien à voir ! Et en matière de violence, Montaigne, il a connu les guerres de religions. Il a connu la Saint-Barthélémy, des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers de morts sur plusieurs années. C’était autre chose que les atroces attentats du Bataclan ou de Charlie Hebdo. Autrement dit... la lecture de Montaigne nous aide à prendre du recul, et puis surtout Montaigne dit deux choses qui me paraissent décisives. La première chose, il écrit, « ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur ». Eh bien moi je vais vous dire, je n’ai pas peur de la Covid-19. »
La responsabilité des journalistes mainstream est engagée dans l’état actuel de la France, puisqu’ils ont relayé sans sourciller et sans la moindre conscience professionnelle les oukases du lobby pharmaco-politique, qui avait scellé un arrangement sur le dos des Français : une bonne grosse psychose exagérée pour vendre du vaccin mais surtout briser toute résistance sociale au néolibéralisme. Un pacte à peine secret, puisque la consanguinité transpire entre pouvoir politique et pouvoir médical, tout ça sur le dos des malades et des soignants. Et désormais sur le dos des travailleurs, puisque l’économie non alignée est mise à genoux.
Cet extrait que nous ressortons deux mois plus tard vaut donc preuve de l’implication du lobby médiatique dans cette immense opération de soumission des Français. mais surtout de ceux qui refusent le diktat du Nouvel Ordre mondial, et pour qui le Grand Reset a été préparé. Ce n’est pas une remise à zéro de l’économie pour de meilleurs conditions de travail ou de vie, c’est un anéantissement des forces économiques dites traditionnelles pour laisser la place à la néo ou post-économie, celle qui satisfait la Banque et le pouvoir profond. La même chose s’est opérée aux États-Unis au début du XXe siècle quand l’organisation traditionnelle économique, basée sur des cellules de production familiales, a dû laisser la place, par la force et par la publicité (du bonheur dans les magazines), au grand esclavage du travail industriel, qui a fait sortir le fier artisan de chez lui pour le transformer en ouvrier contrôlable par le salariat, cet esclavage rémunéré.
Stuart Ewen a décrit ce processus de destruction à la fois sociale, économique et humaine, ce premier Grand Reset de l’époque dite moderne, dans son ouvrage La Société de l’indécence.